Afin de succéder à la mission de maintien de la paix de l’ONU en Haïti, dont le retrait définitif est prévu mi-octobre, le Conseil de sécurité a décidé de créer, pour une période initiale d’un an, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti.
En cours au Siège de l'ONU
Haïti
Un nouveau rapport sur les événements survenus fin 2018 dans le quartier de La Saline, à Port-au-Prince, met en lumière les inquiétudes suscitées par les violations des droits de l’homme commises à l’encontre des résidents locaux et par l’implication présumée de certains agents de l’État.
En cette Journée mondiale des réfugiés, le Secrétaire général a souligné, dans un message publié à cette occasion, que près de 70,8 millions de personnes à travers le monde ont été contraintes de fuir la guerre, les conflits et les persécutions. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), il s’agit là du nombre de réfugiés le plus important jamais atteint en 70 ans d’existence de l’agence.
Conscient que Haïti continue à se heurter à d’importantes difficultés, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une période finale de six mois, jusqu’au 15 octobre 2019.
Dans une déclaration conjointe, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, et l’Envoyé spécial pour le Yémen, M. Martin Griffiths, ont déclaré que l’urgence pour l’ONU d’avoir accès aux entrepôts des Red Sea Mills, à Hodeïda, ne cessait de croître.
« La fin du maintien de la paix en Haïti est à portée de main », a affirmé, ce matin, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, en soulignant toutefois que la « fluidité politique » et la « fragilité économique » dans le pays justifient le maintien d’une présence de l’ONU après le retrait, le 15 octobre, de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).
Le Secrétaire général a salué le vingtième anniversaire, ce 1er mars, de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, une Convention qui a sauvé un nombre incalculable de vies, arrêté les mutilations et les blessures et permis la revitalisation des moyens de subsistance.
À Genève aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a informé la presse de l’épidémie mondiale de rougeole en cours. L’OMS a indiqué que les données provisoires indiquent qu’à 230 000, le nombre des cas de rougeole signalés en 2018 a dépassé celui de l’année 2017 qui était d’un peu plus de 173 000.
Aujourd’hui est observée la Journée internationale des femmes et des filles de science, avec cette année pour thème « Investir dans les femmes et les filles de la science pour une croissance verte et inclusive ». Selon le Chef de l’Organisation, le monde n’est pas en position de se passer des contributions de la moitié de sa population, et il a exhorté les pays à en faire plus pour veiller à ce que les femmes et les filles, en particulier celles qui vivent en zones rurales, aient accès à des possibilités d’éducation
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que, le 14 janvier dernier, des groupes armés non étatiques ont attaqué une position militaire et des emplacements civils, y compris un réseau humanitaire géré par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), à Rann, dans le nord-est de l’État nigérian de Borno.