Quelle que soit la phase de transition de la population, tous les pays ont un dividende démographique à exploiter. C’est la conclusion à laquelle est parvenue la Commission de la population et du développement au deuxième jour de son débat général sur le thème « évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».*
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Représentant spécial conjoint pour le Darfour et Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo, a exhorté, ce matin, le Conseil de sécurité à exercer des pressions sur la faction Abdul Wahid de l’Armée de libération du Soudan (ALS-AW) afin qu’elle rejoigne le processus de paix, en vue de la négociation d’un « accord inclusif » au Darfour; un appel relayé par la plupart des délégations, qui ont pris note de l’accalmie actuelle et plaidé pour une reconfiguration de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), créée il y a 10 ans.
La deuxième journée de débat de la session 2017 de la Commission du désarmement, qui se tient jusqu’au 21 avril au Siège de l’ONU à New York, a été l’occasion, ce matin, d’un appel quasi unanime des délégations à trouver une réponse urgente au défi du désarmement nucléaire.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, dans une déclaration présidentielle, engagé « instamment » les groupes armés en République centrafricaine, « en particulier le Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) », à mettre fin « immédiatement » à toutes les violences et à honorer leur engagement en faveur du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement et de la réintégration (DDRR).
À l’ouverture de sa session annuelle, aujourd’hui, la Commission du désarmement a été présentée par le Haut-Représentant pour les affaires de désarmement comme « plus pertinente que jamais », dans un contexte marqué par des tensions régionales croissantes, une nouvelle course aux armements stratégiques et classiques, et des tendances politiques qui « rappellent la guerre froide ».
La Commission de la population et du développement a ouvert ce matin les travaux de sa cinquantième session qui a pour thème spécial « Évolution de la structure par âge de la population et développement durable ».
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a conclu aujourd’hui sa session de mars en adoptant six projets de résolution et de décision, à la grande satisfaction des délégations qui ont salué l’« esprit constructif » ayant permis la conclusion des travaux dans les délais.
Constatant que la situation en République démocratique du Congo (RDC) constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région des Grands Lacs, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé de 12 mois, jusqu’au 31 mars 2018, le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et, « à titre exceptionnel », de sa Brigade d’intervention, chargée de neutraliser les groupes armés.
Un peu moins d’un mois après sa visite dans la région du bassin du lac Tchad, effectuée du 2 au 7 mars, le Conseil de sécurité a demandé, aujourd’hui, aux pays de cette région de « persévérer » dans leur lutte contre Boko Haram, tout en appelant la communauté internationale à leur fournir un appui plus solide pour vaincre ce groupe terroriste, répondre aux causes profondes ayant permis son avènement et remédier à la crise humanitaire.
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a plaidé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, pour un acheminement sans entraves de l’assistance humanitaire en Syrie afin de venir en aide aux 13,5 millions de civils qui en ont cruellement besoin, avant d’exhorter les parties, réunies cette semaine à Genève, à mettre un terme au « cauchemar syrien » et à « retrouver le sens de l’humanité ».