La Troisième Commission a poursuivi et achevé aujourd’hui la partie de son débat général consacrée au développement social. Tout comme hier à l’ouverture de ses travaux, les interventions sont restées largement consensuelles, consacrées principalement, d’une part, à la jeunesse et ses atouts, d’autre part aux progrès réalisés et aux défis rencontrés dans la réalisation des objectifs du développement durable et du développement social.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
Comment tendre vers le développement social sans tenir compte de la situation des personnes souvent exclues des mécanismes d’intégration sociale, telles que les jeunes, les personnes âgées et les handicapés? C’est ce débat de fond qui a inauguré aujourd’hui, dans un climat consensuel, les travaux de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, sur la base de plusieurs rapports du Secrétaire général.
Le Représentant permanent de l’Islande auprès des Nations Unies, M. Einar Gunnarsson, a été élu, le 31 mai 2017, Président de la Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles) pour la soixante-douzième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. (Voir le communiqué de presse paru sous la cote AG/11915)
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé, cet après-midi, les huit semaines de travaux de sa soixante et onzième session, lesquelles ont été particulièrement intenses et même « dures en certaines occasions », a reconnu sa Présidente, Mme María Emma Mejía Vélez (Colombie).
À la veille de la fin de ses travaux, la Troisième Commission a adopté aujourd’hui 12 projets de résolution, la plupart sans vote, dont 3 dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’enfant.
Un projet de résolution sur le rapport annuel du Conseil des droits de l’homme a donné lieu, aujourd’hui, à une véritable joute à caractère juridique entre les États Membres autour d’une résolution adoptée en juin dernier par cet organe subsidiaire de l’Assemblée, relative à la protection contre la violence et la discrimination en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre, établissant un mandat spécial d’expert indépendant.
Le débat qui a entouré ce matin, à la Troisième Commission, l’adoption d’un projet de résolution sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, a opposé deux blocs de pays sur divers concepts, dont celui de groupes vulnérables du fait de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, sur l’action de la Cour pénale internationale (CPI) et sur le maintien de la peine de mort.
La question d’un moratoire sur l’application de la peine de mort, examinée tous les deux ans par la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a encore une fois révélé une profonde discorde entre les États Membres à l’occasion de l’examen, aujourd’hui, d’un projet de résolution (1).
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, s’est prononcée aujourd’hui sur des projets de résolution concernant les situations des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), en République islamique d’Iran, en Syrie, et pour la première fois, en République autonome de Crimée et à Sébastopol.
La Troisième Commission a adopté sans vote, cet après-midi, un projet de résolution* par lequel l’Assemblée générale déciderait de porter de 98 à 101 le nombre d’États membres du Comité exécutif du Programme du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.