Les délégations ont continué d’insister sur la responsabilité partagée qui incombe aux États de gérer les déplacements massifs de réfugiés, lors du débat général que la Troisième Commission a consacré, ce matin, aux travaux du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a mis en garde, cet après-midi, lors de sa première intervention devant la Troisième Commission, contre l’absence de volonté des États à coopérer en vue d’une gestion coordonnée et humaine de la plus grande crise des réfugiés et des migrants.
Le Groupe de travail d’experts sur les personnes d’ascendance africaine a préconisé, aujourd’hui devant la Troisième Commission, la mise en place d’une instance internationale dans un contexte où la hausse de la xénophobie et la montée du racisme contre les personnes d’ascendance africaine se faisaient de plus en plus préoccupantes.
La réalisation des droits économiques et sociaux, dont le droit au développement, reste une priorité pour la majorité des États qui ont participé, aujourd’hui, à la Troisième Commission, au débat général sur la promotion et la protection des droits de l’homme.
La prolifération d’acteurs non étatiques dans les conflits actuels s’est accompagnée de nouvelles formes alarmantes de violations de droits de l’homme que les États ont l’obligation de prévenir ou, à défaut, de veiller à pénaliser, a—t-il été souligné aujourd’hui, devant la Troisième Commission, par plusieurs titulaires de mandats du Conseil des droits de l’homme.
La Troisième Commission, pour la première fois depuis de nombreuses années, ne soumettra pas à l’Assemblée générale un projet de résolution sur la situation des droits de l’homme au Myanmar, laquelle, se sont félicitées de nombreuses délégations, a favorablement évolué à la suite des élections de 2015.
Trois experts de l’ONU chargés des droits des personnes handicapées, y compris les personnes atteintes d’albinisme, ont dit, ce matin, devant la Troisième Commission, qu’il fallait continuer d’œuvrer à leur participation entière et égale à tous les aspects de la vie en société et du développement.
Maintenant qu’il est scientifiquement établi que des soldats de la paix de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ont introduit le choléra en Haïti, le Secrétaire général doit, au nom de l’ONU, présenter des excuses et faciliter des voies de recours, a réclamé avec force, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, M. Philip Alston.
Le Rapporteur spécial sur le droit à la vie privée, M. Joseph Cannataci, a, aujourd’hui devant la Troisième Commission, fait part de ses inquiétudes au sujet de la propension croissante des gouvernements à adopter des mesures de surveillance de masse, dont certaines violent des droits fondamentaux tel que celui au silence des individus.
La réalité quotidienne de beaucoup de personnes dans le monde est celle d’un empiètement sur leurs droits, plutôt qu’une expansion de ceux-ci, a constaté ce matin, devant la Troisième Commission, le Président de l’Assemblée générale, M. Peter Thomson, en évoquant le sort de millions de réfugiés et de migrants qui fuient les conflits armés, la violence, l’intolérance et la persécution.