Préoccupé par le risque de déstabilisation que l’absence de règlement rapide et consensuel de la crise politique actuelle fait peser sur la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs, le Conseil de sécurité a exhorté, cet après-midi, le Gouvernement de ce pays et toutes les autres parties concernées à créer les conditions nécessaires pour la tenue d’« élections libres, justes, crédibles, ouvertes et transparentes ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
La lutte contre l’exploitation d’Internet et des médias sociaux à des fins terroristes suppose notamment une action soutenue et globale fondée sur la participation et la collaboration actives des États Membres, des organisations internationales et régionales, de la société civile et du secteur privé.
Devant le Conseil de sécurité qui examinait, ce matin, la situation au Libéria, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a présenté les trois options envisagées pour l’avenir de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Román Oyarzun Marchesi (Espagne):
Traditionnellement un mois chargé pour le Conseil de sécurité, décembre ne fera pas exception cette année, à la lumière du programme de travail présenté ce soir par le Représentant permanent de l’Espagne, M. Román Oyarzun Marchesi, qui assurera la présidence mensuelle de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Réuni en urgence à la demande de la France, le Conseil de sécurité a une fois de plus affiché aujourd’hui ses divisions au sujet du conflit en Syrie, où les forces gouvernementales ont repris le contrôle de plusieurs quartiers de l’est d’Alep au cours des derniers jours. Plus de 25 000 civils ont été déplacés depuis samedi par l’offensive lancée contre cette ville, devenue, selon le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, un « catalogue des horreurs » commises dans ce pays du Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, fortement aggravé le régime de sanctions à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée prévu par sa résolution 2270(2016) du 2 mars dernier. Adoptée à l’unanimité en réaction à l’essai nucléaire du 9 septembre, que le Conseil « condamne avec la plus grande fermeté », la résolution 2321 impose des mesures qui visent à priver Pyongyang de quelque 800 millions de dollars de recettes annuelles.
Le 22 novembre 2016, le Président du Comité du Conseil de sécurité 1988 (Taliban) et du Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, S. E. M. l’Ambassadeur Gerard van Bohemen (Nouvelle-Zélande), a rendu compte aux membres des deux comités, lors de consultations conjointes, du déplacement qu’il a effectué récemment à Kaboul (Afghanistan) du 11 au 13 novembre 2016.
Face à la détérioration continue de la situation en Cisjordanie et aux défis chroniques qui se posent à Gaza, et alors que les « voix de l’extrémisme » s’élèvent de tous côtés contre l’espoir de la solution des deux États, le Coordonnateur spécial du processus de paix au Moyen-Orient a lancé aujourd’hui un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles résistent aux promoteurs d’un « programme axé sur la haine » qui menace de prolonger le conflit israélo-palestinien.
Les Représentants permanents de la France et de l’Angola sont revenus, ce matin, sur la mission que les membres du Conseil de sécurité ont effectuée en République démocratique du Congo (RDC) et en Angola, du 11 au 14 novembre dernier. M. François Delattre a estimé que « des compromis seront nécessaires de part et d’autre pour que la RDC connaisse une transition pacifique après le 19 décembre », date de la fin du mandat du Président Joseph Kabila.