À quatre ans de l’échéance fixée par les États Membres pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l’Assemblée générale s’est livrée aujourd’hui à un échange en vue afin de réfléchir à l’après-2015.
L’Assemblée générale, qui a aussi adopté une résolution sur les causes des conflits en Afrique, a décidé, ce matin, que sa réunion de haut niveau célébrant le dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban sur le racisme, la xénophobie et l’intolérance, se tiendra le jeudi 22 septembre 2011.
Une table ronde, présidée par M. Gervais Rufyikiri le Deuxième Vice-Président de la République du Burundi, a eu lieu ce matin sur le thème « Intégrer la lutte contre le VIH/sida aux programmes portant sur la santé et le développement en général ». La question de la gestion des co-infections VIH/tuberculose a été posée. Si les orateurs ont noté des avancées « notables », ils ont néanmoins reconnu que « la partie n’est pas gagnée ».
La Réunion de haut niveau s’est ouverte le 8 juin dernier, par une intervention du Secrétaire général de l’ONU qui a dit « nous sommes ici pour mettre fin au VIH/sida », avant de présenter sa stratégie** en cinq points visant à réaliser d’ici à 2015 l’objectif du « triple zéro », à savoir « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro mort due au sida ».
Organisée dans le cadre de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale, qui a lieu à New York du 8 au 10 juin 2011, cette table ronde est venue rappeler que l’inégalité entre les sexes et les violences sexuelles compromettent la capacité des femmes et des filles à se protéger contre le VIH et favorisent donc la propagation de l’épidémie.
La troisième table ronde sur « l’innovation et les nouvelles technologies », organisée en marge de la réunion sur le VIH/sida, a été l’occasion pour les États de poursuivre la discussion sur le coût des médicaments essentiels et l’accès universel aux traitements.
Au deuxième et avant-dernier jour de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, les États Membres ont continué de faire le bilan des grands progrès réalisés depuis 2001, mais ont surtout reconnu que le danger est encore loin d’être écarté, en particulier chez les populations à risque.
Une table ronde, présidée par Mme Marie-Josée Jacobs, Ministre de la coopération et de l’action humanitaire du Luxembourg, s’est tenue cet après-midi sur le thème « Comment atteindre l’objectif « zéro nouvelle infection »? Les participants ont adhéré aux propos de la Ministre luxembourgeoise selon lesquels « il faut repenser la prévention » qui doit être multidimensionnelle et adaptée aux différents contextes.
« C’est parce qu’aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut à lui seul résoudre un problème tel que le VIH/sida, qu’il est urgent de réfléchir à une nouvelle définition de la solidarité », a déclaré ce matin, M. Michel Sibidé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
« Nous nous réunissons pour mettre fin au VIH/sida », a d’emblée déclaré le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, qui a fixé dans son rapport* l’objectif du « triple zéro » à savoir « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro mort due au sida ». Le Secrétaire général a voulu que l’on affronte « avec audace » les questions sensibles des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, des toxicomanes et du commerce du sexe.