« Des actes, pas des promesses » Les jeunes militants africains pour la paix qui se sont exprimés devant le Conseil de sécurité et la Conseillère spéciale du Secrétaire général pour l’Afrique, ce matin, ont rappelé les réalités, parfois brutales, d’un continent en proie à divers conflits en soulignant que la jeunesse ne constituait pas un problème mais la solution à bien des maux.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, ce matin, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-quatorzième session, qui débutera lundi 7 octobre par le débat général et se terminera au plus tard le 27 novembre.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a ouvert aujourd’hui les travaux de sa soixante-quatorzième session en s’attardant sur le phénomène du vieillissement de la population tout en se mobilisant en faveur des jeunes et encourageant une « solidarité intergénérationnelle ».
Loin d’être un principe démodé, la coopération multilatérale demeure une méthode « acceptable et fiable » pour gérer les relations entre nations.
« Le 30 octobre 2019, j’entends réunir 150 hommes et femmes syriens pour le lancement d’une commission constitutionnelle crédible, équilibrée et inclusive dirigée et contrôlée par les Syriens sous les auspices de l’ONU à Genève », a annoncé ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Geir Pedersen.
La cinquième journée du débat général de l’Assemblée générale a été marquée comme les jours précédents par les questions liées aux ingérences extérieures, aux flux migratoires, aux changements climatiques et au processus de paix, cette fois avec les interventions de la Syrie, de Cuba, du Mexique, d’Haïti et du Yémen parmi une trentaine d’intervenants dont la République du Congo qui a dénoncé le trafic de faux médicaments.
Applaudissements et murmures de désapprobation ont résonné plus que d’ordinaire dans la grande salle de l’Assemblée générale. Qu’il s’agisse de la situation au Jammu-et-Cachemire, des effets dévastateurs des changements climatiques, ou de la survie des petits États insulaires en développement, la quatrième journée du débat général a donné lieu à des prises de position tranchées de la part de pays aussi différents démographiquement qu’économiquement, avec pour principal point commun une critique larvée du rôle des Nations Unies face aux crises que traverse le monde.
Cinq ans après les « Orientations de Samoa », les chefs d’État et de gouvernement, les ministres et les hauts-représentants ont reconnu aujourd’hui, dans une Déclaration politique* adoptée par consensus, que les petits États insulaires en développement (PEID) continuent de subir les effets conjugués de leur éloignement géographique, de la petite taille de leur économie, des coûts élevés des effets des changements climatiques et des catastrophes naturelles
Près d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement et de hauts responsables se sont succédé au podium de marbre vert de l’Assemblée générale durant cette troisième journée du débat général, dont la sobriété protocolaire n’aura été interrompue que le temps pour le Président salvadorien de prendre un selfie à l’entame de son allocution et pour les partisans du Président de la République démocratique du Congo, le premier à prendre pacifiquement les rênes du pouvoir depuis l’indépendance du pays, de l’acclamer depuis la salle.
« Le financement est un test pour mesurer notre sérieux », a prévenu d’emblée le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture du Dialogue de haut niveau de l’Assemblée générale sur le financement du développement, premier sommet sur cette question depuis l’adoption en 2015 du Programme d’action d’Addis-Abeba.