Nous devons reconnaître, voire célébrer « les réels » progrès enregistrés par la Colombie, a estimé aujourd’hui l’Irlande alors que le Conseil de sécurité entendait le Chef de la Mission de vérification des Nations Unies dans le pays et la Vice-Présidente et Ministre colombienne des affaires étrangères.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a prorogé aujourd’hui par la résolution 2585 (2021) le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière en Syrie créé en 2014, une initiative saluée par la Fédération de Russie comme « un événement historique » parce qu’il s’agit du premier texte « conjoint » adopté à l’unanimité et ce, depuis 2016, a souligné la Norvège qui, avec sa collègue porte-plume, l’Irlande, a été chaleureusement félicitée pour avoir rendu possible « cet accord humanitaire ».
Le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour faire le point sur le différend entourant le Grand barrage éthiopien de la Renaissance. À cette occasion, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique a indiqué que les parties, à savoir l’Égypte et le Soudan d’une part, et l’Éthiopie de l’autre, n’ont pas été en mesure de s’entendre sur un cadre d’engagement pour régler certaines questions fondamentales, notamment un mécanisme de résolution des différends et le remplissage et l’exploitation du barrage pendant les années de sécheresse.
L’Assemblée générale a conclu, cet après-midi, sa Réunion de haut niveau de trois jours sur le VIH/sida qu’elle avait entamée le 8 juin dernier avec l’adoption, à l’issue d’un vote demandé par la Fédération de Russie, d’une Déclaration politique de 23 pages visant à « mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030 ».
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, l’évolution de la situation en Afrique de l’Ouest et au Sahel, marquée par un climat d’insécurité dans le Sahel et le bassin du lac Tchad, et « l’impression croissante d’un recul de la démocratie dans toute la région », d’après le rapport du Secrétaire général sur la question, présenté par son Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
La Représentante spéciale du Secrétaire général a affirmé, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la transition de la Mission pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) dépend en grande partie du retour de la paix et de la stabilité dans l’est du pays, et que sur ce point, il « reste encore beaucoup à faire » avant que la Mission puisse se retirer de manière responsable, sa transition dépendant en grande partie du retour de la paix et de la stabilité dans ces régions.
L’Assemblée générale a conclu, cet après-midi, son débat sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies qu’elle avait entamé le 30 juin dernier, avec l’adoption des 166 paragraphes de fond de la résolution pertinente*. Une dizaine de délégations a présenté les mesures prises pour mettre en œuvre les quatre piliers de la Stratégie. La République démocratique du Congo (RDC) en a profité pour alerter sur la dangerosité des alliances entre Daech et les groupes terroristes locaux.
L’Assemblée générale a poursuivi, cet après-midi, son débat sur le septième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, l’occasion pour les États Membres de se féliciter de l’adoption par consensus, le 30 juin dernier, de la résolution pertinente qui met l’accent sur le danger que représente l’exploitation par les terroristes des technologies de l’information et des communications (TIC). Certaines délégations en ont profité pour appeler à la finalisation d’une convention générale sur le terrorisme international.
Au premier jour des travaux du forum politique de haut niveau pour le développement durable, placé pour la neuvième fois sous les auspices du Conseil économique et social (ECOSOC), le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales a affirmé que malgré la pandémie, « les objectifs de développement durable restent toujours à portée de main », à condition que nous fassions ce qu’il faut.
Après près de huit mois de conflit, le Gouvernement fédéral éthiopien a annoncé le 28 juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral au Tigré, en invoquant la nécessité de répondre à la crise humanitaire, a rappelé cet après-midi Mme Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et de la consolidation de la paix, devant le Conseil de sécurité.