On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, M. Karel Jan Gustaaf van Oosterom (Pays-Bas):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
« Gravement préoccupé par la dégradation constante de la situation humanitaire au Yémen », le Conseil a, ce matin, dans une déclaration présidentielle, demandé à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter « l’accès sûr, rapide et sans entrave » des fournitures et du personnel humanitaires dans le pays. L’ONU estime en effet à 22,2 millions le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire, soit 3,4 millions de plus que l’an dernier.
Le 14 mars 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan a adopté les modifications indiquées par des mots biffés et soulignés aux entrées ci-après de sa Liste des personnes et entités visées par les mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs prévues au paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Le délégué du Royaume-Uni a, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, accusé la Fédération de Russie d’être responsable de l’empoisonnement de M. Serguei Skripal et de sa fille, Yulia, lors d’une attaque à l’agent neurotoxique le 4 mars, à Salisbury, au Royaume-Uni.
Face à une « absence générale de guerre au Darfour », la question est aujourd’hui de savoir ce qu’il convient de faire avec les « conditions de paix relatives » qui y prévalent, a déclaré aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial conjoint ONU-Union africaine et Chef de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), M. Jeremiah Nyamane Kingsley Mamabolo.
Le Secrétaire général, M. António Guterres, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la résolution 2401 (2018), qui demande sans délai une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était toujours pas appliquée, 15 jours après son adoption. Il a néanmoins jugé qu’il était toujours possible de la mettre en œuvre et confié son espoir « de voir la Syrie renaître de ses cendres ». Lors du débat qui a suivi l’exposé du Secrétaire général, les pays occidentaux et la Fédération de Russie se sont rejetés la responsabilité de la non-application de la résolution.
Le 7 mars 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a reçu une lettre du Coordonnateur du Groupe d’experts sur la Libye dans laquelle le Groupe s’est dit extrêmement préoccupé par des articles parus dans les médias citant, souvent de façon erronée et hors contexte, des extraits du rapport d’activité non encore publié, établi par le Groupe en application du paragraphe 14 de la résolution 2362 (2017), voire reproduisant l’intégralité du rapport. Le Groupe a estimé que cela non seulement mettait en péril les enquêtes menées par le Groupe mais suscitait une préoccupation grandissante quant à la sécurité de ses travaux.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2019, au cours d’une séance marquée par de nombreux appels, en particulier du Représentant spécial du Secrétaire général, M. Tadamichi Yamamoto, pour que les Taliban répondent positivement à la proposition de paix « sans précédent » faite, il y a une semaine dans le cadre du Processus de Kaboul, par le Président afghan, M. Ashraf Ghani.
Le 8 mars 2018, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l’Érythrée a approuvé l’inscription des deux entrées ci-après sur la liste des personnes et entités visées par l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et l’embargo ciblé sur les armes imposés par les paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, son dialogue annuel avec la présidence en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), assurée actuellement par le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Italie. M. Angelino Alfano a rappelé le rôle de cette Organisation qui regroupe 57 membres et précisé les priorités qu’il entendait lui fixer en 2018, sous la devise « Dialogue, appropriation et responsabilité ».