Convoqué par la Fédération de Russie pour tenir, cet après-midi, une séance d’urgence au sujet de la situation en Ukraine, le Conseil de sécurité a procédé à un vote procédural qui s’est soldé par un refus de tenir la réunion, avec 6 voix contre (Allemagne, Belgique, États-Unis, France, Royaume-Uni et Pologne), 5 pour, et 4 abstentions
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Après Alep, la Ghouta orientale et Raqqa, c’est aujourd’hui, au tour d’Edleb et de ses trois millions de civils d’être en danger, a mis en garde, ce matin, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, en parlant de l’intensification dangereuse de la violence dans la zone de désescalade où s’affrontent les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés, les forces armées de l’opposition et le groupe terroriste inscrit sur la liste du Conseil de sécurité Hay’at Tahrir el-Cham (ou HTS).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Dian Triansyah Djani (Indonésie):
Alors qu’au cours des derniers mois, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo ont été les théâtres d’attaques, la « montée en puissance » de la Force conjointe du G5 Sahel a été clairement identifiée aujourd’hui au Conseil de sécurité comme un rempart à l’expansion des groupes terroristes qui essaiment dans la sous-région.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen a parlé aujourd’hui au Conseil de sécurité des « acquis qu’il faut chérir même si ce n’est qu’un début ». M. Michael Griffiths participait à la réunion avec le Coordonnateur des secours d’urgence et la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) qui ont attiré l’attention du Conseil sur un sombre tableau humanitaire émaillé de quelques éclaircies.
Le 14 mai 2019, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci‑dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida.
Après avoir, par la résolution 2465 (2019) du 12 avril dernier, prorogé jusqu’au 15 octobre 2019 le soutien apporté par la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, c’est à la prorogation du mandat de la FISNUA elle-même que le Conseil de sécurité a procédé ce matin.
Le 14 mai 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1518 (2003) a approuvé le retrait des entités ci-après de la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs prévu aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le 14 mai 2019, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription de l’entrée ci‑dessous sur la Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions – gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes – conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Préoccupé par d’importants « signes de recul », le Haut-Représentant pour la Bosnie-Herzégovine a engagé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les autorités du pays à avancer dans la nomination des autorités exécutives aux niveaux national et fédéral et à adhérer au respect de l’Accord de paix de Dayton, tout en mettant en garde contre les risques d’une course à l’armement policier.