La Représentante spéciale du Secrétaire général pour l’Afghanistan a déclaré, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que le moment était venu pour les Taliban de démontrer clairement au peuple afghan qu’ils sont attachés à chacun d’entre eux et à garantir leur sécurité, leurs libertés, leur santé, leur éducation et leur prospérité.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, Mme Geraldine Byrne Nason (Irlande):
Conscient du rôle crucial que jouent les opérations de paix, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, insisté sur l’importance que celles-ci entament « le plus tôt possible » une planification et une coordination intégrées de la transition, en tenant compte de problèmes plus généraux tels que les risques à la stabilité, à la gouvernance et à l’état de droit, ainsi que du contexte politique, économique, humanitaire, de développement et des droits humains.
Le 8 septembre 2021, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1518 (2003) a radié les entrées ci-après de sa liste de personnes et d’entités visées par des sanctions.
C’est un « équilibre délicat » à trouver, selon les mots d’un membre du Conseil de sécurité, « un moment passionnant pour un pays sortant d’un conflit et impatient de retrouver la paix » pour le Secrétaire général António Guterres. Ce moment charnière, c’est la phase de transition du maintien de la paix à la consolidation de la paix, une mue fragile, au cours de laquelle une stratégie de sortie mal négociée peut retarder, voire réduire à néant, les espoirs d’une paix durable.
À l’initiative de la présidence irlandaise, le Conseil de sécurité a dialogué, ce matin, avec plusieurs membres du Conseil des Sages, dont sa Présidente, Mme Mary Robinson, des moyens de promouvoir des solutions multilatérales aux défis mondiaux de paix et de sécurité, de renforcer la prévention et le règlement des conflits et de faire face aux menaces émergentes.
Le 6 septembre 2021, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-dessous de la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida après avoir conclu l’examen de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Bureau du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.
Huit ans après l’attaque de la Ghouta, en Syrie, de nombreux membres du Conseil de sécurité ont regretté à nouveau, cet après-midi, l’absence de progrès significatifs sur le dossier des armes chimiques syriennes, tout en prenant note de certaines avancées, dont la rencontre prévue prochainement entre le Ministre syrien des affaires étrangères, M. Faisal Markand, et le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. Fernando Arias.
Le Conseil de sécurité a condamné dans les termes les plus vigoureux, cet après-midi, les attaques « déplorables » perpétrées, le 26 août 2021, aux abords de l’aéroport international Hamid Karzaï à Kaboul, en Afghanistan, et revendiquées par l’État islamique-province du Khorassan. En adoptant à 13 voix pour et 2 abstentions (Fédération de Russie et Chine) la résolution 2593 (2021), il exige en outre que le territoire afghan ne soit pas utilisé « pour menacer ou attaquer tout autre pays ni pour abriter ou entraîner des terroristes, ou pour planifier ou financer des actes terroristes ».
Le Conseil de sécurité, ce matin, a prorogé jusqu’au 31 août 2022 le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et prié celle-ci de prendre des « mesures temporaires spéciales » pour soutenir et aider l’Armée libanaise en lui fournissant du matériel non létal (carburant, vivres, médicaments) et un soutien logistique supplémentaires pour une période limitée de six mois. Ces mesures, précise le Conseil, « ne doivent pas constituer un précédent » et doivent se faire dans la limite des ressources existantes et sans incidence sur le budget approuvé.