On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Dans ce qui était aujourd’hui sa première apparition au Conseil de sécurité en tant que Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita a prévenu: sans une nouvelle vision régionale et une plateforme commune pour trouver des solutions non militaires aux facteurs transfrontaliers des conflits en RDC, le travail de la Mission avec ses partenaires gouvernementaux ne sera pas viable.
Cet après-midi, le Président du Comité 1540, l’Ambassadeur Juan Ramón de la Fuente Ramírez, du Mexique, a informé le Conseil de sécurité de l’état des travaux du Comité, qui traite de la non-prolifération des armes de destruction massive par les acteurs non étatiques et dont le mandat expire le 25 avril 2021.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mars, Mme Linda Thomas-Greenfield (États-Unis):
Faut-il renforcer le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontalière pour garantir le flux des livraisons dans le nord-ouest de la Syrie, comme le souhaitent notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ou est-il préférable de favoriser un mécanisme transversal, par-delà les lignes intérieures, ainsi que le revendique le Gouvernement syrien, appuyé par la Fédération de Russie ?
Le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui, par la résolution 2569 (2021) adoptée à l’unanimité, de proroger jusqu’au 30 avril 2022, le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité créé en vertu de la résolution 1718 (2006) pour surveiller l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Un peu plus de quatre ans après l’adoption de la résolution 2334 (2016) du Conseil de sécurité, qui exigeait qu’Israël arrête « immédiatement et complètement » toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient s’est dit « profondément préoccupé », ce matin, par l’expansion continue des colonies israéliennes, « qui enracinent l’occupation israélienne, érodent la possibilité d’un État palestinien contigu, indépendant et viable, et menacent la perspective d’une solution à deux États ».
Les membres du Conseil de sécurité, réunis cet après-midi par visioconférence, ont entendu un exposé de M. Sven Jürgenson, de l’Estonie, en sa qualité de Président du Comité des sanctions créé conformément à la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan.
Pour sa première intervention devant le Conseil de sécurité, le nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Jàn Kubiš, a salué les progrès considérables accomplis en Libye avec l’investiture du nouveau Gouvernement d’entente nationale de transition, chargé de gouverner le pays jusqu’aux élections nationales du 24 décembre 2021.
Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin au cours d’une séance en visioconférence, le Conseil de sécurité, préoccupé par les crises prolongées que traverse Haïti sur les plans politique, constitutionnel, humanitaire et sécuritaire, souligne qu’il incombe au Gouvernement haïtien de s’attaquer aux facteurs d’instabilité sous-jacents.