Ce matin, le Conseil de sécurité a unanimement décidé* de proroger jusqu’au 15 octobre 2019 le soutien apporté par la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Représentant du Secrétaire général en Colombie a fait part au Conseil de sécurité, ce matin, de sa préoccupation face à « l’incertitude » qui entoure actuellement le processus de paix, en raison du manque de visibilité sur le statut des anciennes zones de conflit, de la lenteur dans la réintégration des ex-combattants, de l’insécurité grandissante et des divisions sur la justice transitionnelle. Sans aller jusqu’à nier l’ampleur des défis, le Ministre colombien des affaires étrangères a dit aborder la conjoncture actuelle avec « optimisme ».
Conscient que Haïti continue à se heurter à d’importantes difficultés, le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une période finale de six mois, jusqu’au 15 octobre 2019.
S’il a prévu pour le 23 avril prochain, son débat semestriel sur les femmes, et la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité a réfléchi aujourd’hui à la manière d’appuyer plus efficacement la participation “pleine, effective et véritable” des soldates de la paix aux opérations des Nations Unies. « Ce n’est pas seulement une question de statistique. Il s’agit aussi de l’efficacité avec laquelle nous nous acquittons de notre mandat », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.
Le 29 mars 2019, le Groupe d’experts sur le Soudan du Sud a présenté au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud un exposé sur le rapport final qu’il a soumis en application de l’alinéa e) du paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018).
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires a appelé le Conseil de sécurité, ce matin, à renforcer le respect de l’action humanitaire au Venezuela, tout en insistant sur la nécessité de séparer les objectifs politiques et humanitaires, au cours d’une réunion marquée par l’appel du Vice-Président des États-Unis à reconnaître le « Président Guaidó ».
Le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, la résolution 2464 (2019) prorogeant jusqu’au 24 avril 2020 le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions 1718, qui surveille l’application des sanctions imposées à la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Deux mois après la signature d’un accord de paix en République centrafricaine, le Conseil de sécurité s’est dit prêt, ce matin, à réexaminer l’embargo sur les armes imposé au Gouvernement centrafricain en vue de sa levée éventuelle, à supposer que les autorités du pays fassent avancer la réforme du secteur de la sécurité et la démobilisation des anciens membres de groupes armés.
À l’invitation de l’Allemagne, qui préside les travaux du Conseil de sécurité en avril, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a dressé un bilan alarmant de la crise mondiale des migrations forcées, laquelle ne serait toutefois pas « ingérable » selon lui.
Le 8 avril 2019, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1518 (2003) a approuvé le retrait des entités ci-après de la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs prévu aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.