Venu présenter la situation en Afrique centrale, le Représentant spécial du Secrétaire général pour cette sous-région, M. François Louceny Fall, a fait état au Conseil de sécurité de crises à la fois politiques et sécuritaires diverses et parfois transnationales, notamment des affrontements meurtriers entre pasteurs et agriculteurs.
En cours au Siège de l'ONU
Afrique
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, célébrée le 25 mai:
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, a indiqué ce matin au Conseil de sécurité que la Libye était sur le point de sombrer dans une guerre civile, qui risque de diviser le pays de manière irréversible. Il faudra des années pour réparer les dégâts déjà causés, à supposer que le conflit prenne fin dès maintenant, a souligné le Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL).
Alors qu’au cours des derniers mois, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo ont été les théâtres d’attaques, la « montée en puissance » de la Force conjointe du G5 Sahel a été clairement identifiée aujourd’hui au Conseil de sécurité comme un rempart à l’expansion des groupes terroristes qui essaiment dans la sous-région.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Dian Triansyah Djani (Indonésie):
Des chercheurs de l’UNICEF et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont contribué à un nouveau rapport qui indique que près d’un bébé sur sept est né avec un faible poids à la naissance, soit en dessous de 5,5 livres (2,49 kg). Près des trois quarts de ces enfants sont nés en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, mais le problème demeure également notable dans les pays développés.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’une série d’incidents sécuritaires graves ont interrompu cette semaine ses opérations à Butembo, en République démocratique du Congo (RDC), et dans les districts limitrophes. Après leur reprise, l’OMS s’attend à ce que la charge de travail de tests en laboratoire, associée à un accès restreint, entraîne une augmentation du nombre de cas répertoriés dans les prochains jours.
L’évaluation mondiale lancée aujourd’hui par la Plateforme intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) avertit qu’autour d’un million d’espèces sont menacées d’extinction, à un moment où la nature décline à un rythme sans précédent.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que la plupart des activités menées en réponse à Ebola, notamment l’engagement communautaire, les vaccinations et les enquêtes, ont été relancées à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Cela fait suite au ralentissement provoqué par l’attaque qui a tué un médecin camerounais, le docteur Mouzoko, et blessé deux autres personnes.
Les Nations Unies sont extrêmement préoccupées par la poursuite des accrochages et leurs impacts sur les civils en Libye. L’ONU continue de fournir un appui humanitaire et d’appeler à l’instauration de trêves humanitaires et d’un cessez-le-feu.