À l’occasion de sa première séance publique de l’année, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel présenter les activités de son Bureau (UNOWAS) et les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
En cours au Siège de l'ONU
Afrique
Les A3, les trois pays africains membres du Conseil de sécurité, ont prévenu, ce matin, que le Mali et le Burkina Faso constituent aujourd’hui les dernières digues contre l’expansion des groupes jihadistes vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, et qu’en cas de rupture de cette digue, « la déferlante terroriste » aurait l’occasion de contrôler les ports et les énormes potentiels économiques de la sous-région et d’y installer un califat islamique.
Le Secrétaire général se trouve aujourd’hui à Genève, en Suisse, où, il prendra demain la parole à l’ouverture du Forum mondial sur les réfugiés, qui est organisé conjointement par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) et la Suisse. Le Secrétaire général et le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, ont également l’intention de parler à la presse après la cérémonie d’ouverture.
Le Conseil de sécurité a réaffirmé, cet après-midi, sa résolution 2457 (2019) sur l’initiative « Faire taire les armes », et encouragé les États Membres à prendre une série de mesures pour mobiliser les jeunes et les inciter à faire taire les armes en Afrique d’ici à 2020.
Dans un éditorial publié aujourd’hui, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que des êtres humains sont à l’origine de la terreur qui empêche les agents de santé de dormir la nuit en République démocratique du Congo (RDC).
En présentant, cet après-midi, au Conseil de sécurité le rapport semestriel du Secrétaire général sur les activités du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du BRENUAC, M. François Loucény Fall, est allé droit à l’essentiel: de façon générale, a-t-il dit, la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale demeure « préoccupante ».
À l’approche de l’ouverture, à Madrid, de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) prévient que les émissions mondiales doivent être réduites de 7,6% chaque année au cours de la prochaine décennie pour atteindre l’objectif d’une augmentation de la température de 1,5°C établi dans l’Accord de Paris.
Plus de 8 600 enfants associés à des groupes armés ont été libérés en République centrafricaine entre 2016 et le milieu de l’année 2019.
Malgré de sérieux défis sécuritaires et humanitaires, la Somalie progresse, mais les avancées enregistrées doivent être confortées par la tenue des élections législatives en 2020-2021, ont reconnu, ce matin, les membres du Conseil de sécurité, lors d’une séance d’information avec le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM).
Devant le Conseil de sécurité, qui examinait cet après-midi le rapport du Secrétaire général sur la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel (FC-G5S), les intervenants ont présenté un tableau inquiétant de la détérioration de la sécurité dans la région.