La Cinquième Commission se saisit des incidences budgétaires de l’Accord sur l’utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones au-delà de la juridiction nationale
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, s’est saisie aujourd’hui des incidences budgétaires de l’« Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale » (A/78/L.41).
Le projet de résolution prévoit en effet la création d’une commission préparatoire qui se réunirait au Siège de l’ONU, sauf décision contraire, à des dates à déterminer pour préparer l’entrée en vigueur de l’Accord et procéder aux préparatifs de la première réunion de la Conférence des Parties à l’Accord, à l’issue de laquelle elle cesserait d’exister. La commission établirait un rapport final sur toutes les questions relevant de son mandat, qui serait présenté à la première réunion de la Conférence des Parties.
Toutefois, sans l’ordre du jour, le programme de travail, la forme, le nombre, la durée et la fréquence des réunions de la commission, il n’est pas possible, à ce stade, de présenter les prévisions de dépenses, indique le Secrétaire général, dans son état financier (A/C.5/78/29).
Ces éléments seront déterminés par la réunion d’organisation de trois jours que la commission devrait tenir, durant le premier semestre de cette année, pour un coût de 88 300 dollars, prévient le Secrétaire général, soit 79 600 dollars pour les services d’interprétation et la publication des documents dans les six langues officielles de l’ONU. Le montant restant de 8 700 dollars devrait aller aux services informatiques.
Dans ses commentaires, le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) annonce que si l’Assemblée générale adopte le projet de résolution, elle devra prier le Secrétaire général de trouver dans les crédits déjà ouverts ces ressources supplémentaires, faute de quoi les dépenses additionnelles devront être comptabilisées dans le rapport sur l’exécution du budget de 2024. Le CCQAB compte tout de même que le Secrétariat de l’ONU s’efforcera d’utiliser au mieux l’ensemble de ses capacités de traitement de la documentation à l’échelle mondiale afin que celles-ci puissent prendre en charge une plus grande part du volume de travail, chaque fois que possible.
Informé du fait que pour renforcer la Division des affaires maritimes et du droit de la mer du Bureau des affaires juridiques, cinq postes temporaires ont été créés le 1er janvier 2024, le CCQAB, qui prend acte des problèmes de liquidités auxquels fait face l’Organisation, espère que la mise en œuvre des mandats prescrits par l’Assemblée générale n’en sera pas affectée.
La Cinquième Commission, qui tient la majeure partie de sa reprise de session à huis clos, a prévu une autre séance publique mardi 19 mars, à partir de 10 heures, pour examiner, entre autres, les activités de la chaîne d’approvisionnement du Secrétariat de l’ONU.