Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats perpétrés en Afghanistan
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, le 22 avril, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, Mme Barbara Woodward (Royaume-Uni):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté la série d’attentats terroristes qui ont frappé l’Afghanistan le 21 avril 2022, dont un attentat perpétré contre la mosquée Seh Dokan, à Mazar-e-Charif, et un autre à Kondoz, tous deux revendiqués par l’État islamique-province du Khorassan (EIPK), entité affiliée à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech). Ces attentats, qui ont fait des dizaines de morts et de nombreux blessés, interviennent alors que des civils et des infrastructures civiles ont à plusieurs reprises été pris pour cible dans tout le pays récemment, touchant notamment les minorités religieuses.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice. Ils ont exhorté tous les États, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs, et quel que soit le lieu ou le moment où ils étaient perpétrés. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.