En cours au Siège de l'ONU

85e séance,
après-midi
AG/12428

L’Assemblée générale encourage l’ONU et l’Union interparlementaire à resserrer leur coopération

L’Assemblée générale a encouragé, cet après-midi l’Union interparlementaire (UIP) et l’ONU à resserrer la coopération au service de leurs objectifs communs, notamment en associant les parlementaires aux efforts déployés pour continuer de soutenir l’application des accords et des résolutions de l’Organisation. 

En adoptant sans vote la résolution intitulée « Interaction entre l’Organisation des Nations Unies, les parlements nationaux et l’Union interparlementaire », qui était présentée par le Portugal, l’Assemblée générale  encourage notamment l’UIP et les organismes de l’ONU à resserrer encore leurs liens de coopération avec les parlements nationaux et régionaux, en vue notamment de renforcer les capacités parlementaires, y compris pour ce qui est de l’allocation de ressources budgétaires à la réalisation du Programme 2030.  Elle les invite également à renforcer leur coopération en vue d’aider les gouvernements à mettre en place des politiques migratoires planifiées et bien gérées.

L’Assemblée générale demande en outre aux parlements nationaux, agissant avec le soutien de l’ONU et de l’UIP, de se coordonner davantage de sorte que leur riposte à la pandémie de COVID-19 soit axée sur l’être humain et donne accès, en toute égalité et sans discrimination à des médicaments essentiels, à des vaccins, à des moyens de dépistage et de diagnostic ainsi qu’à des équipements de protection individuelle et à du matériel médical, tout en veillant à ce que cette pandémie n’affecte pas de manière disproportionnée les femmes et les filles.

« Les programmes mondiaux ne peuvent être couronnés de succès sans le travail des parlements au sein desquels les résolutions des Nations Unies peuvent être transformées en loi nationale », a souligné le Président de l’Assemblée générale, M. Abdulla Shahid, tandis que l’Observateur de l’Union interparlementaire (UIP), a fait observer que les gouvernements ne pourraient pas s’acquitter de leur tâche sans l’appui des parlements. 

M. M.D Pacheco a par ailleurs insisté sur l’importance d’établir un dialogue interparlementaire, précisant que l’UIP s’attèle à cette tâche depuis le début du conflit en Ukraine.  Un groupe de travail a été créé pour trouver des solutions à ce qui s’apparente à un échec du dialogue et de la politique, et l’UIP enverra une délégation de haut niveau à Moscou et à Kiev pour promouvoir le dialogue entre les deux pays afin de faire émerger une solution à ce conflit, a-t-il notamment fait savoir. 

De son côté, la Fédération de Russie, appuyée par le Bélarus, a jugé inacceptable d’imposer des sanctions aux parlementaires, soulignant que les États qui organisent des événements internationaux sur leur territoire doivent donner aux élus la possibilité d’y participer et de présenter leurs points de vue sur une base non discriminatoire. 

On retiendra également l’intervention du Myanmar qui a souhaité que les Nations Unies et l’UIP continuent de renforcer leur engagement avec le Comité représentant Pyidaungsu Hluttaw qui a été formé avec des parlementaires élus lors des élections générales de novembre 2020.  L’UIP et de nombreux parlements dans le monde ont joué un rôle essentiel en soutenant les représentants légitimement élus du Myanmar, a indiqué l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale.

Au cours de cette séance, l’Assemblée générale a par ailleurs décidé de convoquer en 2022, à Genève, la deuxième session du groupe de travail à composition non limitée chargé de définir un ensemble d’engagements politiques devant constituer un nouveau cadre mondial qui permettra de remédier aux déficiences existantes dans la gestion des munitions tout au long de leur cycle de vie, suivi d’une troisième session qui se déroulera à New York.

L’Assemblée générale a également invité le Comité des pêches pour le centre-ouest du golfe de Guinée à participer aux travaux de l’édition 2022 de la Conférence sur les océans.

Enfin, elle a décidé de reporter l’examen de la question intitulée « Les diamants, facteur de conflits » et d’inscrire cette question à l’ordre du jour provisoire de sa soixante-dix-septième session.

L’Assemblée générale se réunira de nouveau jeudi 23 juin à partir de 10 heures.

INTERACTION ENTRE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES, LES PARLEMENTS NATIONAUX ET L’UNION INTERPARLEMENTAIRE (IUP)

Déclarations

M. ABDULLA SHAHID, Président de l’Assemblée générale, a insisté sur la crise complexe qui pèse sur l’existence humaine à commencer par la pandémie de COVID-19 et les conflits au Yémen, en Libye, en Palestine et en Ukraine.  Il a également cité les catastrophes naturelles, les événements météorologiques extrêmes, l’insécurité économique et la pression sur les chaînes alimentaires, ainsi que la prolifération des armes de destruction massive, et le terrorisme.  Notant que ces questions graves ne relèvent pas de la compétence d’un seul État ou d’une seule organisation, il a appelé à travailler en collaboration en tirant partie de l’énergie et de l’expertise de tous les États et parties prenantes, notant que les parlements jouent un rôle essentiel à cet égard. 

Il a indiqué que les programmes mondiaux ne peuvent être couronnés de succès sans le travail des parlements au sein desquels les résolutions des Nations Unies peuvent être transformées en loi nationale.  Les parlements aident également à transmettre les préoccupations des communautés locales.  Cette synergie est importante dans le contexte de crise majeure alimenté par les changements climatiques, la COVID-19, et les conflits, a-t-il indiqué, notant que ces problèmes s’alimentent les uns les autres et nécessitent des solutions sur le plan politique.  Les parlements permettent de relever tous ces défis et utiliser notre savoir-faire collectif qui nous permet de trouver la paix, de renforcer les démocraties et d’appuyer le bien-être économique de nos communautés.  Le Président s’est félicité de l’élargissement de la collaboration entre le système des Nations Unies, les organisations parlementaires et les parlements nationaux en dépit des défis posés par la pandémie.  Cette collaboration a été grandement facilitée par le travail très efficace de l’UIP dont les efforts doivent être renforcés plus avant, a-t-il dit.

M. ROBERT KEITH RAE (Canada) qui s’exprimait au nom des délégations du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, a déclaré que les parlements et les assemblées législatives sont des partenaires indispensables pour l’ONU, car ils ont notamment le pouvoir de ratifier les traités internationaux et d’établir les budgets nationaux et le financement requis pour le Programme 2030.  Les parlementaires sont responsables devant leurs électeurs et les citoyens et forment souvent la première ligne de défense contre ceux qui préféreraient l’isolement ou l’unilatéralisme face aux défis de notre époque.  Le représentant a ensuite encouragé les États Membres à renforcer la participation des parlementaires au sein de leurs délégations nationales prenant part aux activités des Nations Unies.  Parallèlement, il a incité les parlementaires à veiller à ce que les budgets nationaux fassent progresser la mise en œuvre du Programme 2030, de l’Accord de Paris, du Pacte mondial pour les migrations, de même que le paiement intégral et dans les délais prescrits des contributions aux Nations Unies, et de tout arriéré de paiement.  Les parlements devraient en outre renforcer leur rôle à l’égard de la promotion et de la protection des droits de la personne, y compris en surveillant les mesures et les politiques des gouvernements en matière de droits de la personne.  Enfin, le délégué a enjoint les Nations Unies à renforcer leur collaboration avec les parlementaires afin de faire respecter les engagements portant sur l’aide internationale au développement, le financement et l’allègement de la dette et la mobilisation des ressources afin de préserver la santé, les droits et le bien-être des personnes les plus touchées par les répercussions économiques de la COVID-19. 

Mme KAJAL BHAT (Inde) a estimé que l’UIP, par son attachement à la Déclaration universelle sur la démocratie et à la promotion de systèmes pluralistes et représentatifs de gouvernement, est un allié important des Nations Unies pour relever les défis auxquels est confrontée la communauté mondiale aujourd’hui.  En tant qu’organisation mondiale regroupant plus de 150 parlements nationaux, l’UIP a rendu d’excellents services au cours des deux dernières décennies en favorisant une cohérence et une interaction plus étroites avec l’ONU et ses activités, a-t-elle souligné, citant notamment la consolidation de la paix, les droits humains, l’égalité des sexes, le développement économique et social, le droit international et la protection des intérêts des pays les moins avancés.  Le rôle que l’UIP et ses membres jouent et devraient continuer à jouer dans les années à venir est particulièrement important pour cimenter une culture du multilatéralisme et un ordre international fondé sur des règles, a souligné la déléguée. 

M. CARLOS SEGURA ARAGON (El Salvador) a déclaré que la collaboration entre les Nations Unies et les parlements favorise la réalisation d’objectifs communs d’autant plus pertinents aujourd’hui dans le cadre de la pandémie de COVID-19.  Il a approuvé l’approche adoptée par le Secrétaire général dans son rapport, qui propose de renforcer les alliances au moyen d’une plus grande interaction entre les parlements, afin de parvenir à un multilatéralisme inclusif et efficace permettant l’actualisation des systèmes de gouvernance.  Le représentant a salué l’inclusion d’une « perspective parlementaire » au travail des Nations Unies et de la législation nationale aux accords internationaux tels que le développement durable et l’Accord de Paris.  Les parlementaires, a poursuivi le délégué, jouent un rôle important en traduisant des instruments multilatéraux en « réalités concrètes », notamment le renforcement de la participation des femmes à la vie politique et publique ainsi que l’élimination des barrières structurelles. 

M. FERNANDO DE LA MORA SALCEDO (Mexique) a indiqué que les parlementaires du monde entier se sont heurtés ces dernières années à des problèmes considérables découlant de la pandémie de COVID-19 et de ses répercussions économiques.  Les parlements nationaux sont des alliés importants de l’Assemblée générale, car c’est d’eux que dépend l’harmonisation entre la législation nationale et les traités auxquels ont adhéré les États, l’établissement de cadres juridiques permettant de mettre en œuvre le Programme 2030, ainsi que les lois pour protéger les droits humains et lutter contre les changements climatiques.  Le représentant a aussi salué la participation de parlementaires dans le processus de révision du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, l’adoption de la première déclaration de progrès du Forum d’examen des migrations internationales.  Le délégué a par ailleurs indiqué que le Mexique dispose d’une parité entre hommes et femmes au Parlement, mais qu’au niveau internationale, les femmes représentent uniquement 25,6% des parlementaires.  Il a appelé toutes les délégations à tenir dûment compte des recommandations du Secrétaire général sur la participation des femmes aux parlements nationaux. 

Mme EKATERINA MOZGOVAYA (Bélarus) a déclaré que face aux nombreux défis actuels, d’une complexité sans précédent, un dialogue non politisé et mutuellement respectueux, y compris par le biais de la diplomatie parlementaire, est peut-être le seul outil pour parvenir au compromis et à la solidarité.  Elle a appelé à approfondir et élargir l’interaction et le partenariat entre l’ONU, les parlements nationaux et l’UIP afin d’assurer la mise en œuvre du Programme 2030 notamment.  La contribution des parlementaires au renforcement de la démocratie, au maintien de la paix et de la sécurité est incontestable, a-t-elle souligné. 

Dans ce contexte, la représentante a jugé inacceptable d’appliquer des sanctions de quelque nature que ce soit à l’encontre des parlementaires.  Elle a appelé les États qui ont l’honneur d’accueillir des manifestations internationales sur leur territoire, y compris par l’intermédiaire de l’UIP, à garantir aux parlementaires de tous les États Membres un accès sans entrave et sur une base non discriminatoire pour assurer leur participation pleine et effective.  La déléguée a également affirmé qu’il est inadmissible de politiser les activités de l’UIP et de soumettre à l’examen de son assemblée des documents dont le but est de faire pression sur des États souverains et de répliquer des accusations infondées qui déforment la réalité.  De telles initiatives ne font qu’exacerber la confrontation et vont à l’encontre des valeurs de l’UIP qui cherche à trouver une compréhension mutuelle, à résoudre les différends et à renforcer la paix, a-t-elle estimé.

M. KYAW MOE TUN (Myanmar) a relevé que les parlements ont joué un rôle essentiel pendant la pandémie notamment en promulguant des législations d’urgence et budgétaires.  Il a appelé à renforcer l’engagement et les interactions entre le système des Nations Unies, l’UIP et les parlements nationaux dans le contexte post pandémie afin de mieux relever les défis de la mise en œuvre du Programme 2030. 

Rappelant que le Myanmar a connu un coup d’État militaire en 2020, le représentant a expliqué que depuis lors, la junte militaire illégale a commis des atrocités généralisées et systématiques contre la population, équivalant à des crimes contre l’humanité.  Il a rappelé que le peuple avait voté majoritairement en faveur de la Ligue nationale pour la démocratie dirigée par la Conseillère d’État Daw Aung San Suu Kyi.  Depuis, les parlementaires démocratiquement élus continuent néanmoins de représenter la volonté du peuple.  Cependant, a regretté le représentant, nombreux d’entre eux sont toujours détenus illégalement par l’armée et font l’objet de menaces et de confiscation de leurs biens.  Décrivant ce qui se passe actuellement au Myanmar comme une catastrophe humanitaire aggravée par un coup d’État militaire, il a souhaité que les Nations Unies et l’UIP continuent de renforcer la coopération et leur engagement avec le Comité représentant Pyidaungsu Hluttaw qui a été formé avec des parlementaires élus lors des élections générales de novembre 2020. 

M. MAXIM V. BIRYUKOV (Fédération de Russie) a déclaré que l’assemblée législative de son pays participe activement aux structures universelles et régionales, y compris l’ONU, notamment au moyen de contacts et de relations commerciales qui font partie intégrante de sa politique étrangère.  Il a noté avec satisfaction le rôle d’intermédiaire joué par l’UIP dans l’établissement de relations entre les parlements de différents pays et l’ONU, ce qui contribue au renforcement de la coopération internationale. 

Un échange de vues non politisé, respectueux et constructif entre parlementaires permet en effet de trouver des solutions pratiques afin de résoudre un large éventail de problèmes internationaux urgents, a fait valoir le représentant, en estimant que l’adoption par consensus de la présente résolution aura pour effet de renforcer le rôle des institutions parlementaires, la compréhension mutuelle et le dialogue entre les États.  Il a ensuite souligné qu’il est inacceptable d’imposer des sanctions aux parlementaires, jugeant essentiel que les États qui organisent des événements internationaux sur leur territoire donnent aux élus la possibilité d’y participer et de présenter leurs points de vue sur une base non discriminatoire. 

M. M.D PACHECO, Observateur de l’Union interparlementaire (UIP), a souligné que les gouvernements ne pourraient pas s’acquitter de leur tâche sans l’appui des parlements.  Les assemblées les obligent à respecter le principe de redevabilité et à répondre de leurs actes, des réussites et échecs au nom de leur peuple, a rappelé l’Observateur.  C’est aux parlements de suivre de près les faits et gestes du gouvernement en posant des questions, en préparant des auditions et en rédigeant des rapports indépendants et en dialoguant avec les électeurs.  Cependant, cette tâche de supervision est un combat difficile car de nombreux parlements manquent de ressources.  Pourtant, les parlementaires jouent un rôle essentiel pour ce qui est de l’adoption et de la mise en œuvre des déclarations et des résolutions qui sont adoptées à l’Assemblée générale.  En outre, il est important que l’ONU entretienne une bonne relation avec les parlements et l’Union interparlementaire. 

Le monde a besoin d’un dialogue interparlementaire comme un axe incontournable du système de gouvernance multilatérale de l’ONU, a enchainé l’Observateur renvoyant au conflit en Ukraine qui est un signe de l’instabilité du monde.  Cette instabilité prouve que l’on ne peut pas se fier uniquement aux gouvernements, et l’UIP avec ses 178 membres est en première ligne de l’organisation d’un dialogue interparlementaire depuis le début du conflit en Ukraine.  Ses membres ont créé un groupe de travail pour trouver des solutions à ce qui s’apparente à un échec du dialogue et de la politique, et l’UIP enverra une délégation de haut niveau à Moscou et à Kiev pour promouvoir le dialogue entre les deux pays afin de faire émerger une solution à ce conflit.  L’Observateur a également dit que pour lutter contre les effets pervers de la mondialisation qui affaiblit les gouvernements et les organisations multilatérales comme l’ONU, il faut un travail conjoint permettant de parvenir à la paix, à la démocratie et au développement.  Beaucoup reste également à faire pour renforcer le partenariat stratégique ONU-UIP qui va déjà dans la bonne direction, a-t-il ajouté. 

M. MARCUS BRAND, Directeur de programme Myanmar de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale, a expliqué qu’en tant qu’organisation intergouvernementale qui rassemble 34 États membres dédiés au renforcement de la démocratie, l’Institut soutient fermement la coopération parlementaire en tant qu’élément clef de l’aide à la démocratie.  Il a également parlé de l’importance des législatures pour faire progresser la paix et la sécurité, le développement durable et les droits humains.  L’efficacité des processus et des institutions parlementaires, en termes de représentation, de contrôle, d’élaboration des lois, de processus budgétaires, est au cœur de l’évaluation de la qualité de la démocratie, comme en témoignent les rapports et indices établis par l’Institut, a-t-il fait valoir.  Depuis 2019, l’organisation appuie la mise en œuvre d’INTER PARES, le programme phare de l’Union européenne pour le renforcement parlementaire, qui à ce jour facilite 15 partenariats entre les parlements des États membres de l’UE et les parlements partenaires du monde entier, a encore expliqué M. Brand.  Il a indiqué que l’Institut et l’UIP collaborent étroitement à la mise en œuvre de priorités communes, a-t-il précisé.  Il s’agit notamment de mettre la technologie numérique au service de l’innovation parlementaire et de créer des indicateurs permettant aux parlements d’évaluer et de renforcer eux-mêmes leur rôle fondamental en tant qu’institutions par excellence de la gouvernance démocratique. 

Se penchant sur la situation du Myanmar au lendemain du coup d’État, M. Brand a souligné que le Parlement sur place a continué de fonctionner dans des circonstances extraordinairement difficiles.  L’UIP et de nombreux parlements dans le monde ont joué un rôle essentiel en soutenant les représentants légitimement élus du Myanmar.  Cela souligne l’importance d’apporter protection et assistance aux parlements et aux parlementaires menacés, a estimé le Directeur qui a salué le leadership de l’UIP à cet égard. 

M. QAZI SHAUKAT FAREED, Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), a indiqué que l’APM, qui regroupe 27 nations de la région euro-méditerranéenne faisant partie de la communauté de l’UIP, adhère pleinement aux principes inclus dans la résolution.  Le parlementarisme constitue l’âme de la démocratie, a-t-il poursuivi, en se réjouissant de voir l’ONU et les États Membres reconnaître son rôle.  S’agissant des parlements et des parlementaires, il a noté que l’UIP a un rôle important à jouer pour aider les États Membres à appliquer les mesures prévues dans la résolution, tout comme les organes parlementaires régionaux qui facilitent l’échange d’informations, une meilleure coordination et des mécanismes de consultation.  L’APM a en outre un rôle stratégique essentiel à jouer pour promouvoir la paix et la sécurité, la protection de la démocratie et de l’état de droit, le développement durable, la lutte contre les changements climatiques et les droits humains, a-t-il ajouté. 

Explication de position

Suite à l’adoption de la résolution, la représentante de la Hongrie s’est dissociée du paragraphe 16 de la résolution qui fait référence au Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. 

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