Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste commis à Kaboul
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Zhang Jun (Chine):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vifs l’attentat terroriste atroce et lâche qui a été perpétré à Dacht-e-Barchi (Kaboul) le 8 mai 2021 près d’une école, faisant au moins 50 morts, dont de nombreuses filles, et plus de 150 blessés parmi les civils.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement afghan et ont souhaité aux personnes blessées un prompt et complet rétablissement.
Les membres du Conseil ont exprimé leur vive préoccupation face à la persistance d’un niveau élevé de violence et devant les conditions de sécurité en Afghanistan, en particulier face au nombre de victimes civiles, et souligné qu’il fallait une action soutenue pour mettre un terme à la violence et protéger les civils.
Les membres du Conseil ont réaffirmé le droit à l’éducation et sa contribution à l’instauration de la paix et de la sécurité et se sont déclarés gravement préoccupés par le nombre important d’attaques perpétrées ces derniers mois contre des écoles et des établissements d’enseignement en Afghanistan, ainsi que par les conséquences graves de ces attaques sur la sécurité des élèves et leur capacité d’exercer leur droit à l’éducation.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice. Ils ont exhorté tous les États à coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes autres autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs ou les auteurs et quel que soit le lieu ou le moment où ils étaient perpétrés. Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.