L’Assemblée générale entérine les plus de 70 décisions et résolutions adoptées tacitement depuis le 27 mars, en raison de la pandémie de COVID-19
Chose promise, chose due. L’Assemblée générale a tenu aujourd’hui sa promesse d’organiser, « dès que les circonstances le permettront », sa première réunion plénière en personne pour entériner les plus de 70 décisions et résolutions qu’elle a adoptées tacitement, entre le 27 mars et le 31 août, dont un texte sur la proclamation de la période 2021-2030, deuxième Décennie d’action pour la sécurité routière.
Le Président de l’Assemblée générale, M. Tijjani Muhammad-Bande du Nigéria, expédie ainsi les affaires courantes avant de passer le marteau, le 15 septembre prochain, à M. Volkan Bozkir, diplomate et ancien Ministre turc des affaires de l’Union européenne (AG/12250).
L’Assemblée a aussi élu 16 Vice-Présidents sur les 21 qui composent son bureau (AG/12253) lesquels, avec le Président, dirigeront les travaux « en format modifié » des réunions de haut niveau prévues entre le 21 septembre et le 2 octobre 2020: le soixante-quinzième anniversaire de l’ONU, le débat général, le Sommet sur la biodiversité, le vingt-cinquième anniversaire de la quatrième Conférence sur les femmes, et celle sur la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires (AG/12257).
Durant cette soixante-quinzième session, l’Assemblée poursuivra également les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité (A/74/L.88). Au nom des membres du G4 que sont l’Allemagne, le Brésil et le Japon, l’Inde a estimé que la décision de reprendre les négociations doit « capturer » les progrès accomplis dans les deux réunions convoquées plus tôt cette année. Parmi ces progrès, l’Inde a cité le « concert de soutiens » à la Position commune africaine, consacrée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte et aussi à la nécessité urgente d’insuffler un bon degré de transparence dans les négociations et d’y appliquer le règlement intérieur de l’Assemblée générale.
Nous sommes prêts, a affirmé la Chine, à poursuivre des négociations « patientes et élargies » pour parvenir à un consensus sur un train de mesures fondé sur les principes liés au statut d’Etat Membre. Entamer à la hâte la négociation d’un texte ou imposer un document unique ne saurait conduire au consensus et à l’unité. La Chine a espéré que chaque État Membre fera preuve de volonté politique et travaillera de manière constructive pour parvenir au consensus le plus large possible, dans l’intérêt commun des États et de l’ONU.
Les divergences sur le droit de veto et les catégories d’États membres, a renchéri l’Italie, au nom d’« Unis pour le consensus », ne pourront être surmontées que si l’on parvient à un accord général sur les principes qui sous-tendent la réforme même du Conseil de sécurité. C’est la raison pour laquelle, « Unis pour le consensus » maintient ses réserves sur le Document-cadre de 2015. Avec la souplesse nécessaire, les États Membres, a promis l’Italie, pourront parvenir à une réforme consensuelle et viable du Conseil de sécurité.
L’Assemblée générale a d’ailleurs reçu du Secrétaire général la liste des 67 questions qui devaient être rayés de l’ordre du jour du Conseil de sécurité mais qui y ont été maintenues pour une année supplémentaire (A/74/300). Elle a aussi pris note du Rapport annuel du Conseil (A/74/2).
La Géorgie a présenté la résolution sur la situation des déplacés et des réfugiés d’Abkhazie et de la région de Tskhinvali/Ossetie du Sud (A/74/L.89). Elle a insisté sur trois principes fondamentaux, à savoir le droit au retour des réfugiés et des déplacés, leurs droits patrimoniaux et le caractère inacceptable des changements démographiques. La résolution, a-t-elle dit, appuie les pourparlers de Genève et si elle parle d’un seul pays, elle reconnaît le fait que le déplacement forcé est un problème plus général. Il faut continuer, a pressé la Géorgie, à envoyer un message d’espoir aux victimes du déplacement forcé.
« Unilatérale, irresponsable et politisée », c’est par ces mots que la Syrie a qualifié l’initiative de la Géorgie. Elle a vu un texte qui veut empêcher la normalisation et les bonnes relations entre les peuples. Cette approche, s’est emportée la Syrie, met à mal les efforts internationaux pour résoudre les conflits. Les pourparlers de Genève sont le seul forum idoine, a-t-elle tranché, en conseillant aux États concernés de suivre « une approche réaliste pour une coexistence pacifique sur la base des réalités géopolitiques ».
Les auteurs de ce texte, a soupçonné la Syrie, veulent nous faire croire qu’ils parlent de questions humanitaires alors que leur véritable objectif est de détourner l’attention de la communauté internationale des causes profondes de la situation et de régler leurs comptes avec la Fédération de Russie, même au détriment de la paix. Le point de l’ordre du jour relatif aux conflits prolongés en Géorgie, en Ukraine, en Azerbaïdjan et en République de Moldova (GUAM) participe d’une approche « partiale et politisée » qui ne peut que compliquer la situation régionale, saper la confiance entre les parties et compromettre l’aide humanitaire, a estimé la Syrie. Regrettant que les délégations ne soient plus capables de dialoguer en toute confiance, la Syrie a déclaré: Cette maison doit être notre maison à tous, loin de la polarisation et des pressions économiques, financières, politiques et militaires. Ce podium ne saurait devenir un outil pour creuser les divergences.
Nous voyons, a acquiescé la Fédération de Russie, des efforts pour exercer une pression sur les « États souverains » que sont l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Ce texte, a-t-elle prévenu, ne peut qu’avoir un impact « délétère » sur les discussions de Genève et accroître les tensions entre les habitants de ces deux pays. La Géorgie devrait cesser ses attaques, emprunter la voie de la coexistence pacifique et étudier les dossiers humanitaires de façon constructive, a conseillé la Fédération de Russie, avant de demander une mise aux voix qui a abouti à l’adoption de la résolution par 84 voix pour, 13 voix contre et 78 abstentions.
L’Assemblée a ensuite tourné son attention sur la résolution du Groupe des 77 et la Chine, relative aux progrès accomplis dans la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (A/74/L.68/Rev.1). Au nom de l’Union européenne, l’Allemagne a présenté un amendement consistant à supprimer le terme « coopération gagnant-gagnant » et tout terme similaire, au motif qu’il s’agit d’une approche fondée sur les gains économiques au détriment du développement des communautés. L’Union européenne, a expliqué l’Allemagne, tient à la vision, consacrée dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de la justice et de l’état de droit. La vision, a-t-elle insisté, c’est celle d’un développement axé sur l’être humain et celle où tous les citoyens sont impliqués dans la prise des décisions socioéconomiques, politiques et environnementales. L’Union européenne, a prévenu l’Allemagne, ne peut adhérer à un modèle de développement qui ferait fi de ces principes.
L’amendement européen a été rejeté par 113 voix contre, 51 voix pour et 5 abstentions et la résolution, adoptée par 132 voix pour, 31 voix contre et 16 abstentions. Reprenant la parole, l’Allemagne a promis que l’Union européenne continuera à placer l’Afrique au centre de ses efforts de coopération au développement. L’Union européenne étant la deuxième contributrice de l’aide publique au développement (APD) sur le continent, l’Allemagne a énuméré les programmes mis en œuvre, en particulier pendant la pandémie de COVID-19, soulignant l’importance d’une coopération fondée sur la transparence, l’ouverture et le respect des droits de la personne.
Nous avons hâte, a-t-elle affirmé, de participer, au mois d’octobre, au vingt-sixième Sommet Union européenne-Union africaine. C’est à cause de ses liens étroits entre « continents voisins » que l’Union européenne, a avoué l’Allemagne, est déçue du refus du Groupe des 77 de tenir compte de ses observations et de sa réticence à reconnaître des principes qui ne sont ni universellement agréés ni consacrés par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ou l’Agenda 2063 de l’Union africaine, « L’Afrique que nous voulons ».
Le Royaume-Uni s’est également décrit comme un fervent partisan du développement de l’Afrique, comme en témoigne son statut de « plus grand investisseur du G7 sur le continent ». Il s’est donc dit déçu que sa « grande souplesse » pendant la négociation de la résolution ait laissé indifférent le Groupe des 77. Nous ne pouvons accepter, a-t-il martelé, un concept qui va à l’encontre d’une coopération au développement fondée sur des principes. Nous espérons que le Groupe des 77 reviendra sur sa position, a conclu un Royaume-Uni, « grand partenaire engagé des pays africains ».
À son tour l’Inde, qui s’est vantée de son modèle de coopération avec l’Afrique, axé sur la demande, le renforcement des capacités et les priorités nationales, a rejeté le terme de « coopération gagnant-gagnant », au motif qu’il n’a pas de « définition internationale ». Pour les mêmes raisons, les États-Unis ont dit avoir voté contre la résolution, malgré « leur attachement » à leur partenariat avec l’Afrique, comme en attestent les initiatives « Afrique prospère » ou le programme « Femmes, développement, prospérité ». Les États-Unis ont rejeté un texte « émaillé lignes rouges ».
Les Nations Unies, ont-ils martelé, doivent respecter le mandat des processus dont celui de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). De plus, les appels à un transfert « forcé » des technologies auront pour conséquence d’étouffer créativité. Par ailleurs, quelle est la définition internationale du terme « flux financiers illicites »? Et si le Chili a confessé son intention de se doter d’une législation assurant des migrations sûres, ordonnées et régulières, les États-Unis ont, avec la Hongrie et le Brésil, fustigé la mention du Pacte de Marrakech auquel ils ne sont pas parties. Ils ont aussi rejeté celle de l’Accord de Paris sur le climat duquel ils se sont retirés et la promotion de l’avortement comme méthode de contraception qu’ils ne sauraient accepter.
Le Japon s’est dit convaincu que seuls des partenariats multipartites et multisectoriels permettront de reconstruire en mieux après la pandémie. Il s’est donc dit attristé de n’avoir pu appuyer la résolution, avant que la Suisse n’espère, pour l’année prochaine, un « résultat plus équilibré ». La « coopération gagnant-gagnant », a rétorqué la Chine, est bien connue. C’est un concept consensuel repris dans le Programme 2030 et c’est la pierre angulaire des efforts visant à combler le déficit de développement.
Dans un monde caractérisé par le protectionnisme et l’unilatéralisme, a poursuivi la Chine, la « coopération gagnant-gagnant » est la seule voie et il est regrettable que certains pays, pour servir leurs propres intérêts, se livrent à la « diffamation politique ». Une telle politisation des questions de développement ne peut que saper les efforts internationaux en faveur du Programme 2030. La Chine a d’ailleurs annoncé que les pays africains seront les premiers à bénéficier du vaccin contre la COVID-19 qu’elle est en train de développer. Elle a aussi annoncé des mesures d’allègement de la dette en faveur de l’Afrique.
Au nom de l’Union européenne, l’Allemagne a opposé les mêmes arguments à la résolution sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique (A/74/L.69.Rev.1). Ici aussi l’amendement européen visant à supprimer toute référence au terme « coopération gagnant-gagnant » a été rejeté par 115 voix contre, 50 voix pour et une abstention. La résolution a été adoptée par 130 voix pour, 31 voix contre et 18 abstentions.
L’Allemagne a une nouvelle fois réitéré l’intention de l’Union européenne à poursuivre sa coopération avec l’Afrique, avant de répéter son opposition à des termes qui ne sont pas « définis universellement » dans les documents relatifs à la coopération. Nous avons contacté nos partenaires pour parvenir à un consensus qui doit renforcer et non éroder les règles auxquelles nous avons tous souscrits, a-t-elle insisté. La Hongrie, la Libye et le Brésil ont rappelé leur rejet de toute mention au Pacte de Marrakech auquel ils ne sont pas parties. Le Chili est revenu sur ses efforts en faveur des migrations sûres, régulières et ordonnées et les États-Unis ont renvoyé l’Assemblée à leur explication de vote précédente.
L’Inde s’et enorgueillie de son titre de « plus grande contributrice aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies », avant de rejeter une nouvelle fois le terme « coopération gagnant-gagnant » et son idéologie politique sous-jacente qui ne saurait contribuer à la paix. Qui gagne? Quelqu’un gagne-t-il deux fois? Que veut dire « avenir partagé reposant sur l’humanité que nous avons en commun »? L’inde a dit s’en tenir à l’Agenda 2063, « L’Afrique que nous voulons » et a promis de veiller à ce que « l’Afrique gagne ». Le terme « coopération gagnant-gagnant » a aussi été rejeté par l’Australie, qui a voulu que l’on renonce à l’idée d’introduire des « concepts nationaux » dans les résolutions de l’ONU, et par la Nouvelle-Zélande, qui s’est dite fermement engagée à rester un partenaire fiable de l’Afrique.
Le Japon a lancé les mêmes appels et le Canada s’est dit déçu que ces deux résolutions importantes, qui jouissaient d’une longue tradition du consensus, aient dû être mises aux voix. Il a regretté les « occasions ratées » qui auraient pu aboutir à un texte consensuel. C’est la troisième fois depuis 2018 que l’Assemblée générale vote sur ces textes, a rappelé la Chine. L’humanité, s’est-elle expliquée, vit dans une communauté qui a un avenir commun. Tout le monde devrait donc appuyer le multilatéralisme et donner un rôle plus important à l’ONU. Voilà pourquoi le concept de « coopération gagnant-gagnant » est important. Un avenir partagé, a martelé, est la condition sine qua non du développement.
Or certains pays recherchent plutôt à donner la priorité à leurs intérêts égoïstes: avec moi vous prospérez, contre moi vous perdez. En conséquence, la coopération internationale est en péril et la croissance mondiale ralentit, s’est inquiétée la Chine qui a plaidé pour « l’appropriation africaine » des efforts de développement. Certes mais la « coopération gagnant-gagnant » n’est pas un concept universel, a rétorqué le Royaume-Uni.
Lasse de ce débat, la Chine a conseillé aux délégations de relire la résolution A/70/L.1 que l’Assemblée générale a adopté, le 18 septembre 2015, sur le Programme 2030 dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement annoncent leur décision « de se consacrer collectivement à la recherche d’un développement véritablement mondial et d’une « coopération gagnant-gagnant ». Depuis lors, a avoué le Royaume-Uni, nous sommes de plus en plus inquiets par ce que recouvre ce terme et c’est la raison pour laquelle nous nous y opposons aujourd’hui.
Jusqu’ici, compte tenu des « circonstances extraordinaires » imposées par la pandémie de COVID-19 et de la nécessité pour elle de continuer de prendre « les décisions essentielles relatives à l’Organisation », l’Assemblée adoptait ses textes par « la procédure d’approbation tacite » qui autorise son Président à faire circuler auprès de tous les États Membres les projets de décision et de résolution. Si dans les 72 heures qui suivent, aucune objection n’est faite, le texte est considéré comme adopté, avant d’être entériné par la procédure normale en plénière « dès que les circonstances le permettront » (74/544). Aujourd’hui le Liechtenstein a tenu à répéter que ces dispositions ne modifient en rien le règlement intérieur de l’Assemblée générale et de ses Commissions. Le « droit souverain » des États Membres de proposer des textes reste intact. Les consultations au sein du Bureau de l’Assemblée ne donnent à ce dernier aucun pouvoir supplémentaire par rapport à ceux prévus par l’Assemblée elle-même, a tranché le Liechtenstein.
Toujours en raison de la pandémie de COVD-19, l’Assemblée a modifié sa procédure relative à la tenue d’élections au scrutin secret. Elle a ainsi autorisé ses six grandes commissions (AG/12255) à appliquer les dispositions pour l’élection des membres non permanents du Conseil de sécurité et celle des membres du Conseil économique et social (ECOSOC) lesquelles ont été organisées simultanément, sans plénière (AG/12247). Outre l’élection de 18 membres de l’ECOSOC, l’Assemblée a fait entrer au Conseil de sécurité l’Irlande, l’Inde, le Kenya, le Mexique et la Norvège (AG/12250).
Face à la pandémie, l’Assemblée ne s’est pas contentée de modifier ses procédures internes, elle a ouvert, le 10 juillet dernier, sa toute première session extraordinaire, depuis quatre ans, pour affiner les mesures contre la COVID-19 (AG/12255). Parmi la vingtaine de décisions et de résolutions qu’elle a adoptées entre le 27 mars et le 14 mai, l’Assemblée a approuvé des textes intitulés « solidarité mondiale dans la lutte contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) » et « coopération internationale visant à assurer l’accès mondial aux médicaments, aux vaccins et au matériel médical pour faire face à la COVID-19 ». Dans ce lot, l’Assemblée a reporté une dizaine de conférences internationales dont le quatorzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale, la quatrième Conférence des zones exemptes d’armes nucléaires ou encore la Conférence des Nations Unies visant à appuyer la réalisation de l’objectif 14 de développement durable (AG/12244).
Le septième examen biennal de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies a également été reporté à la prochaine session (AG/12245), tout comme la Session extraordinaire sur la lutte contre la corruption (AG/12248 et A/74/L.87). Les Jeux Olympiques et paralympiques de Tokyo étant eux aussi reportés en 2021, l’Assemblée a réaffirmé son attachement à la trêve olympique (AG/12253).
L’Assemblée dont plusieurs résolutions viennent des recommandations de sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires (AG/12244 et AG/12254), a adopté le budget de 12 opérations de maintien de la paix (AG/12252) et choisi le Chinois Zhang Wei pour remplacer au Comité des contributions, son compatriote Lin Shan, démissionnaire, dont le mandat expire le 31 décembre 2020 (AG/12249). Mme Suzuki Yoriko, du Japon, entre, quant à elle, au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), dotée d’un mandat qui expire le 31 décembre 2022 (74/402 B). L’Assemblée a aussi adopté les recommandations du Comité spécial des opérations de maintien de la paix étalées sur 165 paragraphes et 44 pages (AG/12251).
Parmi ses derniers textes, l’Assemblée en a adopté un sur l’amélioration de la sécurité mondiale (A/74/L.86) dans laquelle elle fait sienne la Déclaration approuvée lors de la troisième Conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière, qui s’est tenue à Stockholm les 19 et 20 février 2020, et proclame 2021-2030, deuxième Décennie d’action pour la sécurité routière, avec pour objectif de réduire d’au moins 50% le nombre de morts et de blessés sur les routes entre 2021 et 2030.
L’Assemblée tiendra une autre séance demain, vendredi 4 septembre, à partir de 10 heures, pour entériner les toutes dernières décisions et résolutions.