Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur les attaques terroristes en Afghanistan
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’août, Mme Joanna Wronecka (Pologne):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’odieux et lâche attentat terroriste perpétré le 31 juillet 2019 contre un autobus rempli de civils qui voyageait sur la route Kandahar-Hérat dans l’ouest de l’Afghanistan, lequel a fait au moins 34 morts et plus d’une douzaine de blessés.
Les membres du Conseil ont également condamné dans les termes les plus énergiques les diverses attaques terroristes qui ont eu lieu en Afghanistan au cours de la semaine écoulée, notamment le 25 juillet dans les provinces de Kaboul, de Takhar et du Nangarhar et le 29 juillet à Kaboul – attaques qui ont fait de nombreux morts et blessés, dont beaucoup de civils.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement afghan et ont souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient organisés, financés ou commandités devaient être amenés à en répondre et traduits en justice, et ont exhorté tous les États à coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes autres autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.