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SC/13458

RDC: le Comité des sanctions du Conseil de sécurité examine le rapport final du Groupe d’experts et encourage le dialogue avec les États de la région

Le 27 juillet 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a organisé, à l’intention des États Membres, une réunion d’information sur le rapport final du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (S/2018/531).  La réunion a eu lieu comme suite au paragraphe 31 de la résolution 2360 (2017), par lequel le Conseil invitait le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés.

À la réunion, le Coordonnateur du Groupe d’experts a donné un aperçu des conclusions du rapport final.  Il a d’abord souligné l’émergence de plusieurs tendances en ce qui concerne les activités des groupes armés à la suite de l’échec de la mise en œuvre intégrale de l’Accord politique global et inclusif signé à Kinshasa le 31 décembre 2016.  Il a aussi expliqué que les transferts transfrontaliers de ressources naturelles (notamment d’or), d’armes et de munitions continuaient dans l’est de la République démocratique du Congo.  Il a également fait état de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui se poursuivaient, en insistant sur les violences commises contre des civils dans tout le pays et sur les cas de viols en série.  Enfin, il a cité plusieurs des principales recommandations du rapport, notamment celle qui concernait le fait que la République démocratique du Congo devait mettre fin à l’impunité des forces de sécurité impliquées dans le trafic de ressources naturelles ou la collaboration avec des groupes armés.

Après l’exposé du Coordonnateur, plusieurs États de la région qui avaient été invités – à savoir la République démocratique du Congo, le Burundi, la République-Unie de Tanzanie et l’Ouganda – ont fait des déclarations comme suite au rapport final et rendu compte des efforts d’exécution respectifs qu’ils faisaient à l’échelle nationale.  Le représentant de la République démocratique du Congo a mis l’accent sur les mesures prises par le Ministère de la défense pour améliorer la collecte de données sur les stocks d’armes légères et de petit calibre ainsi que les conditions de sûreté et de sécurité de l’entreposage de l’équipement militaire.  Le représentant de l’Ouganda a réaffirmé que son pays soutenait le Groupe d’experts et était prêt à collaborer avec lui pour les questions relatives au mandat du Comité.

Les membres du Comité ont engagé le Groupe d’experts et les États de la région à poursuivre le dialogue.  Ils ont souligné qu’il importait de renforcer la coopération entre les parties prenantes nationales et internationales pour garantir l’application effective des sanctions.

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