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Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 20 juin 2018

   (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Fédération de Russie

Le Secrétaire général était à Moscou aujourd’hui où il s’est entretenu avec le Président Vladimir Putin.

Plus tôt dans la journée, il a été reçu par sa Sainteté Kirill, Patriarche de Moscou et de tous les Russes, avec qui il a discuté, entre autres, des inégalités sociales et de la nécessité d’aider les plus pauvres d’entre nous.

Le Secrétaire général a aussi assisté au match Maroc-Portugal de la Coupe du monde de football.

Demain, il s’entretiendra avec le Ministre russe des affaires étrangères, M. Sergey Lavrov, avant de rejoindre les chefs des agences onusiennes installées à Moscou pour commémorer le soixante-dixième anniversaire de la présence de l’ONU dans le pays.  Dans l’après-midi, il devrait faire une déclaration au Club Valdaï de Moscou.

Yémen

La semaine dernière, les partenaires humanitaires ont fourni une aide d’urgence à près de 5 600 personnes qui fuyaient les combats à Hodeidah.  Les partenaires répondent rapidement aux besoins des nouveaux déplacés à Hodeidah et dans les provinces voisines.

Il est impératif que le personnel humanitaire ait un accès rapide, sûr et sans entrave pour agir au fur et à mesure que les besoins évoluent avec les combats.  Il est tout aussi impératif que les gens aient accès à l’assistance dont ils ont besoin.

L’ONU rappelle les parties à leur obligation, en vertu du droit international humanitaire, de faciliter un accès rapide aux personnes et de protéger les civils et les infrastructures civiles.

L’Envoyé spécial, M. Martin Griffiths, a achevé sa visite à Djedda et poursuit ses négociations avec les parties.

Syrie

Les agences humanitaires se disent préoccupées par les informations sur une escalade de la violence dans la province de Daraa dans le sud de la Syrie, laquelle met en danger les civils et oblige des centaines de familles à fuir.

Les hostilités auraient donné lieu à quelques restrictions de mouvement et à des déplacements du nord de la province de Darra, au Rif Quneitra.

L’ONU appelle une nouvelle fois les parties à prendre les mesures nécessaires pour préserver la vie des civils, faciliter la liberté de mouvement et protéger les infrastructures civiles, comme l’exigent le droit international humanitaire et les droits de l’homme.

Réfugiés

Dans un message, le Secrétaire général déclare que nous devons tous penser à ce que nous pouvons faire de plus pour apporter de l’aide.  La réponse commence par unité et solidarité.

Le Secrétaire général ajoute qu’il est profondément préoccupé de voir de plus en plus de situations où les réfugiés ne reçoivent pas la protection dont ils ont besoin et à laquelle ils ont droit.

Le Secrétaire général rappelle que, cette année, le pacte mondial sur les réfugiés sera présenté à l’Assemblée générale.  Le pacte offre la voie à suivre et reconnaît les contributions que les réfugiés font aux sociétés qui les accueillent.

L’histoire des réfugiés est une histoire de résilience, de persévérance et de courage et la nôtre doit être une histoire de solidarité, de compassion et d’action, a dit le Secrétaire général.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’aujourd’hui les maires de plus de 50 villes dans le monde, dont Amsterdam, Barcelone, Berlin, Los Angeles, Manchester, Mexico, New York, Sao Paulo ou encore Sydney, ont appelé, ensemble, les autorités et les municipalités à se joindre à eux pour accueillir et intégrer des réfugiés dans leurs communautés.

L’initiative Cities#WithRefugees souligne le rôle de plus en plus important que les villes jouent dans l’accueil des réfugiés dans le monde.

Forêts

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le HCR ont lancé un nouveau manuel pour contribuer à la restauration des forêts dans les zones vers lesquelles les gens en fuite s’installent et où la lourde dépendance au bois de chauffe met les forêts et les zones boisées en danger.

Par exemple, au camp de Bidibidi en Ouganda, l’un des camps de réfugiés les plus grands au monde, la consommation annuelle du bois de chauffe était estimée à 300 000 tonnes en 2017.

À ce rythme, les réserves en bois de chauffe dans cette zone ne dépasseront pas trois ans, sans compter le prix élevé d’une destruction totale de la forêt.    

 

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