SC/12687-AFR/3523

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste commis à Gao (Mali)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Olof Skoog (Suède):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attaque barbare perpétrée à Gao le 18 janvier 2017 contre le camp du Mécanisme opérationnel de coordination, qui a fait des dizaines de morts et a été revendiquée par le groupe terroriste Al-Mourabitoun.  Ils ont souligné que cet attentat terroriste avait visé des membres des Forces de défense et de sécurité maliennes et des groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, désignés pour participer à des patrouilles de sécurité mixtes dans le cadre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Les membres du Conseil ont adressé leurs condoléances les plus sincères aux familles des victimes ainsi qu’au Gouvernement malien.

Les membres du Conseil ont demandé au Gouvernement malien d’ouvrir rapidement une enquête sur cette attaque et d’en traduire les auteurs en justice.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.  Ils ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme odieux, ainsi que ceux qui les financent et les commanditent.  Ils ont fait valoir que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposent le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.

Les membres du Conseil ont rappelé que tous les actes de terrorisme sont des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils sont perpétrés.  Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces contre la paix et la sécurité internationales que constituent les actes terroristes.

Les membres du Conseil ont condamné tout acte visant à compromettre le processus de paix au Mali.  Ils ont réaffirmé leur détermination à aider le peuple et le Gouvernement maliens ainsi que les groupes armés signataires à mettre pleinement en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

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