Le Secrétaire général se félicite de l’adoption d’une mesure pionnière pour prévenir l’augmentation des émissions du secteur de l’aviation internationale
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
Le Secrétaire général se félicite de l’adoption, aujourd’hui, par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), de la première mesure basée sur le marché pour prévenir une augmentation rapide des émissions de dioxyde de carbone du secteur de l’aviation internationale. Avec l’adoption de ces nouvelles règles de l’OACI, les gouvernements conviennent, pour la première fois, d’un mécanisme de réduction des émissions issues de l’industrie aérienne.
Les nouvelles règles permettront de réduire, à compter de 2020, les émissions de dioxyde de carbone d’aéronefs commerciaux transportant des personnes ou des marchandises par le biais d’un mécanisme de compensation du carbone, qui sera volontaire jusqu’en 2027. Le Secrétaire général félicite les nombreux pays, dont les deux plus grands émetteurs du monde -la Chine et les États-Unis-, qui se sont engagés à adhérer au nouveau système dès son lancement en 2020. Les émissions de gaz à effet de serre en provenance du secteur de l’aviation sont en croissance rapide, le nombre de vols dans le monde entier devant doubler dans les 15 prochaines années, alors qu’ils représenteront un quart de toutes les émissions d’ici à 2050.
Les nouvelles règles de l’OACI ont été adoptées un jour après que l’Accord de Paris a franchi les deux paliers nécessaires à son entrée en vigueur, et représentent le dernier d’une série d’efforts multilatéraux positifs pour réduire les risques de changements climatiques dangereux.
Le Secrétaire général se félicite de cette première étape importante pour limiter les émissions de carbone du transport aérien et appelle à un renforcement des normes d’émissions le plus rapidement possible, conformément à l’impératif scientifique pour l’action. Il encourage les gouvernements à saisir la prochaine occasion majeure, au cours de ce mois, de réduire les émissions mondiales en appuyant un amendement au Protocole de Montréal pour diminuer les hydrofluorocarbures, un gaz à effet de serre puissant de courte durée.