En cours au Siège de l'ONU

SC/12208-AFR/3307

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats terroristes perpétrés à Ouagadougou (Burkina Faso)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Elbio Rosselli (Uruguay):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques les attentats terroristes perpétrés à Ouagadougou (Burkina Faso) le 15 janvier 2016, qui ont fait au moins 29 morts et de nombreux blessés et ont été revendiqués par Al Mourabitoune, un groupe terroriste affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique.  Ils ont exprimé leurs très sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement du Burkina Faso, ainsi qu’à tous les gouvernements des pays dont les ressortissants ont été pris pour cibles lors de ces attentats, et ont souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Les membres du Conseil ont exprimé leur solidarité avec le Burkina Faso et les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme et souligné la nécessité d’intensifier l’action menée aux niveaux régional et international pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, lequel peut déboucher sur le terrorisme.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constituait une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient financés.  Ils ont souligné que les responsables de ces meurtres devaient répondre de leurs actes et vivement engagé tous les États à coopérer activement avec l’ensemble des autorités compétentes en l’espèce, comme ils y étaient tenus par le droit international et les résolutions du Conseil.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient commis.  Ils ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont souligné la nécessité de prendre des mesures pour prévenir et réprimer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes mêmes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).

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