Cinquante-troisième session,
6e & 7e séances – matin & après-midi
SOC/4827

La Commission du développement social souligne que créer des emplois décents en grand nombre serait la clef d’une victoire durable contre la pauvreté et les inégalités

Pour de nombreux participants à la table ronde organisée ce matin par la Commission du développement social, la création d’emplois décents serait le moyen le plus judicieux de faire reculer la pauvreté de manière durable, et elle permettrait d’autonomiser les plus démunis, ralentissant et réduisant ainsi de manière substantielle et durable les inégalités.

La table ronde portait sur « les contributions du développement social à la transition entre les Objectifs du Millénaire pour le développement et les objectifs de développement durable », et elle a permis aux participants de noter que la croissance économique ne se traduit pas automatiquement par une amélioration du statut et du bien-être social de toutes les couches de la population et qu’elle ne saurait donc être considérée comme le premier but à atteindre en matière de développement durable.  Des panélistes ont ainsi constaté que les pays qui ont les meilleurs systèmes de protection sociale sont aussi ceux qui ont le mieux résisté à la crise économique.

Les débats ont permis à la plupart des intervenants de souligner de manière quasi consensuelle que la création d’emplois décents est un objectif incontournable à réaliser si on veut vivre dans un monde de calme, de paix et de prospérité durable pour tous.  À cet égard, ils ont mis en exergue le fait que nous vivons aujourd’hui dans un contexte où, à travers le monde, 758 millions de personnes gagnaient au cours de l’année 2014 écoulée moins de 2 dollars par jour.

C’est une situation intenable quand on sait que, d’autre part, le chômage des jeunes reste beaucoup plus élevé que celui des adultes, et que la proportion des femmes ayant un emploi est de loin inférieure à celle des hommes, les revenus de ces femmes étant aussi moins élevés que ceux de leurs homologues de sexe masculin à niveau égal de compétence ou de responsabilité.  Certains intervenants ont souhaité que les nouveaux emplois créés soient non seulement décents, mais aussi en priorité « verts », car les emplois verts sont écologiquement propres et permettront de sauvegarder la planète, en plus de valoriser l’inclusion sociale de leurs détenteurs.

Dans l’après-midi, les délégations ont poursuivi le débat général de la Commission en parlant notamment de la situation des personnes âgées, des jeunes, des personnes handicapées, et de la place de la famille dans le monde actuel et dans celui que la communauté internationale espère voir naitre dans un avenir proche grâce à la mise en œuvre et la promotion du nouveau programme de développement pour l’après-2015.  Les déclarations, articulées autour du thème: « Examen des plans et programmes d’action pertinents des organismes des Nations Unies concernant la situation de certains groupes sociaux », ont permis aux intervenants de faire un bref bilan des résultats atteints aujourd’hui en matière de promotion du bien-être des personnes du troisième âge, de celles vivant avec un handicap, des jeunes et des femmes.  Le débat a également permis à certains orateurs d’esquisser une vision de ce que pourrait être l’avenir pour ces groupes si des plans pertinents sont mis en œuvre et certains engagements et promesses tenus.

Les représentants des États Membres et les délégués d’organisations non gouvernementales (ONG) ont plaidé pour l’établissement d’un monde où règne l’inclusion et dans lequel la solidarité est de mise entre tous les membres de la société.  Ils ont aussi émis le vœu de voir ces diverses questions, relatives au développement social, figurer en bonne place dans le programme de développement pour l’après-2015, avec une considération et une importance égales à celles accordées aux questions économiques, financières et environnementales.

La Commission poursuivra ses travaux en séance publique lundi, le 9 février, à 15 heures.  Elle tiendra un dialogue avec la Rapporteuse spéciale sur les droits des personnes handicapées du Conseil des droits de l’homme, avant de poursuivre son débat général.

SUITE DONNÉE AU SOMMET MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET À LA VINGT-QUATRIÈME SESSION EXTRAORDINAIRE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (E/CN.5/2015/2)

Table ronde: « Questions nouvelles: contributions du développement social à la transition entre les Objectifs du Millénaire pour le développement et les objectifs de développement durable »

La Directrice de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), Mme SARAH COOK, qui assurait l’animation de cette table ronde, a salué les grandes avancées suscitées par la mise en œuvre des programmes relatifs à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).  Elle a regretté néanmoins que ces avancées n’aient pas été faites dans une perspective promouvant la cohésion et la synergie entre les trois piliers du développement durable, à savoir ses aspects économique, social et environnemental.  Elle a invité les panélistes à s’exprimer en proposant des voies et moyens de réconcilier les piliers économique et social notamment, en vue de favoriser l’inclusion sociale, à la fois au niveau de chaque pays et dans le monde entier.     

Prenant la parole, M. GABRIEL RIVERA CONDE Y CASTANEDA, Chef de la cellule des projets stratégiques à la présidence de la République du Mexique et Président du Comité spécial technique sur les systèmes d’information des OMD au Mexique, a dit que son pays a connu des avancées économiques notables, et qu’il est désormais un pays exportateur de produits manufacturés, même si, a-t-il regretté, d’énormes inégalités sont visibles dans le pays.  Il a notamment relevé que les populations autochtones notamment, qui vivent dans les régions du centre, du sud et du sud-est du pays, sont les plus démunies.  Il s’est ensuite félicité de la réalisation par le Mexique, avant l’échéance prescrite, de certains des 8 OMD, y compris celui relatif à la réduction de moitié du nombre des pauvres qui vivent avec moins de 1,5 dollar par jour.  Il a souligné que 7,2 millions de personnes vivent dans des conditions de pauvreté extrême au Mexique, et que le Gouvernement a mis en place des mesures pour faire face à cette situation.  Il a par exemple évoqué le lancement d’un programme de lutte contre la faim, afin de fournir des denrées alimentaires aux plus démunis, notamment dans les zones rurales.  Il a enfin noté que le Mexique collabore avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), afin de favoriser davantage d’inclusion sociale après 2015.

M. GEORG FISCHER, Directeur des analyses, de l’évaluation, des relations extérieures et Directeur général de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion à la Commission européenne, a indiqué que le Président de la Commission européenne a l’intention de proposer un programme économique au Parlement européen qui va placer la création d’emplois comme priorité majeure au centre des efforts à déployer.  Il a justifié cette approche par le fait que 24 millions de gens parmi les populations de l’Union européenne n’ont pas d’emploi, dont 9 millions ont été répertoriés après le déclenchement de la crise économique de 2008.  Il a également relevé que 120 millions d’Européens sont considérés comme pauvres et vivent en marge de la société.  Il a précisé que le chômage est inégalement réparti entre les régions de l’Union européenne, avec plus de chômeurs dans les pays du sud que dans ceux du nord.  Il a en revanche salué le fait que durant la crise qui a commencé en 2008, le chômage des femmes a diminué, ainsi que celui des séniors.  M. Fischer a estimé ensuite que la création d’emplois décents serait le moyen le plus judicieux de traiter de la pauvreté de manière durable.  Il a enfin souligné que les pays ayant les meilleurs systèmes de protection sociale sont ceux qui ont le mieux résisté à la crise économique.

Mme LAURA MARIA CRACIUNEAN, Enseignante de droit à l’Université Lucian Blaga à Sibiu, en Roumanie, a noté que l’expérience de la mise en œuvre des programmes visant la réalisation des OMD a laissé voir qu’il y a eu des lacunes en matière de protection et de promotion des droits de l’homme qui n’ont pas été prises en compte, notamment en ce qui concerne les droits sociaux et culturels.  Elle a expliqué que contrairement aux droits civils et politiques, dont l’exercice s’impose de fait, les droits sociaux et culturels sont quant à eux le plus souvent tributaires de la volonté du pouvoir politique.  Elle a salué le fait que ces deux catégories de droits aient été prises en compte par les objectifs de développement durable (ODD), ajoutant qu’il serait judicieux qu’ils soient considérés à la fois comme des moyens à utiliser et des objectifs à atteindre.  Elle a notamment préconisé que le processus de mise en œuvre des ODD puisse intégrer les principes comme ceux de la non-discrimination, de l’égalité de tous et du respect de la dignité humaine. 

M. RAYMOND TORRES, Directeur du Département de la recherche à l’Organisation internationale du Travail (OIT), a pour sa part salué le fait que les mutations du monde de l’emploi dans les pays en développement aient fait apparaitre une classe moyenne toujours plus importante, même si, a-t-il regretté, le secteur formel occupe une place réduite dans l’économie de ces pays.  Il a expliqué que les emplois décents y sont concentrés dans les zones urbaines, et que le développement économique et social de ces pays passera par le renforcement du secteur agricole dont la productivité devrait être améliorée.  M. Torres a en outre relevé que 758 millions de personnes, en 2014, gagnaient moins de 2 dollars par jour à travers le monde, et que le chômage des jeunes demeure le plus élevé, tandis que la proportion des femmes ayant un emploi est de loin inférieur à celle des hommes, et que leurs revenus sont aussi plus bas que celui des hommes à niveau égal de compétence ou de responsabilité.  Il a par ailleurs prôné une diversification et une plus grande intégration économique au niveau régional, expliquant par exemple que l’Afrique échange quatre fois plus de biens avec les autres continents que ne le font ses pays entre eux.  Il a aussi plaidé pour le renforcement du dialogue social, en tenant compte des réalités de chaque pays, mais également en s’appuyant sur les normes établies par l’OIT.

M. ELLIOT C. HARRIS, Directeur du Bureau de New York du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a souligné qu’une croissance inclusive est possible si elle se déroule dans les secteurs économiques dans lesquels les pauvres travaillent et tirent leurs revenus.  Il a déclaré que les politiques économiques qui protègent l’environnement sont plus à même de promouvoir l’inclusion sociale et le développement durable, insistant ensuite sur la nécessité de lier les indicateurs économiques à la préservation des écosystèmes, en vue d’avoir une croissance véritablement durable.  M. Harris a expliqué en outre que les inégalités sont également visibles dans le contexte de l’exploitation des ressources environnementales.  Il a noté que les plus riches sont ceux qui exploitent le plus ces ressources, détruisant parfois l’environnement, alors que les plus pauvres sont toujours ceux qui souffrent le plus des conséquences de la dégradation de l’environnement.  Il a estimé que cette injustice, qui se vit à l’échelle de la planète, pourrait être rectifiée si les pays développés acceptaient le principe du transfert des technologies propres et non polluantes aux pays en développement, notamment dans le cadre de l’initiative de la banque des technologies qui est l’une des recommandations phares du Programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés (PMA). 

Débat interactif

Au cours du débat interactif, le représentant de l’Union européenne a demandé comment faire pour que les investissements dans les capacités humaines, tant de fois évoqués au niveau international, soient intégrés au niveau national.

La représentante de l’Arménie a pour sa part a fait remarquer que les migrations et les déplacements des populations à travers l’Europe et le reste du monde sont dues au fait qu’une minorité infime de privilégiés profite de la croissance, au détriment de la majorité de la population mondiale.  À sa suite, le représentant du Chili, déplorant les inégalités qui se creusent à l’intérieur et entre les pays, a estimé que « le vrai bonheur passe par la solidarité ».

La représentante d’une organisation non gouvernementale (ONG) canadienne a demandé quel était l’élément le plus important entre les concepts de valeur économique et de valeur sociale.  Elle a déploré le fait que certains biens précieux, comme la vie humaine, ne sont pas quantifiés ni mesurés par l’« économie traditionnelle ».  Elle a également regretté que le modèle économique en vigueur dans le monde favorise le travail gratuit de la gent féminine, notamment en Europe, où règne, a-t-elle estimé, une réalité qu’elle a appelée « l’europatriarcat » pour nommer la domination des hommes dans l’économie.

Une déléguée d’une ONG chrétienne s’est inquiétée de la propension à la militarisation de la société.  Elle a fait part de son désarroi face aux milliards de dollars dépensés pour l’achat d’armements, même quand cela n’est pas justifié, a-t-elle relevé.  Elle a ainsi expliqué que les armes nucléaires, qui prolifèrent, ne devraient pourtant pas exister, au vu de leurs conséquences néfastes sur l’environnement quand elles sont utilisées, et compte tenu de leur dangerosité potentiel pour la survie de l’humanité.

M. TORRES, de l’OIT, a déclaré que seulement 5% des emplois mondiaux actuels relèvent du secteur formel.  Il a plaidé aussi afin que les employés du secteur informel aient une meilleure représentativité dans le cadre des débats relatifs à l’emploi décent et à l’inclusion sociale.  Il a en outre noté que le renforcement de la dimension sociale du développement passe par la mise en place d’institutions publiques solides pour sa promotion.

M. FISCHER, de l’Union européenne, a partagé ce point de vue, ajoutant que ce sont les gouvernements qui doivent lutter contre le chômage.  Il a en plus précisé que ce combat passe par une éducation et une formation professionnelle de qualité.  Il a aussi relevé que certains chômeurs sont victimes de leur trop grande qualification, tout en reconnaissant que la plupart des chômeurs sont ceux qui n’ont que peu ou pas du tout de formation qualifiante.

Selon M. HARRIS, du  PNUE, la création d’emplois décents ne peut se faire sans tenir compte des emplois dits « verts », car ceux-ci sont écologiquement propres et permettront de sauvegarder la planète, en plus de valoriser l’inclusion sociale.

Examen des plans et programmes d’action pertinents des organismes des Nations Unies concernant la situation de certains groupes sociaux (A/70/61–E/2015/3, E/CN.5/2015/4* et E/CN.5/2015/5)

 

i) Programme d’action mondial concernant les personnes handicapées

 

ii) Règles pour l’égalisation des chances des handicapés

 

iii) Programme d’action mondial pour la jeunesse

 

iv) Plan d’action international de Madrid de 2002 sur le vieillissement

 

v) Questions, politiques et programmes relatifs à la famille

 

Le débat général de la Commission du développement social s’est poursuivi cet après-midi avec l’intervention la représentante de la Lettonie, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne.  Elle a relevé que la stratégie 2010-2020 de l’Union européenne sur le handicap vise à autonomiser les personnes vivant avec un handicap, afin qu’elles puissent bénéficier de tous leurs droits.  En 2014, a-t-elle noté, plus de 50 projets d’autonomisation des personnes handicapées ont été menés dans 31 pays de l’Union européenne, le montant total des budgets engagés s’élavant à 17 millions d’euros.  Elle a en outre indiqué que tous les 28 pays de l’Union européenne ont mis en place des programmes idoines de formation des jeunes dans le but de faciliter leur insertion professionnelle et lutter de ce fait contre le chômage ambiant.  La représentante a également noté que l’Union européenne a mis en place des politiques et des mesures destinées à faciliter la vie aux personnes âgées, qui sont une tranche de population dont la proportion ne cesse de croître dans l’Union européenne.  Elle a par ailleurs souligné que les actions menées par l’Union européenne améliorent le sort des familles, et qu’elles ont des effets positifs sur les familles, qu’elles que soient les formes qu’elles revêtent aujourd’hui, a-t-elle précisé, avant d’émettre le vœu de voir émerger un programme de développement pour l’après-2015 véritablement transformatif et tourné vers un développement durable.

 

Le représentant de l’Équateur, qui a pris la parole au nom de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), a estimé que la faim et la pauvreté sont parmi les pires violations des droits de l’homme.  Il a souligné que les États Membres de la CELAC se sont engagés à éradiquer la pauvreté et à parvenir au développement durable.  Il a ensuite prôné le renforcement de l’inclusion sociale, notamment en démocratisant l’accès à certains biens et services sociaux de base tels que l’électricité, l’eau, l’éducation de base, ou encore les services d’assainissement.  Il a affirmé que la CELAC a constamment œuvré à la promotion des droits des populations autochtones et des personnes d’ascendance africaine, tout comme elle le fait pour d’autres groupes vulnérables.  Le représentant a en outre déclaré que 12% de la population de la CELAC souffre d’au moins un handicap, ce qui représente environ 66 millions de personnes vivant dans la région.  La CELAC prône par conséquence l’intégration des questions liées au handicap, de manière transversale, dans le prochain programme de développement pour l’après-2015, a dit le représentant.  Il a par ailleurs souhaité que ce programme soit construit à partir des fondations édifiées grâce à la réalisation des OMD, et qu’il intègre les dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable.  Il a enfin insisté sur l’importance de la culture comme catalyseur du développement durable, notamment par la capacité qu’elle a de favoriser la réduction des inégalités sociales.

 

Les représentants des États Membres et les délégués d’organisations non gouvernementales (ONG) se sont ensuite succédé pour évoquer les situations dans lesquelles vivent certains groupes sociaux souffrant d’exclusion sociale.

 

La plupart des intervenants ont relevé que la question fondamentale qui affecte toutes les sociétés est celle de la pauvreté, qui engendre les inégalités quand elle n’en est pas la résultante.  Ils ont ainsi suggéré que cette question soit au centre des priorités internationales au cours de la période de l’après-2015.  Ils ont également plaidé en faveur du respect des droits des personnes vivant avec un handicap, et pour la lutte contre toutes les formes de discrimination dont elles sont victimes.  

 

La jeunesse a été également au centre des déclarations faites cet après-midi.  Un certain nombre d’orateurs ont relevé que les jeunes souffrent d’un déficit de participation à la vie sociale et politique, en plus de souffrir d’un taux de chômage très souvent supérieur à celui des adultes.  Des solutions ont été proposées pour pallier à cette situation, notamment en leur dispensant une éducation et une formation de qualité et en leur offrant des emplois décents après leur formation.  Des microcrédits pourraient également leur être accordés pour les encourager à créer des entreprises.

 

Le Plan d’action international adopté en 2002 à Madrid de 2002 contre le problème posé par le vieillissement a été plusieurs fois mentionné cet après-midi.  De nombreux appels ont été lancés en faveur de la mise en place de politiques et de programmes de défense et de promotion des droits des personnes âgées, qui sont très souvent mises à l’écart des sociétés auxquelles elles avaient pourtant consacré toute leur énergie durant leur période productive.  Leur exclusion des personnes du troisième âge a retenu l’attention de la majorité des intervenants qui ont souligné que cette tranche de la population est appelée à croître et, qu’elle mérite de ce fait qu’on lui porte toute l’attention nécessaire.

 

La famille a de nouveau été reconnue comme étant l’unité de base de la société par tous les intervenants.  Un grand nombre d’entre eux ont émis le vœu de voir un plus grand partage des tâches domestiques au sein des foyers, dans une perspective d’autonomisation des femmes et de promotion de l’égalité des sexes.  Certains participants ont salué le lancement, en septembre dernier, d’une campagne des Nations Unies intitulée « LuipourElle », qui vise à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

 

 

 

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