Comité de l’information: la Secrétaire générale adjointe affirme que le multilinguisme est une priorité pour le DPI
La Secrétaire générale adjointe à la communication et à l’information, Mme Cristina Gallach, s’est attachée, ce matin, devant le Comité de l’information, à reprendre certaines des questions et des observations qui avaient été formulées par des États Membres dans le cadre de son débat général, en assurant en particulier que le multilinguisme était une priorité du Département de l’information (DPI).
Mme Gallach a ainsi souligné le rôle clair du DPI dans le travail essentiel de l’ONU, à savoir la promotion du développement, le renforcement des droits de l’homme et la lutte contre l’intolérance, le renforcement de la paix et de la sécurité internationales et l’amélioration de la réponse humanitaire aux populations en crise.
La question du multilinguisme, soulevée par nombre de délégations, représente « une priorité pour le Département », a assuré la Secrétaire générale adjointe. « Nous en tenons compte dans l'ensemble de nos planifications et prises de décision afin que nous soyons en mesure d’atteindre un public aussi large que possible », a-t-elle dit.
En ce qui concerne les sites Internet qui relèvent de sa propre compétence, le DPI « reste fermement attaché à la production de contenus dans les six langues officielles en respectant les principes de l'accessibilité pour les personnes handicapées ».
D’une manière générale, a expliqué Mme Gallach, le Département « veille à ce que l’ensemble de ses plateformes de médias d’information, qu'elles soient traditionnelles ou sociales, soient aussi multilingues que possible ».
« Les efforts déployés par le Département pour identifier les moyens de produire des communiqués de presse dans les six langues officielles se poursuivent », a-t-elle ajouté, en précisant qu’à la suite de consultations au sein du Comité du programme et de la coordination et, conformément au texte de son cadre stratégique, « le Secrétaire général a demandé des ressources pour des communiqués de presse dans les six langues officielles ».
Cette demande s’inscrit, a-t-elle dit, dans une « proposition plus large de ressources » afin que le DPI puisse répondre, tout en restant dans un cadre de prudence et d’efficacité financière, à des demandes d’États Membres.
Le Département s’efforce en outre d’initier des partenariats en vue de développer ses capacités multilingues, a—t-elle indiqué, en faisant état des liens établis avec des universités en Chine et en Espagne pour la traduction de contenus. Des accords semblables avec des universités et des établissements d’autres pays et d’autres langues sont activement recherchés, a-t-elle ajouté.
Au sujet des médias sociaux, le DPI travaille avec le Bureau des technologies de l’information et des communications pour lancer une base de données répertoriant les comptes de l’ONU dans toutes les langues.
La Secrétaire générale adjointe a insisté sur l’importance du soutien apporté par les États Membres aux centres d’information des Nations Unies. Ils sont, a-t-elle fait observer, des collaborateurs essentiels des équipes de pays, œuvrant avec un large éventail de partenaires pour lancer des rapports, promouvoir des campagnes, appuyer les visites de hauts responsables de l’ONU et entretenant des relations très étroites avec les médias locaux.
Mme Gallach a, par ailleurs, relevé l’intérêt manifesté par plusieurs délégations, y compris celles des principaux pays fournisseurs de contingents, dans le travail important entrepris par le DPI dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales.
Elle a ainsi cité la contribution du Département dans la planification des opérations de maintien de la paix de l’ONU et l’évaluation des activités d’information sur le terrain. La collaboration du DPI avec le Bureau des affaires de désarmement sur plusieurs questions a également été soulignée.
Sur la question de Palestine, le DPI est pleinement engagé dans la mise en œuvre du mandat qui lui avait été confié par la résolution 69/22 de l’Assemblée générale du 25 novembre 2014, y compris à l’égard du matériel audiovisuel et enquêtes menées dans la région par des journalistes. « Nous étudions les moyens les plus pratiques pour mettre en œuvre le mieux possible les dispositions de la résolution », a affirmé Mme Gallach.
La Secrétaire générale adjointe a, d’autre part, mis l’accent sur les références faites par des délégations à la Bibliothèque Dag Hammarskjöld, laquelle, à ce jour, a numérisé dans les six langues officielles près de 300 000 documents comprenant près de trois millions de pages. Elle travaille en collaboration avec la Bibliothèque des Nations Unies à Genève qui, elle, a numérisé près de 100 000 documents.
Ces textes sont accessibles en ligne sur le système de documentation officielle des Nations Unies, a-t-elle dit, en précisant que l’on estimait à 17 millions le nombre de documents imprimés devant encore être numérisés dans les collections de la Bibliothèque des Nations Unies, dont environ quatre millions sont considérés comme particulièrement importants et font actuellement l’objet d’une numérisation systématique.
La prochaine séance publique du Comité de l’information sera annoncée ultérieurement dans le Journal des Nations Unies.