Deuxième partie de la reprise de session,
42e séance – après-midi
AG/AB/4159

La Cinquième Commission prévoit des crédits supplémentaires de 80,3 millions de dollars pour la Mission des Nations Unies au Mali, déjà dotée de 895 millions de dollars

La Commission chargée des questions administratives et budgétaires (Cinquième Commission) a recommandé à l’Assemblée générale d’engager des dépenses d’un « montant total maximum » de 80 336 300 dollars (quatre-vingt millions trois cents trente-six mille trois cents dollars) pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), en vue de couvrir l’exercice d’un an allant du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015.

Ces dépenses s’ajoutent aux 895 534 000 dollars déjà approuvés pour la même période selon les termes de la résolution 68/259 B de l’Assemblée générale, indique la résolution qui est adoptée cet après-midi sans vote.  Si elle suit les recommandations de la Cinquième Commission, l’Assemblée générale priera le Secrétaire général de « continuer de surveiller la situation de trésorerie de la Mission » et de lui faire rapport à ce sujet, à titre exceptionnel, durant la partie principale de sa soixante-dixième session.

La Mission au Mali a été créée par le Conseil de sécurité en avril 2013, et son mandat a été prorogé jusqu’au 30 juin 2015.

Au cours de la brève séance de travail tenue par la Commission cet après-midi, le représentant de l’Afrique du Sud, s’exprimant au nom du Groupe des 77 et la Chine (G77), a pris la parole au titre des questions diverses pour parler du financement du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) dont le mandat judiciaire s’achèvera en décembre 2015.  Après cette date, a-t-il rappelé, toutes les affaires pendantes ou en appel seront transmises au Mécanisme appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et l’ex-Yougoslavie, le « Mécanisme résiduel », tandis que le Tribunal n’accomplira plus que les activités administratives liées à la liquidation de son mandat.

Soulignant l’importance des questions administratives et budgétaires liées à ce Tribunal, le représentant du G77 a demandé qu’elles soient traitées séparément.  Il n’a donc pas voulu que l’on examine les éléments administratifs du Tribunal en même temps que le financement du Mécanisme résiduel.  « Le Groupe espère que le Secrétaire général continuera à présenter un budget distinct pour le TPIR tant que la liquidation de celui-ci ne sera pas terminée », a-t-il dit, et ce, afin de garantir la transparence et la reddition de comptes.

Son homologue du Togo, s’exprimant au nom du Groupe des États d’Afrique, s’est associé à ces remarques en ajoutant qu’il appuyait le budget du TPIR pendant la période de liquidation et en soulignant l’importance que revêtent la mémoire institutionnelle et les compétences du personnel du Tribunal.

Enfin, le Président de la Cinquième Commission a informé les délégations que le Bureau de la Commission allait publier rapidement le programme de travail pour les jours à venir.  Alors qu’on arrive à la mi-juin, nous allons redoubler d’efforts pour avancer sur les points à l’ordre du jour de la Commission, a-t-il dit en espérant que les délibérations seraient terminées rapidement.

La prochaine réunion officielle de la Cinquième Commission sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.

 

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