Conseil économique et social: le Forum de la jeunesse présente sa contribution au programme de développement pour l’après-2015
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Conseil économique et social
Session de 2014 3 juin 2014
Forum de la jeunesse 2014
matin & après-midi
CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL: LE FORUM DE LA JEUNESSE PRÉSENTE SA CONTRIBUTION
AU PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR L’APRÈS-2015
Le Forum de la jeunesse a rendu public, cet après-midi au Conseil économique et social (ECOSOC), l’Appel mondial pour la jeunesse, document* grâce auquel cette instance onusienne réunissant des jeunes du monde entier entend contribuer à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.
Alors qu’il reste moins de 500 jours avant l’expiration de la date butoir que s’est fixée la communauté internationale pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les États Membres se concertent déjà sur le choix et la définition des prochaines cibles mondiales de développement –les objectifs de développement durable– en s’efforçant de tirer les leçons apprises lors du processus précédent.
L’une de ces leçons a amené les États Membres à tenir compte de l’avis des jeunes, qui sont 1,8 milliard à travers le monde et demandent, par le biais de ce Forum, d’avoir voix au chapitre sur des décisions intergouvernementales qui auront un impact certain sur leur avenir et celui de leur génération, une volonté dont s’est félicité le Président de l’ECOSOC, M. Martin Sajdik.
L’Appel mondial pour la jeunesse s’appuie sur cinq priorités thématiques identifiées par plus de 1,3 million de jeunes: l’accès à l’éducation, l’emploi décent et le partenariat, la santé, la bonne gouvernance, la paix et la stabilité.
Réunis à l’initiative de l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, M. Ahmad Alhendawi, des organisations de jeunes ont travaillé, de janvier à mai 2014, de concert avec des entités des Nations Unies, pour définir les cibles proposées, avec la participation de 1 700 autres ONG qui ont été consultées par le biais de MyWorld2015, qui est une plateforme de « crowdsourcing ». Ce dernier est lui-même un principe qui consiste à s’appuyer sur de larges réseaux d’internautes pour réaliser une enquête.
Vice-Président du Forum européen de la jeunesse, M. Lloyd Russel-Moyle a déclaré qu’il ne fallait pas répéter les erreurs commises dans la Déclaration du Millénaire, agréée en 2000 et qui portait création des OMD. Dans ce document, à la confection duquel les jeunes n’ont pas pris part, a-t-il rappelé, les jeunes n’étaient mentionnés qu’une seule fois. « Aujourd’hui, les jeunes doivent être inclus dans le programme de développement pour l’après-2015, sans quoi ils se sentiraient trahis », a-t-il mis en garde.
Se félicitant de constater que les nouveaux objectifs de développement durable sont négociés avec la participation de la jeunesse, M. Russel-Moyle a déclaré à cet égard que « notre rôle est parfois d’enfoncer les portes pour les ouvrir, parfois de construire quand les politiques adoptées sont en deçà de nos espoirs ». Il a plaidé pour que le Forum sur la jeunesse, qui se réunit chaque année pendant deux jours, devienne une instance permanente des Nations Unies.
Les signataires de l’Appel mondial sur la jeunesse invitent donc les États Membres à incorporer huit objectifs dans le programme de développement pour l’après-2015. L’Appel estime que tout d’abord, il faut garantir l’accès universel des jeunes à un enseignement primaire et secondaire de qualité et un accès équitable à l’enseignement supérieur, mais aussi s’assurer que tous les jeunes acquièrent des compétences reconnues leur ouvrant l’accès au marché du travail.
Ensuite, il faut élargir l’accès des jeunes au travail décent, aux moyens de subsistance et à l’entrepreneuriat. Le document présenté aujourd’hui demande également une participation inclusive des jeunes aux processus de prise de décisions, à la gouvernance et à la consolidation de la paix.
Il est également demandé aux gouvernements d’améliorer la « santé physique, sociale et mentale des adolescents et des jeunes », et de promouvoir des comportements sains en vue de réduire les risques de maladies non transmissibles et de toxicomanie. L’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits à la procréation, en particulier pour les adolescentes, fait également l’objet d’un objectif à part entière.
Autres préoccupations relayées auprès des États Membres à travers l’Appel: la promotion des droits fondamentaux et l’égalité entre les sexes et l’élimination de toutes les formes de violence et de discrimination à l’égard des adolescents et des jeunes, y compris à l’égard des adolescentes et des jeunes femmes. Le document prône enfin le renforcement de la collecte et de l’analyse des données sur les adolescents et les jeunes.
S’il a remercié les jeunes présents de leur contribution au Forum, le coprésident du Groupe de travail ouvert de l’Assemblée générale sur le programme de développement pour l’après-2015, M. Csaba Körösi, a jugé impératif que les pays se dotent de « plans nationaux de mise en œuvre à tous les niveaux de gouvernance » pour concrétiser les objectifs revendiqués aujourd’hui par la jeunesse. « Votre participation, a-t-il lancé aux jeunes, sera indispensable dans ce cadre, comme elle l’a été dans l’élaboration de ce document. »
L’Appel mondial sera présenté aux membres de l’ECOSOC lors de sa session de juillet 2014.
* La version définitive de ce document sera mise en ligne ultérieurement.
« #YOUTH2015: BÂTIR LEUR VISION D’AVENIR »
Table ronde 4: sessions de travail sur l’après-2015
Déclaration liminaire
M. LLOYD RUSSEL-MOYLE, Vice-Président du Forum européen de la jeunesse, a souligné la responsabilité qu’a chacun, notamment les jeunes, de se montrer à la fois critique et ami des Nations Unies, des gouvernements, des municipalités et de leurs propres organisations. Il a rappelé les propos tenus par une représentante du caucus des jeunes qui remarquait que les jeunes s’efforcent d’observer le processus aux Nations Unies, alors qu’il arrive que ce processus manque de transparence et de caractère démocratique. « Nous ne devons pas nous faire museler », a dit M. Russel-Moyle. Il a regretté en outre que les jeunes ne soient mentionnés qu’une seule fois dans la Déclaration du Millénaire. À la Conférence des Nations Unies sur le développement durable « Rio+20 », tenue en 2012, a-t-il rappelé, les jeunes étaient présents toute la nuit auprès des négociateurs des textes finaux pour les soutenir dans leur tâche.
En ce qui concerne le programme de développement pour l’après-2015, qui doit être arrêté dans moins d’un an, il a demandé que les jeunes y soient inclus, sans quoi ils se sentiraient trahis, a-t-il mis en garde. Il a expliqué que, contrairement aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui avaient été établis par des technocrates aux Nations Unies, les objectifs de développement durable sont négociés avec la participation des jeunes. « Parfois notre rôle est d’enfoncer les portes pour les ouvrir, parfois il est difficile de construire quand les politiques adoptées sont en deçà de nos espoirs », a ajouté M. Russel-Moyle. Il a invité les jeunes à négocier de façon ferme dans cet objectif. « Nous avons besoin de veiller à ce que le Forum sur la jeunesse devienne une instance permanente », a-t-il aussi argué.
Session a): « Jeunesse: bâtir leur vision d’avenir au-delà de 2015 »
M. PRATEEK AWASTHI, analyste technique des adolescents et des jeunes au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), qui animait cette session, a rappelé que bien que tous les jeunes désirent un avenir durable, ils courent cependant 2 fois plus de risque de souffrir de la pauvreté. « Nous ne sommes pas seuls », a-t-il cependant remarqué, citant notamment la présence de l’ECOSOC et celle de l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse. Il a indiqué que des consultations menées avec plus de 1 700 organisations de jeunes avaient permis de lancer l’Appel mondial pour la jeunesse, qui contient plusieurs cibles.
M. DOUG COURT, Coordonnateur adjoint du Sommet mondial sur la jeunesse BYND 2015 (UIT), a présenté la plateforme qui permet d’inclure la voix des jeunes dans les préparatifs de la conception du programme de développement pour l’après-2015, appelée « 250 Top Concepts Word Cloud of all Platform Content ». Parmi les 250 principaux concepts, qui se déclinent chacun en plusieurs mots clefs, il a parlé notamment des « clouds (nuages) » sur l’éducation, sur l’emploi et l’entrepreneuriat, sur la santé, et sur la gouvernance. Ce dernier, par exemple, a une convergence avec d’autres concepts, comme l’éducation. Nous essayons de trouver les plus grands dénominateurs communs entre les différents domaines, a-t-il expliqué.
Le modérateur de la session a présenté l’Appel mondial pour la jeunesse, élaboré dans le cadre du Partenariat mondial pour la jeunesse dans le programme de développement pour l’après-2015 (#GPY2015) et ses différents domaines d’action. En ce qui concerne l’éducation, l’Appel insiste sur l’accès des jeunes à l’éducation et sur les budgets alloués à ce secteur. Il couvre l’enseignement à tous les niveaux, notamment primaire et maternel, ainsi que tertiaire. Le document met en outre l’accent sur la formation des enseignants, a indiqué M. Court. Pour le secteur « emploi et entrepreneuriat », l’Appel prévoit notamment les possibilités de formation continue, ainsi qu’un appui aux jeunes entrepreneurs, qui leur est prodigué en particulier en leur facilitant l’accès aux services financiers. Pour ce qui est du domaine de la santé, l’Appel met l’accent, entre autres, sur la sécurité routière, les maladies non transmissibles et les maladies mentales. Sur la question « paix et sécurité personnelle », le texte insiste sur l’élimination de la violence, ainsi que sur celle des mariages forcés et précoces. Enfin, au titre du volet « gouvernance et participation », l’Appel encourage à financer des politiques transversales sur la jeunesse. Il demande aussi un meilleur accès des jeunes aux technologies de l’information et de la communication.
Lors du bref dialogue qui a suivi cette présentation, une jeune représentante des jeunes du Bangladesh a indiqué que, dans son pays, l’idée de la participation des jeunes aux prises de décisions est encore nouvelle. Elle a appelé à en faire plus pour aller dans ce sens. Un autre jeune, venant du Nicaragua, a demandé au Forum de la jeunesse et à l’ECOSOC d’appuyer la Déclaration de Bali, adoptée lors du Forum mondial de la jeunesse organisé par l’ONU. Il a aussi parlé du Consensus régional de Montevideo, qui demande notamment aux États et autres acteurs de parvenir à une définition plus claire des droits sexuels.
Un jeune du Niger a, pour sa part, mentionné la rencontre organisée dans son pays en 2013, intitulée « Les jeunes du Niger au cœur du développement post-2015 ». Il a ainsi expliqué que ces jeunes avaient déjà commencé le combat en abordant toutes les questions sur lesquelles on est en train de débattre aujourd’hui. Sur la question des technologies, il a demandé de relier davantage ces outils avec l’agriculture, pour que les jeunes s’embarquent plus volontiers dans cette voie. Au niveau de l’éducation, il a remarqué que certains craignent désormais, au vu de ce qui s’est passé au Nigéria, d’envoyer les jeunes filles à l’école. Il a par ailleurs appelé à renforcer les efforts déployés en vue d’instaurer une culture de paix. Il faut également, a-t-il ajouté, lutter contre la corruption, un phénomène qui gangrène les sociétés et freine le développement.
Enfin, tout en reconnaissant l’importance de la participation des jeunes à la vie sociale, économique et politique, un représentant du Burkina Faso a expliqué à ceux-ci qu’ils devaient aussi se battre pour mériter leur place.
Table ronde 5: sessions feuilles de route sur le thème « Jeunesse: bâtir leur vision d’avenir au-delà de 2015 »
Cette session a été l’occasion pour les participants au Forum de prendre connaissance d’un document consolidé comprenant les tâches, priorités et cibles concrètes visant à assurer que les questions qui sont importantes pour les jeunes soient bien reflétées dans le programme de développement pour l’après-2015.
M. AHMAD ALHENDAWI, Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, s’est félicité du rôle déterminant joué par le crowdsourcing, qui a permis d’aboutir à l’Appel mondial pour la jeunesse, un document de consensus qui a reçu l’appui de 1 079 organisations de jeunes du monde entier. Pour sa part, Mme AMANDA LUNDY, de Plan International, a salué le fait que la cible relative à l’emploi mette l’accent sur l’entreprenariat, qui est une voie d’avenir pour les jeunes « qui doivent pouvoir créer leur propre emploi à défaut d’en trouver un ». Quant à M. CHERNOR BAH, Président du Groupe de défense de la jeunesse de l’Initiative mondiale pour l’éducation avant tout, pour qui il n’est plus possible de ne pas prendre en compte les voix des jeunes,le document constitue une « feuille de route » pour l’après-2015.
M. CSABA KÖRÖSI (Hongrie), Coprésident du Groupe de travail ouvert (GTO) de l’Assemblée générale des Nations Unies, a remercié les jeunes présents au Forum pour leur contribution au programme de développement pour l’après-2015, tout en expliquant qu’il était impératif d’élaborer une stratégie pour mener à bien un programme de développement durable dont les cibles sont de plus en plus nombreuses: « lors de la dernière session du Groupe de travail, nous en avions 108 », a-t-il affirmé. Une telle stratégie doit s’appuyer sur des « plans nationaux de mise en œuvre à tous les niveaux de gouvernance », a dit M. Körösi. La participation des jeunes, a-t-il précisé, sera indispensable dans ce cadre, comme elle l’a été dans l’élaboration de ce document.
Dialogue interactif
Les participants au débat ont unanimement affirmé la nécessité de donner la parole aux jeunes dans l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015, afin de veiller à ce que leurs intérêts soient pris en compte dans les objectifs de développement durable, pour leur garantir au final un avenir meilleur.
Lançant la discussion, la Ministre des affaires de la femme et de la famille de la Tunisie a indiqué que son pays fait tout pour accorder à la jeunesse la place qui lui revient dans le plan d’action de l’après-2015. Dans le même sens, le représentant du Paraguay, parlant au nom de plusieurs pays de sa région, en a appelé à la responsabilité de la communauté internationale pour garantir aux jeunes une place au cœur du programme de développement pour l’après-2015. Il a rappelé que les jeunes ont besoin d’instruments adéquats pour participer aux processus politiques. La représentante de l’Autriche a quant à elle mis l’accent sur l’importance d’inclure les jeunes dans un processus de prise de décisions transparent.
La représentante de la Roumanie a souhaité que les futurs objectifs de développement durable contiennent des cibles relatives aux jeunes. De son côté, un jeune présent dans la salle a voulu que la problématique de la jeunesse soit incluse de façon transversale dans le document final. Le représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie a demandé avec vigueur que les questions affectant la jeunesse soit inscrites comme un objectif de développement durable distinct dans le programme de développement pour l’après-2015 ou pour le moins qu’elles y figurent de façon transversale.
Pour garantir une bonne participation des jeunes, la représentante de Cuba a plaidé en faveur de la mise en place d’institutions qui renforcent les possibilités qui leur permettraient de participer directement aux processus de prise de décisions, lorsque celles-ci ont un impact sur leur vie. Un membre de la société civile du Burundi a dit qu’il appréciait, à cet égard, la création de parlements de jeunes dans certains pays, tandis que le représentant des Pays-Bas s’est prononcé en faveur de la création d’un forum permanent de la jeunesse, une idée soutenue par plusieurs intervenants.
En ce qui concerne les domaines d’action prioritaire, la représentante du Groupe des amis de la jeunesse, composé de sept États Membres, s’est félicitée de l’initiative de l’Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse qui consiste à mener un sondage sur les priorités principales des jeunes concernant le programme de développement pour l’après-2015.
Les participants au débat ont passé en revue les objectifs prioritaires qu’ils ont à cœur de réaliser pour la jeunesse, comme l’accès à l’éducation, à l’emploi et à la santé. Le représentant du Réseau panafricain des jeunes leaders des Nations Unies pour les Objectifs du Millénaire pour le développement a voulu apporter la contribution de ce mouvement, qui a lancé, en janvier dernier, l’Appel de Dakar sur l’emploi des jeunes.
Une jeune femme originaire du Bangladesh a estimé qu’il faut veiller à inclure l’égalité homme-femme, l’autonomisation des femmes, ainsi que des droits de l’homme des communautés LGBT dans la réflexion sur le programme de développement pour l’après-2015. Un représentant des jeunes du Bhoutan a également mis l’accent sur les droits à la santé génésique, exigeant que les jeunes aient un accès total à une autonomisation sexuelle. Le travail des enfants est un autre domaine prioritaire, a quant à elle indiqué une représentante des jeunes du Népal.
« Les Nations Unies pourraient-elles mettre en place un mécanisme de suivi, d’évaluation et de plaidoyer » en faveur de la jeunesse? a demandé le représentant du Burkina Faso. Je viens d’un pays en développement où tout est prioritaire, a-t-il fait remarquer en exprimant sa crainte qu’une insuffisance de moyens n’empêche la réalisation de tous les objectifs évoqués.
CONCLUSION DU FORUM
Observations finales
M. AHMAD ALHENDAWI, Envoyé du Secrétaire général pour la jeunesse, a jugé qu’un cadre de développement durable devait non seulement donner aux peuples du monde entier les moyens de réaliser leur propre développement, mais aussi les moyens de préserver la planète. Cette session du Forum de la jeunesse doit permettre aux États Membres de comprendre la nécessité de prendre en compte les préoccupations des jeunes de manière transversale, a-t-il souligné. Les ressources terrestres, si elles sont équitablement réparties et exploitées de manière responsable, peuvent répondre aux besoins de tous, a conclu l’Envoyé.
M. THOMAS GASS, Sous-Secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires interorganisations, s’est déclaré conscient que l’Appel mondial présenté aujourd’hui était le fruit de consultations intensives avec des organisations de jeunes du monde entier. Il s’est félicité de l’accent mis sur l’emploi et la formation pour permettre aux jeunes d’intégrer le marché du travail. Le développement, a-t-il affirmé, ne peut se faire si l’une des composantes majeures de la société ne réalise pas son potentiel.
M. MARTIN SAJDIK, Président du Conseil économique et social (ECOSOC), a assuré que l’Appel mondial serait pris en compte dans le cadre des délibérations de l’ECOSOC, en juillet prochain, et s’est félicité de constater que la mobilisation des jeunes avait débouché sur un document de consensus.
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