Cinquième Commission : introduction difficile des Normes comptables pour le secteur public (IPSAS) et du progiciel Umoja dans la gestion des biens de l’ONU
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a été mise au fait aujourd’hui des difficultés liées à l’introduction des normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) et du progiciel de gestion intégré « Umoja », dans la gestion des biens détenus par l’ONU.
L’Organisation détient des biens estimés à 4,1 milliards de dollars et des stocks d’une valeur de 393,3 millions de dollars. Or, le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) a indiqué à la Cinquième Commission qu’en l’absence d’informations quantitatives sur les terrains et bâtiments, le mobilier et le matériel, les aéronefs, les bateaux, les véhicules et les œuvres d’art, une analyse vraiment pertinente des immobilisations corporelles est impossible.
À ce problème, il faut ajouter ceux d’une gestion fragmentée des biens : l’application des principes et des procédures est inégale, la formation à la gestion des biens fait défaut, la gestion des stocks est défaillante au Siège et dans les bureaux extérieurs et les commissions régionales, et les systèmes existants ne sont pas adaptés pour la collecte des données nécessaires à la mise en œuvre des normes IPSAS.
Pour assurer le succès du passage à ces normes et celui du déploiement du progiciel de gestion intégré Umoja, les mesures suivantes ont été prises : la saisie des données et le suivi concernant les terrains, les bâtiments (dont les immobilisations corporelles), les baux et les améliorations locatives, les équipements et les immobilisations en cours; l’élaboration des directives de haut niveau sur l’estimation de la valeur des actifs susmentionnés aux fins de l’application des Normes IPSAS; la collecte des données nécessaires pour établir les soldes d’ouverture selon les Normes IPSAS et mettre en service Umoja.
Au nom du Groupe des 77 et de la Chine, la représentante de la Bolivie s’est inquiétée des lacunes dans les activités de cession des biens appartenant aux opérations de maintien de la paix fermées. Elle a appuyé la recommandation du (CCQAB) appelant le Secrétariat à assurer une gestion plus efficace et plus rationnelle des biens et a demandé qu’une plus grande discipline soit exercée s’agissant des postes vacants qui doivent être utilisés comme prévu.
La Cinquième Commission se penchera mardi 18 novembre à partir 10 heures sur l’ensemble des questions relatives à la gestion des ressources humaines.
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