La Cinquième Commission est saisie d’une proposition de budget de 7,3 millions de dollars pour la sécurisation de la Maison de l’ONU à Beyrouth
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Cinquième Commission
Première partie de la reprise de session
32e séance – matin
LA CINQUIÈME COMMISSION EST SAISIE D’UNE PROPOSITION DE BUDGET DE 7,3 MILLIONS DE DOLLARS
POUR LA SÉCURISATION DE LA MAISON DE L’ONU À BEYROUTH
Elle examine la proposition de création d’un poste, à plein temps, de
représentant de la Caisse commune des pensions de l’ONU au rang de sous-secrétaire général
La Cinquième Commission (chargée de questions administratives et budgétaires) a examiné ce matin le budget, estimé à 7,3 millions de dollars par le Secrétaire général, de la sécurisation et de l’amélioration de la Maison des Nations Unies à Beyrouth, qui abrite le siège de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO). La Commission était aussi saisie d’une proposition du Secrétaire général de transformer l’actuel poste à temps partiel de Représentant du Secrétaire général pour les investissements de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies, en poste à temps plein, au rang de Sous-Secrétaire général.
Présentant le rapport1 du Secrétaire général sur les travaux d’amélioration du siège de la CESAO, M. Johannes Huisman, Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, a expliqué que les travaux de sécurisation de la Maison de l’ONU à Beyrouth répondent à la dégradation constante de la sécurité au Liban depuis 2005. Bien que la CESAO ait mis en place un système de contrôle d’accès au périmètre de ses installations, le Secrétaire général a tenu à ce que soit menée une évaluation des capacités de résistance aux menaces de la Maison des Nations Unies à Beyrouth. Cette évaluation a abouti à des recommandations qui doivent être appliquées pour réduire l’impact qu’aurait sur le bâtiment une attaque à la voiture piégée. M. Huisman a souligné que ces mesures sont intérimaires, car la possibilité d’une hausse du niveau de risque à venir au vu de l’emplacement actuel du bâtiment est réelle et ne pourra être entièrement atténuée ou éliminée.
Dix-huit mois seront nécessaires pour achever le chantier consistant à: remplacer le film antibris placé sur les façades en verre; renforcer les façades du bâtiment en installant des dispositifs de retenue ayant pour principe la fixation de câbles dans le béton au niveau des sols et des plafonds; couvrir les dalles en béton, au sol et au plafond, de bandes en polymère renforcé par des fibres pour améliorer la capacité de la partie du bâtiment qui est menacée, en raison de l’exposition des colonnes de support, à se soulever pour absorber les ondes de choc.
Le Groupe des 77 et la Chine, par la voix de la représentante de la Bolivie, a exprimé son appui à la proposition d’un montant de 7,3 millions de dollars faite par le Secrétaire général pour le financement des travaux. Le Vice-Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), M. Pavel Chernikov, a demandé que le montant soit limité à 5,7 millions de dollars, dont 281 800 dollars au titre de la création de postes et 5 440 600 dollars au titre des travaux. Présentant le rapport du CCQAB2 et expliquant les raisons qui aux yeux du CCQAB justifient cette réduction, il a estimé qu’il est inutile de créer un poste de temporaire au niveau local. Il a ensuite recommandé une réduction de 20% des sommes destinées aux frais généraux et la limitation, à 10%, des coûts estimatifs des provisions destinées à faire face à des imprévus lors des travaux. Ces coûts n’ont pas été évalués et chiffrés de manière claire, a-t-il souligné.
« Avec l’augmentation des avoirs de la Caisse commune des pensions de l’ONU, passés de 23 à 50 milliards de dollars en 10 ans, et la complexité croissante des investissements et des marchés financiers, il est temps d’établir un poste de représentant pour les investissements de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies à plein temps », a déclaré la Sous-Secrétaire générale à la gestion des ressources humaines, Mme Catherine Pollard, en introduisant le rapport3 du Secrétaire général portant sur la question.
Le Secrétaire général indique dans ce rapport que ce représentant à plein temps devra avoir plus de 20 années d’expérience professionnelle attestées, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la gestion de politiques et d’activités économiques, financières ou relatives à la sécurité sociale pour le compte d’organisations gouvernementales ou intergouvernementales ou de grandes entreprises privées, impliquant, dans ce dernier cas, des attributions liées à la gestion de portefeuilles complexes d’actifs de nature diverse, placés sur les marchés financiers du monde entier. Le CCQAB recommande4 de réviser la mouture du texte descriptif du poste, pour permettre une nomination initiale maximale de cinq ans, renouvelable, ou prorogeable une ou plusieurs fois, jusqu’à un maximum de 10 ans.
Au nom du Groupe des 77 et de la Chine, la représentante de la Bolivie a indiqué que les États Membres de ce Groupe examineront soigneusement les questions relatives à la qualification, l’expérience, la structure et la filière hiérarchique en veillant à ce que la proposition du Secrétaire général soit conforme aux règles des Nations Unies en matière de recrutement ainsi qu’à celles de la Caisse commune des pensions. Elle a aussi demandé quel sera, dans l’organigramme onusien, l’emplacement prévu pour le poste de ce futur sous-secrétaire général chargé de la Caisse dans la structure actuelle du Secrétariat de l’ONU. Toute modification du mandat actuel de la Caisse ne peut relever que des prérogatives de l’Assemblée générale, a-t-elle rappelé avec fermeté.
La prochaine réunion de la Cinquième commission se tiendra demain, mercredi 26 mars à 10 heures en salle de conférence 4(NLB).
1 A/68/748
2 A/68/808
3 A/68/753
4 A/68/805
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