L’Assemblée générale appelle à tenir compte des priorités du NEPAD et de l’Afrique dans la formulation des objectifs de développement pour l’après-2015
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Assemblée générale
104e séance plénière – après-midi
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE APPELLE À TENIR COMPTE DES PRIORITÉS DU NEPAD ET DE L’AFRIQUE
DANS LA FORMULATION DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT POUR L’APRÈS-2015
Elle réélit M. Joan Clos à la tête d’ONU-Habitat pour un mandat expirant
le 31 décembre 2017 et nomme M. Jörg Stosberg au Comité des pensions de l’ONU
S’appuyant sur le onzième rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), l’Assemblée générale des Nations Unies a exhorté1, cet après-midi, la communauté internationale à tenir dûment compte des priorités du NEPAD et des besoins de développement de l’Afrique, dans la formulation du programme de développement pour l’après-2015.
Elle a également entériné2 la recommandation du Secrétaire général en réélisant M. Joan Clos (Espagne) au poste de Directeur exécutif d’ONU-Habitat pour un mandat qui prendra effet le 18 octobre 2014 et expirera le 31 décembre 2017. Elle a aussi nommé3 M. Jörg Stosberg (Allemagne) pour siéger au Comité des pensions du personnel de l’ONU. M. Stosberg vient ainsi pourvoir le siège devenu vacant, à la suite de la démission, le 16 juin dernier, de son compatriote, M. Gerhard Kuntzle.
Intervenant après la réélection du Directeur exécutif d’ONU-Habitat, le représentant de la Libye, s’exprimant au nom du Groupe des États d’Afrique, a précisé que son groupe, tout en se ralliant au consensus, n’était pas pleinement satisfait de la manière dont sont menés les travaux d’ONU-Habitat. Il a souhaité que la troisième Conférence internationale d’ONU-Habitat, qui se tiendra à Istanbul en 2016, soit l’occasion de renforcer les capacités de l’organisation pour répondre à tous les défis liés à la croissance démographique. Le représentant du Groupe des États d’Afrique a jugé « particulièrement inacceptable » la réduction des activités d’ONU-Habitat en Afrique, ainsi que le transfert de bureaux vers des capitales européennes. Il a émis l’espoir que les futures décisions de ce type seront prises en consultation avec les États Membres, avant d’appeler à un meilleur équilibre dans le recrutement. Il est préoccupant que la dernière session du Comité directeur d’ONU-Habitat n’ait pu avoir lieu que grâce à l’appui financier d’un État africain, a-t-il dit.
En adoptant aujourd’hui une résolution sur la mise en œuvre du NEPAD,l’Assemblée générale a exprimé à nouveau sa détermination de faire en sorte que soit pleinement appliquée la Déclaration politique sur les besoins de développement de l’Afrique. Constatant que le VIH/sida, le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies infectieuses sont des obstacles majeurs à la réalisation des objectifs de développement, l’Assemblée générale engage les partenaires de développement à continuer de soutenir les efforts que font les pays d’Afrique pour renforcer les systèmes nationaux de santé.
Notant qu’il importe de promouvoir la transformation du secteur informel en secteur formel en Afrique, l’Assemblée générale demande aux pays en développement et en transition de continuer à s’efforcer de créer des conditions susceptibles d’attirer des investissements, notamment sur le plan de la transparence, de la stabilité et de la prévisibilité, garantissant l’application effective des clauses contractuelles et le respect des droits de propriété.
Au titre des mesures prises par les pays et les organisations d’Afrique, l’Assemblée générale engage les pays d’Afrique à avancer plus rapidement vers l’objectif de la sécurité alimentaire, salue l’engagement pris par les dirigeants africains d’augmenter la part de leurs dépenses budgétaires consacrée à l’agriculture et au développement rural et de garantir une meilleure gouvernance de façon à gérer efficacement les ressources allouées. Elle engage également les pays d’Afrique à renforcer et à développer les infrastructures locales et régionales et à continuer de mettre en commun leurs meilleures pratiques
Au titre de l’action de la communauté internationale, l’Assemblée générale demande instamment que l’on continue d’appuyer les mesures prises pour éliminer la pauvreté et la faim, créer des emplois et réaliser le développement durable en Afrique. Elle demande également que le problème de la dette extérieure des pays d’Afrique soit réglé durablement et estime que l’allègement de la dette, y compris, s’il y a lieu, l’annulation de la dette, le réaménagement de la dette et l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) ont à jouer, au cas par cas, un rôle important d’instruments de prévention et de gestion pour atténuer les répercussions de la crise financière et économique mondiale sur les pays en développement.
L’Assemblée générale met l’accent sur le fait que la concrétisation de tous les engagements pris en matière d’aide publique au développement est primordiale, y compris l’engagement de nombreux pays développés de consacrer 0,7% de leur produit national brut (PNB) à l’aide publique au développement (APD) en faveur des pays en développement à l’horizon 2015, et 0,15 à 0,20% de leur produit national brut en faveur des pays les moins avancés.
1A/68/L.41/Rev.1
2A/68/915
3A/68/940
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