Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur la Lybie
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
DÉCLARATION À LA PRESSE FAITE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA LYBIE
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Mark Lyall Grant (Royaume-Uni):
Le 18 juin, les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé sur la situation en Libye fait par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Tarek Mitri.
Les membres du Conseil se sont félicités des progrès que le Gouvernement libyen a accomplis sous la direction du Premier Ministre Ali Zeidan et l’ont engagé à poursuivre dans cette voie et à produire des résultats concrets.
Les membres du Conseil ont appelé la communauté internationale à rester résolument engagée aux côtés du Gouvernement libyen pour l’aider à renforcer l’efficacité et les moyens de ses institutions des secteurs de la sécurité et de la justice, à réussir la transition vers la démocratie, à développer l’économie du pays et à améliorer les services publics.
Les membres du Conseil se sont déclarés profondément préoccupés par les actes de violence commis récemment à Benghazi, coûtant la vie à de nombreuses personnes, et ont appelé tous les Libyens à se rallier autour de leurs institutions légitimes, civiles comme militaires.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait rejeter la violence sous toutes ses formes et régler les différends par des voies pacifiques et par le dialogue, et encouragé la participation pacifique de tous les Libyens au processus politique de réconciliation et de réforme constitutionnelle, dans le respect de l’état de droit.
Les membres du Conseil se sont déclarés gravement préoccupés par le fait que des milliers de personnes continuent d’être détenues arbitrairement en dehors de toute procédure régulière et en dehors de l’autorité de l’État, et ont exigé leur libération immédiate ou leur transfert dans des centres de détention placés sous l’autorité de l’État.
Les membres du Conseil ont condamné les actes de torture et de mauvais traitements perpétrés dans les centres de détention illégaux libyens. Ils ont souligné que la pratique de la torture et des exécutions extrajudiciaires ne saurait être tolérée en Libye. Ils ont exhorté les autorités libyennes à enquêter sur toutes les violations des droits de l’homme et à en traduire les auteurs en justice. À ce propos, les membres du Conseil se sont félicités des mesures législatives prises récemment par le Congrès général national de Libye. Ils ont également noté qu’il importait que les autorités libyennes coopèrent avec la Cour pénale internationale et son procureur.
Les membres du Conseil ont salué le rôle important que joue la MANUL et exprimé leur appui à l’action qu’elle mène.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel