En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse du Président de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale

3/10/2013
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT DE LA SOIXANTE-HUITIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE


Le Président de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale, M. John William Ashe, a dit vouloir créer « une nouvelle norme » pour assurer une plus grande participation de la société civile aux travaux de l’organe qu’il préside.


Au cours d’une conférence au Siège de l’ONU à New York, le Président de l’Assemblée a fait le point sur la série de manifestations de haut niveau qui a ponctué les travaux de l’Assemblée générale depuis l’ouverture du débat général, le 24 septembre.  M. Ashe s’est dit fermement convaincu que pour aller de l’avant, il faut une participation de toutes les parties prenantes, « et surtout de la société civile ».


« C’est là l’un des grands enseignements que les États Membres ont tiré de Rio+20*.  Ils ne peuvent pas tout faire tout seul, et j’estime que la société civile doit jouer un rôle dans la définition de tout agenda universel du développement », s’est expliqué le Président de l’Assemblée générale.


M. Ashe s’est félicité de ce qu’à l’occasion, aujourd’hui, du Dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement, une place importante ait été accordée à la société civile.  Une convergence heureuse a pu se faire dans la mesure où, a-t-il indiqué, la société civile a obtenu ce qu’elle voulait, avec l’accord des États Membres.  « C’était s’écarter de la norme, mais j’espère que cela deviendra la norme. »


Le Président de l’Assemblée a constaté un partenariat croissant entre les États Membres et la société civile face à la question de la migration, « question importante pour nous tous ».  Il a espéré un renforcement de ce partenariat au fur et à mesure que l’on s’approchera du programme de développement pour l’après-2015.


Nous nous embarquons vers une nouvelle ouverture, a enchaîné le Président, mais nous devons être prudents car l’ouverture a ses qualités et ses défauts: on ne peut être ouvert au point de satisfaire tout le monde.


M. Ashe a reconnu que la société civile exige souvent plus que ne sont prêts à concéder les États Membres.  Mais il a estimé que ce« bras de fer » est bénéfique.  La société civile n’aurait jamais obtenu ce qu’elle a eu par une évolution naturelle des choses.  Il est tout à fait normal qu’elle cherche à obtenir encore plus mais ses revendications ne doivent pas non plus se transformer en un droit ou en une obligation pour l’autre partie de lui accorder ce qu’elle veut, a mis en garde le Président de l’Assemblée.


L’Assemblée générale sera-t-elle en mesure de répondre aux demandes parfois contradictoires de la société civile et des États Membres?  « Yesterday is history, tomorrow is a mystery »**, a répondu M. Ashe, en citant le chanteur pop Justin Timberlake.


Il a donné ses impressions sur le débat général, qui s’est achevé ce mardi 1er  octobre.  Il l’a jugé remarquable dans la mesure où malgré toutes « les guerres, les famines et les vicissitudes », l’ensemble des États Membres a donné son point de vue sur le futur programme de développement pour l’après-2015.  Le Président de l’Assemblée générale a rappelé que cette soixante-huitième session a pour thème « Le programme de développement pour l’après-2015: préparons le terrain! ».


*     Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui a lieu au mois de juin 2012 à Rio, 20 ans après le Sommet de la Terre de 1992, dans la même ville brésilienne


**    Hier c’est le passé, demain c’est le mystère.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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