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Conférence de presse

Conférence de presse du Représentant permanent de l’Afrique du Sud sur ses deux ans de mandat au Conseil de sécurité

03/01/2013
Communiqué de presseConférence de presse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFRIQUE DU SUD SUR SES DEUX ANS DE MANDAT AU CONSEIL DE SÉCURITÉ


Le Représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies a fait aujourd’hui, devant la presse, le bilan de son mandat de deux ans au Conseil de sécurité.  Entre 2011 et 2012, en tant que membre non permanent du Conseil, l’Afrique du Sud a contribué à promouvoir la paix et la sécurité internationales et a veillé à des relations plus étroites et mieux coordonnées entre le Conseil et l’Union africaine, a déclaré M. Baso Sangqu.


Le Représentant permanent a souligné l’importance de la résolution 2033 (2012) qui précise le cadre d’une meilleure coopération entre le Conseil et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.  « Nous avons le sentiment que globalement la voix de l’Afrique a été entendue », s’est-il réjoui, en avouant que son pays s’est appuyé sur l’expérience acquise lors de son précédent mandat, entre 2007 et 2008. 


M. Sanggu a insisté sur la contribution de l’Afrique du Sud à l’amélioration de la situation en Somalie, et des relations entre le Soudan et le Soudan du Sud.  « Je crois que l’Afrique du Sud a contribué à donner forme à ce qui doit être fait », a-t-il ajouté, en estimant que le concept de « solution africaine aux problèmes africains » doit rester une approche centrale. 


Compte tenu du manque de financement récurrent de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), le Représentant a espéré que l’Union africaine aura les moyens nécessaires pour la nouvelle mission africaine qui doit être déployée au Mali, conformément à la résolution 2085 que le Conseil de sécurité a adoptée le 20 décembre 2012. 


Il a appuyé la double approche consistant à appuyer le Gouvernement à Bamako et à mettre fin au terrorisme dans le nord.  Il s’est félicité, à cet égard, de ce que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine et l’ONU soient sur la même longueur d’ondes.


Sur un autre front, celui de la République démocratique du Congo (RDC), le Représentant a souhaité le déploiement d’une force internationale capable de gérer la crise à l’est du pays, tout en demandant que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ait tous les moyens dont elle a besoin pour faire face aux défis.


Le Représentant a tenu à souligner que s’agissant de la crise en Syrie, son pays s’est toujours opposé à ce que l’on arme les parties.  Il a rappelé le cas de la Libye où des armes sont tombées entre de « mauvaises mains ».       


Ne pouvant échapper à une question sur la réforme du Conseil de sécurité, le Représentant a répondu que l’Afrique réclame toujours deux sièges permanents et que l’Afrique du Sud serait une candidate sérieuse.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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