Le Comité de la décolonisation adopte l’ordre du jour de sa reprise de session de 2013, dont les travaux se dérouleront jusqu’au 21 juin
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Comité spécial chargé d’étudier la situation
en ce qui concerne l’application de la Déclaration
sur l’octroi de l’indépendance aux pays
et aux peuples coloniaux
Reprise de session de 2013
3e séance – matin
LE COMITÉ DE LA DÉCOLONISATION ADOPTE L’ORDRE DU JOUR DE SA REPRISE DE
SESSION DE 2013, DONT LES TRAVAUX SE DÉROULERONT JUSQU’AU 21 JUIN
Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, dit « Comité spécial des Vingt-Quatre », a adopté, ce matin, l’ordre du jour, ainsi que plusieurs autres textes relatifs aux travaux de sa reprise de session de l’année 2013, qui se dérouleront jusqu’au 21 juin.
En début de matinée, le Président du Comité spécial, M. Morejón Pazmino, de l’Équateur, a annoncé qu’il autorisait le secrétariat du Comité à mettre à jour le programme de travail1 en incluant à l’ordre du jour la question de la Polynésie française. Cette décision fait suite au vote, par l’Assemblée générale, le 17 mai dernier, de la résolution 67/265, inscrivant la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes.
Au cours de la matinée, le Comité a d’autre part adopté plusieurs textes ayant trait à des demandes d’audition, à la diffusion d’informations sur la décolonisation, aux renseignements relatifs aux territoires non autonomes, et à l’envoi de missions de visite dans les territoires.
Demandes d’audition
Concernant les demandes d’audition, le Comité spécial des Vingt-Quatre a décidé de faire droit aux 30 demandes d’audition portant sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental, et des Îles Falkland (Malvinas).
Par ailleurs, s’agissant de la « décision spéciale du Comité en date du 18 juin 2012 et de l’audition de pétitionnaires concernant Puerto Rico », il a été décidé que l’examen de celle-ci aurait lieu le lundi 17 juin 2013. La date limite de réception des demandes formulées, à ce titre, a été fixée au mardi 11 juin, avant midi.
Question de la diffusion d’informations sur la décolonisation
Le Comité a ensuite adopté, sans vote, un projet de résolution2, déposé par le Présidentaux termes duquel l’Assemblée générale prierait le Département de l’information de continuer de mettre à jour les informations affichées sur le site Web de l’ONU et concernant les programmes d’aide destinés aux territoires non autonomes.
Par ce texte, l’Assemblée générale prierait en outre le Département des affaires politiques et le Département de l’information de mettre en œuvre les recommandations du Comité spécial et de continuer à prendre les mesures voulues en utilisant tous les moyens d’information disponibles –publications, radio, télévision et Internet– pour faire connaître l’action de l’Organisation des Nations Unies dans le domaine de la décolonisation.
Dans la foulée de l’adoption du projet de résolution, la Responsable du Service des campagnes de communication auprès de la Division de la communication stratégique du Département de l’information (DPI), Mme Margaret Novicki, a présenté le rapport annuel3 du Secrétaire général portant sur la diffusion d’informations sur la décolonisation, qui couvre la période allant d’avril 2012 à mars 2013.
Ce rapport fait le point sur les différentes activités menées durant la période concernée par le DPI, en tant que voix publique de l’Organisation, pour diffuser les informations relatives à la décolonisation pendant la période considérée en s’appuyant sur les médias traditionnels et les nouvelles techniques de l’information.
Le DPI a notamment produit 45 communiqués de presse en anglais et en français sur la décolonisation, communiqués qui couvraient les différentes réunions tenues sur cette question. Par ailleurs, le Centre des nouvelles a diffusé des articles sur la décolonisation par flux RFS; tandis que la télévision des Nations Unies a pour sa part couvert 23 réunions sur cette question et que la Radio de l’ONU en a assuré la couverture dans les six langues officielles. Enfin, le site Internet de l’ONU sur la décolonisation a atteint un record, ayant été consulté plus de 250 000 fois par les internautes, soit 46% de plus que l’année précédente. Le DPI a également apporté son appui au séminaire régional organisé à Quito sur la décolonisation, qui a eu lieu du 28 au 30 mai 2013, en y envoyant un attaché de presse, a précisé Mme Novicki.
De son coté, la Chef de la Division de la décolonisation du Département des affaires politiques, Mme Laura Vaccari, a brièvement présenté le travail de sa Division, en particulier la préparation des documents de travail du Secrétariat sur chacun des 17 territoires non autonomes, dont la version 2013 est à présent en ligne sur le site de la décolonisation. La Division est également responsable de l’organisation des séminaires régionaux annuels et de leur suivi. Enfin, cette Division entretient également des contacts avec des experts individuels, des universitaires et des responsables d’ONG, traitant des questions relatives à la décolonisation. Mme Vaccari a, en outre, précisé que les informations sur la décolonisation disponibles en ligne avaient été élargies et enrichies afin d’y inclure des documents de référence sur le travail du Comité spécial durant la période allant de 1974 à 1993.
Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies
Le Comité a poursuivi ses travaux ce matin en adoptant ensuite, sans vote, un projet de résolution4, déposé par son Président, relatif aux « Renseignements relatifs aux territoires non autonomes communiqués en application de l’alinéa e de l’Article 73 de la Charte des Nations Unies ».
Ce texte prie notamment les puissances administrantes concernées de communiquer ou de continuer de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d’information, des renseignements statistiques et autres, de nature technique, relatifs à la situation économique et sociale et à l’éducation dans les territoires dont elles sont respectivement responsables, ainsi que des renseignements « aussi complets que possible sur l’évolution politique et constitutionnelle des territoires en question ».
Question de l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires
Le Comité spécial des Vingt-Quatre a également adopté, sans vote, et sur présentation de son Président, un projet de résolution5sur la question de l’envoi de missions de visite et de missions spéciales dans les territoires.
Par ce texte, le Comité spécialsoulignela nécessité de dépêcher périodiquement des missions de visite dans les territoires non autonomes en vue de faciliter l’application intégrale, rapide et effective de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux en ce qui concerne ces territoires.
Il engage, par ailleurs, les puissances administrantes qui ne l’ont pas encore fait à collaborer avec l’Organisation des Nations Unies ou à continuer de le faire en facilitant l’envoi de missions de visite des Nations Unies dans les territoires placés sous leur administration, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies relatives à la décolonisation.
Au titre des questions diverses, le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a exhorté les puissances administrantes à continuer à appuyer les efforts du Secrétaire général et du Comité spécial. Notant ensuite l’appui de la France, qui a fourni des informations supplémentaires sur les questions relatives à l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, il a toutefois souhaité avoir d’avantage de détails sur la question. Enfin, il a émis l’espoir que la résolution adoptée par l’Assemblée générale au sujet de la Polynésie française n’affecte pas les relations entre la France et les Nations Unies. S’agissant de l’envoi de missions de visite, il s’est dit préoccupé par le fait que la dernière mission de visite des Nations Unies à Tokélaou ait eu lieu il y a déjà six ans.
Le Comité spécial des Vingt-Quatre a également accepté la participation à ses travaux, à titre d’observateurs, des pays suivants: Argentine, Brésil, Costa Rica, Chypre, Ghana, Mauritanie, Namibie, Espagne, Turquie, Émirats arabes unis, Guatemala, Mexique et République dominicaine.
Le Comité spécial des Vingt-Quatre se réunit chaque année pour revoir et mettre à jour la liste des territoires non autonomes concernés par la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, adoptée en 1960 par l’Assemblée générale. Il écoute aussi des représentants élus et nommés des territoires, ainsi que des pétitionnaires; et il dépêche des missions dans les territoires et organise des séminaires sur la situation de leur système politique, social, économique et éducatif.
Pour obtenir plus d’informations sur les Nations Unies et la décolonisation, veuillez-vous rendre sur le site Web dont l’adresse suit: http://www.un.org/fr/decolonization/index.shtml.
Le Comité poursuivra ses travaux demain, mercredi 12 juin, à partir de 10 heures, avec les auditions de pétitionnaires sur les questions de Gibraltar et du Sahara occidental.
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