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CD/3344

La Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Angela Kane, exprime l’appui de l’ONU à la Journée mondiale d’action sur les dépenses militaires

17/04/2012
Communiqué de presseCD/3344
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

LA HAUT-REPRÉSENTANTE POUR LES AFFAIRES DE DÉSARMEMENT, MME ANGELA KANE, EXPRIME

L’APPUI DE L’ONU À LA JOURNÉE MONDIALE D’ACTION SUR LES DÉPENSES MILITAIRES


(Adapté de l’anglais)


NEW YORK, le 17 avril (Bureau des affaires de désarmement) -- La toute première Journée mondiale d’action sur les dépenses militaires a été observée par un réseau international placé sous la direction du Bureau international de la paix dans l’espoir de sensibiliser l’opinion publique à la question des dépenses militaires excessives.


Depuis sa création, l’ONU s’est mobilisée sur cette question et, à l’occasion de cette Journée mondiale, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Angela Kane, dans une déclaration, exprime son soutien et celui de l’Organisation à l’occasion de la célébration de cette Journée.


L’Organisation, a déclaré Mme Kane, devrait encourager les dirigeants politiques à réévaluer leurs besoins en matière de défense nationale, à explorer les mesures de renforcement mutuel de la confiance et à réaffecter en priorité leurs ressources au développement social, économique et humain.


Citant le Secrétaire général, la Haut-Représentante affirme que « le monde est surarmé et la paix sous-financée ».  Selon des données fournies l’an dernier par 66 États Membres aux Nations Unies, le montant total de leurs dépenses militaires s’élevait à 1,22 milliard de dollars en 2010.  Les estimations de la Banque mondiale indiquent que moins de 5% de cette somme suffiraient à réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et à éradiquer la pauvreté dans le monde.


Par ailleurs, les dépenses militaires excessives ont souvent pour conséquence d’alimenter un sentiment d’insécurité dans d’autres pays et de perpétuer un cercle vicieux qui fragilise la sécurité régionale et internationale, prévient Mme Kane.  Dans ce contexte, la transparence des dépenses militaires est particulièrement importante dans le cadre du renforcement de la confiance mutuelle entre États.  Réitérant l’appel lancé en ce sens par l’Assemblée générale, la Haut-Représentante exhorte tous les États Membres à rendre publiques leurs dépenses militaires annuelles auprès du Secrétaire général par le biais de l’Instrument international normalisé de publication de l’information relative aux dépenses militaires.


En 1980, l’Assemblée générale avait adopté une résolution portant création de cet Instrument, par lequel tous les États Membres sont encouragés à communiquer au Secrétaire général leurs dépenses militaires annuelles pour l’année fiscale écoulée.  L’ensemble de ces données est ensuite compilé dans un rapport du Secrétaire général.  À ce jour, 126 États ont rendu publiques, au moins une fois, leurs dépenses militaires auprès des Nations Unies.  Au cours de la décennie écoulée, une augmentation significative du nombre de rapports présentés a été enregistrée, au rythme annuel moyen de 74.  Toutefois, ce chiffre ne concerne que 38% des États Membres et, en 2011, seulement 66 de ces États avaient soumis leur rapport.


Récemment, un groupe d’experts gouvernementaux établi par le Secrétaire général a réexaminé l’Instrument.  L’an dernier, l’Assemblée générale avait approuvé le rapport de ce groupe et ses recommandations*, qui proposait notamment de simplifier l’intitulé de cet Instrument.  Désormais, il s’intitule « Rapport des Nations Unies sur les dépenses militaires, et des procédures y afférentes ».


Pour de plus amples informations, veuillez contacter Tom Kono, à l’adresse électronique suivante: konot@un.org.


*A/66/89


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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