L’Assemblée générale reconduit Mme Navi Pillay dans ses fonctions de Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour deux ans
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Assemblée générale
Soixante-sixième session
110e séance plénière - après-midi
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RECONDUIT MME NAVI PILLAY DANS SES FONCTIONS DE HAUT-COMMISSAIRE
DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME POUR DEUX ANS
Elle élit aussi le Japon et le Kazakhstan pour siéger
au sein du Comité du programme et de la coordination
L’Assemblée générale a reconduit, cet après-midi, Mme Navi Pillay dans ses fonctions de Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour un mandat de deux ans, à compter du 1er septembre 2012. Elle a également élu le Japon et le Kazakhstan en tant que membres du Comité du programme et de la coordination.
« Mme Pillay a œuvré sans relâche à la promotion et à la défense des droits de l’homme à tous les niveaux dans le monde. En s’attaquant de manière directe aux questions les plus sensibles et vitales des droits de l’homme de notre époque, et en faisant en sorte que le rôle de l’ONU soit visible et palpable, elle a développé la portée des droits de l’homme au sein de nombreux pays et de nombreuses communautés », a souligné le Président de la soixante-sixième session de l’Assemblée générale, M. Nassir Abdulaziz Al-Nasser.
Sur proposition du Secrétaire général, l’Assemblée générale a reconduit Mme Navanethem Pillay, de l’Afrique du Sud, pour un mandat allant du 1er septembre 2012 au 31 août 2014.
La représentante de la République arabe syrienne a expliqué que sa délégation avait adhéré au consensus visant à proroger le mandat de la Haut-Commissaire « dans l’espoir que celle-ci reviendra sur le parti qu’elle a pris concernant la Syrie et écoutera la voix des victimes des violations des droits de l’homme perpétrées par des groupes terroristes armés en Syrie ».
Elle a estimé qu’au cours de son premier mandat, Mme Pillay avait eu des positions hostiles à l’égard de la Syrie en se fondant sur des informations erronées, en refusant par ailleurs la condamnation des opérations terroristes menées contre le peuple syrien. Elle a émis l’espoir qu’au cours de ces deux prochaines années, le Haut-Commissaire s’acquittera de son mandat dans le cadre des compétences qui lui sont imparties conformément à la résolution 48/141*.
Auparavant, Mme Pillay était juge à la Cour pénale internationale (CPI) et Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qu’elle avait rejoint en 1995 en tant que juge.
Avocate auprès de la Haute Cour d’Afrique du Sud de 1967 à 1995, elle a été la première femme à ouvrir un cabinet juridique dans la province du Natal, en Afrique du Sud, où elle a défendu les opposants au régime d’apartheid.
Mme Pillay est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en droit de la Natal University, en Afrique du Sud, ainsi que d’un Master et d’un doctorat en sciences juridiques de l’Université Harvard, aux États-Unis.
L’Assemblée générale a également élu, cet après-midi, deux nouveaux membres pour le Groupe des États d’Asie et du Pacifique du Comité du programme et de la coordination (CPC).
Sur recommandation du Conseil économique et social (ECOSOC), l’Assemblée a élu le Japon pour un mandat, prenant effet immédiatement jusqu’au 31 décembre 2013, et le Kazakhstan pour un mandat, prenant également effet aujourd’hui et expirant le 31 décembre 2014.
Le Comité du programme et de la coordination, qui compte 30 membres, agit en tant que principal organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC) et de l’Assemblée générale pour la planification, la programmation et la coordination.
Le Président de l’Assemblée générale a rappelé aux États Membres que l’ECOSOC avait décidé de reporter la nomination de quatre membres du Comité du programme et de la coordination pour le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États.
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