Déclaration à la presse du Conseil de sécurité sur la situation en Somalie
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
DÉCLARATION À LA PRESSE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ SUR LA SITUATION EN SOMALIE
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre, Mme Joy Ogwu (Nigéria), sur la situation en Somalie:
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus forts l’attentat terroriste perpétré à Mogadiscio (Somalie) le 4 octobre 2011, qui a fait de nombreux morts et blessés parmi les civils innocents. Ils ont exprimé leur profonde sympathie et adressé leurs condoléances aux victimes de ce crime haineux et à leur famille, ainsi qu’au peuple somalien et au Gouvernement fédéral de transition.
Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’ils appuyaient sans réserve les efforts que déploie le Gouvernement fédéral de transition pour rétablir la paix et la sécurité et parvenir à la réconciliation dans le cadre du processus de paix de Djibouti, et le travail accompli par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Ils ont à nouveau exprimé leur reconnaissance aux Gouvernements du Burundi et de l’Ouganda, qui ont envoyé des contingents et ont une nouvelle fois condamné tous les actes de violence et l’incitation à commettre de tels actes contre des civils, l’AMISOM et le Gouvernement fédéral de transition.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et ses manifestations était criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, l’époque et les auteurs.
Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme.
Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que les mesures prises pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel