Conférence de presse de Mme Joy Ogwu, Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’octobre et Représentante permanente du Nigéria
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE MME JOY OGWU, PRÉSIDENTE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
POUR LE MOIS D’OCTOBRE ET REPRÉSENTANTE PERMANENTE DU NIGÉRIA
Marqué par la tenue de trois débats thématiques et l’examen de questions émergentes, le programme de travail du Conseil de sécurité sera chargé ce mois-ci, a annoncé, cet après-midi au cours d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, sa Présidente pour le mois d’octobre et Représentante permanente du Nigéria auprès des Nations Unies.
Venue présenter aux journalistes le programme adopté le matin même par le Conseil, Mme Ogwu a expliqué que les débats thématiques porteraient, respectivement, sur la réforme du secteur de la sécurité, la situation au Moyen-Orient et sur les femmes, la paix et la sécurité.
Prévu le 24 octobre, le débat sur la situation au Moyen-Orient aura lieu en parallèle avec une série de réunions à huis clos que le Comité d’admission des nouveaux Membres tiendra pour examiner la demande présentée, le 23 septembre dernier, par la Palestine à l’Organisation des Nations Unies*.
Si la première de ces séances privées se tiendra le vendredi 7 octobre, la Présidente du Conseil n’a pas été en mesure de préciser à la presse la date des suivantes. « Tout sera mis en œuvre pour que les réunions se tiennent dans les meilleurs délais et de manière aussi transparente que possible », a-t-elle assuré, en ajoutant que le Nigéria abordait cette question « avec un sens aigu de ses responsabilités ».
Répondant à une question en sa qualité de Représentante permanente du Nigéria, Mme Ogwu a réaffirmé la position de son pays à l’égard de la Palestine. Le Nigéria, qui a reconnu dès 1984 la Palestine, a-t-elle précisé, est partisan d’une solution à deux États. « Nous continuerons de plaider en faveur de la paix au Moyen-Orient », a-t-elle dit, comme en témoigne l’organisation au Conseil d’un débat qu’elle a présenté comme « une contribution au règlement pacifique du conflit ».
Interrogé au sujet des « rumeurs » selon lesquelles la mise aux voix, prévue aujourd’hui à 17 heures, d’un projet de résolution sanctionnant le régime syrien, serait repoussée, la Présidente a répondu qu’elle pensait que cette réunion aurait bien lieu ce soir.
Par ailleurs, toujours en ce qui concerne le Moyen-Orient, la mise en œuvre de la résolution 1559 (2004), qui demandait notamment le retrait de toutes les forces étrangères du Liban, fera l’objet de consultations à huis clos le 27 octobre.
Évoquant le débat public du 12 octobre, Mme Ogwu a rappelé l’importance de la question de la réforme du secteur de la sécurité pour son pays et ceux d’Afrique en général. Organisé à l’initiative du Nigéria, ce débat, qui sera présidé par le Ministre nigérian des affaires étrangères, M. Olugbenga Ashiru, culminera avec l’adoption d’une déclaration présidentielle.
Même si tous les homologues de M. Ashiru ont été conviés à y participer, Mme Ogwu a déclaré qu’elle ne pensait pas que beaucoup de ministres des affaires étrangères seraient en mesure de revenir à New York si peu de temps après la fin du débat général de l’Assemblée générale.
Également Présidente du Comité exécutif d’ONU-Femmes, Mme Ogwu a exprimé un intérêt tout particulier pour le débat public du 28 octobre, qui sera l’occasion d’examiner l’état de la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité. Elle a souligné l’accent mis depuis toujours sur les efforts de diplomatie préventive déployés par le Nigéria, qui souhaite que la contribution des femmes à la consolidation de la paix soit davantage reconnue et promue.
Parmi les autres points forts de son programme ce mois-ci, a poursuivi la Présidente, le Conseil de sécurité entendra un exposé sans précédent sur la piraterie dans le golfe de Guinée, d’un intérêt tout particulier pour les États de la sous-région d’Afrique de l’Ouest, dont le Nigéria fait partie. En effet, l’économie de ces pays s’appuie largement sur l’industrie de la pêche, a-t-elle expliqué, ajoutant qu’il était temps que le Conseil se saisisse de ce phénomène de plus en plus préoccupant.
En outre, dans le cadre d’une séance privée prévue le 25 octobre, le Conseil entendra un exposé du Président de la Cour internationale de Justice (CIJ), M. Hisashi Owada, qui présentera la contribution de cette juridiction à la paix et la sécurité internationales, a noté Mme Ogwu.
De nombreuses consultations, pas moins de 11 à ce stade, sont également inscrites à l’ordre du jour du Conseil pour le mois d’octobre, dont quatre précédées d’exposés par de hauts fonctionnaires du Secrétariat. Ces exposés portent sur la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (le 6 octobre), l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) (le 25), la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (le 26) et la situation en Somalie (le 27).
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