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AG/COL/3227

Le Comité spécial de la décolonisation achève sa session en saluant les bonnes relations entre les Tokélaou et leur Puissance administrante, la Nouvelle-Zélande

24/06/2011
Assemblée généraleAG/COL/3227
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Comité spécial chargé d’étudier la situation

en ce qui concerne l’application de la Déclaration

sur l’octroi de l’indépendance aux pays

et aux peuples coloniaux

Reprise de session

9e séance – matin


LE COMITÉ SPÉCIAL DE LA DÉCOLONISATION ACHÈVE SA SESSION EN SALUANT LES BONNES RELATIONS ENTRE LES TOKÉLAOU ET LEUR PUISSANCE ADMINISTRANTE, LA NOUVELLE-ZÉLANDE


Le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux -Comité des Vingt-Quatre- a adopté, ce matin, au cours de la dernière séance de sa reprise de session, un projet de résolution sur la question de Tokélaou* qui salue les bonnes relations entre le territoire et la Nouvelle-Zélande.  Le Comité a aussi adopté un autre texte sur l’organisation de ses travaux en 2012.**


Aux termes du texte sur Tokélaou, présenté par la Papouasie-Nouvelle-Guinée et adopté par consensus, l’Assemblée générale devrait, selon le Comité, rappeler que les deux référendums organisés en février 2006 et en octobre 2007 afin de déterminer le statut des Tokélaou n’ont pas abouti à la majorité des deux tiers des suffrages validés requise pour passer à un autre statut que celui de territoire non autonome administré par la Nouvelle-Zélande.


L’Assemblée générale devrait prendre acte dela décision du Fono  général de différer l’examen de toute action future visant l’autodétermination et de renouveler les efforts et l’attention des Tokélaou et de la Nouvelle-Zélande aux fins d’améliorer et de consolider les services essentiels et l’infrastructure des atolls.


L’Assemblée générale se féliciterait du fait que, depuis le transfert des pouvoirs de l’Administrateur aux trois conseils villageois, le 1er juillet 2004, chaque conseil est seul responsable de la gestion de tous ses services publics.  Elle saluerait la détermination des Tokélaou et de la Nouvelle-Zélande à continuer d’œuvrer ensemble dans l’intérêt des Tokélaou et de leur peuple.


« Les relations ne cessent de se renforcer », s’est réjoui aujourd’hui  Faipule Foua Toloa, Ulu-o-Tokelau -Chef des Tokélaou-, avant l’adoption du texte.  Il s’est félicité de la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal adopté en mars 2010 et salué la mise en place d’une politique de pêche pour une gestion efficace des ressources halieutiques et les initiatives visant à renforcer les capacités des Tokélaou de gérer leur zone économique exclusive.  Une nouvelle confiance émanait du fait que les Tokélaou sont maintenant aux commandes de leur propre développement, a souligné l’Ulu.


Les trois atolls connaissent encore de nombreux défis, a admis l’Administrateur des Tokélaou, M. Jonathan King.  Il a assuré que la Nouvelle-Zélande respectera le choix des habitants des Tokélaou sur l’évolution constitutionnelle de leur territoire.   


Les besoins des Tokélaou en matière de développement économique et social doivent être pleinement pris en compte dans le processus de décolonisation, a plaidé le représentant de Fidji, M. Luc Daunivalu.  Il a stigmatisé les « lacunes » dans les rôles et responsabilités des parties concernées, qu’il s’agisse du Comité des Vingt-Quatre, du système des Nations Unies, des organisations internationales et régionales ou de la Puissance administrante.  Le représentant s’est dit cependant encouragé par l’assistance apportée aux Tokélaou par la Nouvelle-Zélande.  Son homologue de Sainte-Lucie a salué l’importance et la qualité du projet de résolution, en estimant qu’il imprimera un nouvel élan aux aspirations liées à la décolonisation.   


Le Comité des Vingt-Quatre a également adopté un projet de résolution sur l’organisation de ses travaux en 2012, par lequel l’Assemblée générale lui permettrait de se réunir en février et en mars 2012, selon les besoins, et au moins durant 15 séances au maximum en juin et/ou en juillet.  L’Assemblée générale autoriserait aussi le Comité à organiser, dans la région du pacifique, un séminaire à l’intention des représentants de tous les territoires autonomes.


Dans ses remarques de clôture, le Vice-Président du Comité des Vingt-Quatre, M. Pedro Núñez Mosquera, de Cuba, a déclaré que les débats de 2011 ont souligné la nécessité évidente de trouver des moyens plus pragmatiques et créatifs de mettre en œuvre le mandat du Comité, en coopération avec toutes les parties concernées. 


Il a rappelé que 2011 marquait le cinquantième anniversaire du Comité des Vingt-Quatre et s’est dit persuadé que les réunions officielles, les consultations informelles et le Séminaire régional, qui s’est tenu à Saint-Vincent-et-les Grenadines, auront des implications importantes pour la troisième  Décennie  internationale  sur  l’élimination  du  colonialisme(2011-2020).


*    A/AC.109/2011/L.15

** A/AC.109/2011/L.14


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.