L’Assemblée générale commémore le dixième anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001
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Assemblée générale
Soixante-cinquième session
Cérémonie commémorative à l’occasion du dixième
anniversaire du 11 septembre - matin
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE COMMÉMORE LE DIXIÈME ANNIVERSAIRE DES ATTENTATS TERRORISTES DU 11 SEPTEMBRE 2001
À l’occasion d’une cérémonie marquant le dixième anniversaire des attaques perpétrées le 11 septembre 2001 aux États-Unis, le Président de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale, M. Joseph Deiss, a encouragé les États Membres à finaliser la conception d’un projet de convention globale contre le terrorisme.
« Nous sommes ici pour exprimer notre indignation devant la lâcheté que représente le terrorisme, pour le condamner fermement et catégoriquement, pour le combattre, et pour veiller à ce que les responsables de tels actes soient punis », a déclaré M. Deiss, Président de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale qui s’achève, en présence de la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Mme Asha-Rose Migiro, et de la Représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, Mme Susan Rice.
Rappelant « le choc, l’horreur et l’incrédulité » suscités par la mort de plusieurs milliers de personnes à la suite des attaques terroristes du 11 septembre 2001, mais aussi lors de celle commise le 26 août dernier contre le siège des Nations Unies à Abuja, au Nigéria, M. Deiss a indiqué que quelques progrès avaient pu être réalisés depuis, grâce à la Stratégie mondiale des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, associée à d’autres efforts de la communauté internationale dans les domaines du développement, des droits de l’homme et de la sécurité.
Toutefois, a-t-il souligné, face à la multiplication des menaces et des actes terroristes, ces efforts doivent s’intensifier. Le Président de l’Assemblée a donc appelé les États Membres à saisir l’opportunité que leur offre le Secrétaire général en organisant, le 19 septembre, un Symposium sur la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme pour doter la communauté internationale d’instruments complémentaires à l’arsenal juridique existant.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Asha-Rose Migiro, a indiqué qu’elle se trouvait dans son bureau, à Dar Es Salam, en « ce jour terrible du 11 septembre 2001 où les rêves ont été brisés et des blessures ouvertes à jamais ». Mme Migiro a déclaré que trois ans plus tôt, l’attentat perpétré contre l’ambassade des États-Unis dans la capitale tanzanienne avait coûté la vie à un de ses amis. « C’est pourquoi, en dépit de la distance, je me suis sentie si proche, comme tant d’autres personnes à travers le monde, de ce qui se passait ce 11 septembre 2001 », a-t-elle souligné.
S’adressant aux États Membres, elle leur a demandé « de se mettre à la place des victimes du terrorisme » et d’accélérer les travaux en vue de renforcer la sécurité, mais aussi la confiance et la compréhension mutuelles, de donner la parole aux victimes, de privilégier une diplomatie préventive, de promouvoir la paix, et de bâtir un avenir meilleur et plus sûr pour les générations futures à travers le monde.
La Représentante permanente des États-Unis, Mme Susan Rice, a remercié la communauté internationale de s’être réunie ce jour à l’ONU pour commémorer cette heure solennelle dans cette ville de New York, où des milliers de personnes ont péri, en même temps que tant d’autres au Pentagone, à Washington, et dans un champ près de Shanksville, en Pennsylvanie. Elle a relevé que ce sont des hommes, des femmes et des enfants provenant de 90 pays différents qui ont été pris pour cible ce jour-là par les terroristes.
Mme Rice a rendu hommage à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité qui ont condamné ces attaques et renforcé l’architecture internationale en matière de lutte contre le terrorisme. Elle a rappelé les actions concertées des Nations Unies et de leurs alliés pour mener ce qu’elle a qualifié de « guerre » contre Al-Qaida, affirmant qu’une décennie après ce jour tragique, cette nébuleuse terroriste avait été mise à mal. « Oussama Ben Laden ne tuera plus jamais d’innocents », a déclaré Susan Rice.
La Représentante permanente des États-Unis a promis que les États-Unis continueraient de coopérer avec tous leurs partenaires pour mettre fin aux opérations d’Al-Qaida et prendre les mesures nécessaires afin de prévenir de nouvelles attaques. Pour tous ceux qui ont perdu un proche le 11 septembre, a-t-elle cependant rappelé, « chaque jour est un jour douloureux ». Pour eux et pour les victimes, Mme Rice a plaidé en faveur d’un principe fondamental: « Ne jamais tolérer le terrorisme, ne jamais l’excuser, et ne jamais l’oublier ».
Après ces allocutions, l’Orchestre symphonique de la ville de New York a joué « Still I Rise » et « Amazing Grace », interprétés respectivement par l’artiste et chanteuse de gospel Lorraine Mzuri Moyo, et le contre-ténor David D’Or.
Mlle Asatira Lenard, de la Young Women’s Leadership School d’East Harlem, a lu le poème « The Names », de Billy Collins.
Une minute de silence et une cérémonie interconfessionnelle, au cours de laquelle des cierges ont été allumés, ont été observées par l’assistance, sous la direction du Rabbin Richard Marker, de l’Imam Khalid Latif, et des Révérends Robert J. Robbins et Masamichi Kamiya.
La prochaine séance de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal.
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