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ONG/703-PI/1953

Ouverture à Melbourne de la Conférence DPI/ONG: M. Ban Ki-moon souligne le rôle essentiel des ONG pour faire progresser la santé mondiale

30/08/2010
Communiqué de presseONG/703
PI/1953
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

OUVERTURE À MELBOURNE DE LA CONFÉRENCE DPI/ONG: M. BAN KI-MOON SOULIGNE LE RÔLE

ESSENTIEL DES ONG POUR FAIRE PROGRESSER LA SANTÉ MONDIALE


(Adapté de l’anglais)


MELBOURNE, AUSTRALIE, 30 août -- Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a ouvert, aujourd’hui, dans un message vidéo, la soixante-troisième Conférence annuelle du Département de l’information pour les organisations non gouvernementales (DPI/ONG), qui se tient pendant trois jours à Melbourne, en Australie, sur le thème « Progresser dans la santé: Réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ».


M. Ban a souligné que la participation des ONG était essentielle pour faire avancer la santé mondiale.  « Merci de joindre vos forces », a déclaré le Secrétaire général dans son discours d’ouverture à l’adresse de quelque 1 200 représentants d’organisations non gouvernementales.  « Faire avancer la santé mondiale est essentielle pour atteindre les OMD, et vous êtes essentiels pour faire progresser la santé mondiale. »


Alors que les OMD doivent être atteints d’ici à 2015, M. Ban a constaté des avancées dans plusieurs domaines en vue de leur réalisation.  Il a toutefois indiqué que les efforts devaient se poursuivre en vue de leur réalisation, notamment dans le domaine de la santé.


Le Secrétaire général a également mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la santé des femmes et des enfants.  Il s’agit, a-t-il dit, de « l’un des secteurs sur lequel nous sommes le plus en retard ».  M. Ban a estimé que de simples mesures prises contribueraient à faire une grande différence.


« Nous avons le savoir-faire pour créer un système de santé solide.  Nous avons les ressources pour nous assurer que les femmes ont accès aux services dont elles ont besoin, quand elles ont besoin et là où elles ont besoin », a ajouté le Secrétaire général.  « Nous avons la Stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants qui rassemble toutes les parties prenantes: les gouvernements, les ONG, les fondations et le secteur privé. »


Le Secrétaire général a, de même, insisté sur la participation des membres de la société civile, estimant que leur rôle était « indispensable », et leur présence unique sur le terrain, dans les communautés en raison de leur compréhension des défis rencontrés quotidiennement par les plus vulnérables.  « Vous avez la passion et les réseaux pour diffuser notre message le plus loin et largement possible », a-t-il dit aux participants issus de la société civile.


Également présent à la Conférence DPI/ONG, le Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information, M. Kiyo Akasaka, a rappelé que cette rencontre se déroulait pour la première fois en Australie, en signe de reconnaissance du fort appui du pays et de sa riche contribution au travail des Nations Unies depuis la création de l’Organisation en 1945.


Pour les nations à travers le monde, il est clair que les investissements dans la santé ont eu un retour considérable, a précisé le Secrétaire général adjoint.  Les études les unes après les autres ont montré que l’investissement dans une bonne santé avait été efficace et que l’investissement dans la santé des femmes et des enfants avaient permis de réduire la pauvreté et de stimuler l’économie. 


Il a, à cet effet, rappelé que la question de la santé était au cœur des Objectifs du Millénaire pour le développement.  « La réalisation des OMD est essentielle pour la paix, le développement, la stabilité et pour l’égalité des droits de l’homme », a-t-il dit. 


De son côté, le Directeur exécutif d’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a affirmé que les OMD n’étaient pas seulement que des objectifs à atteindre mais également un mouvement.  « L’histoire du VIH/sida, a-t-il poursuivi, est une histoire de notre société actuelle, un appel passionné pour une justice sociale. »  « Il y a 10 ans, nous disposions d’à peine 500 millions de dollars pour combattre le virus du VIH/sida, tandis qu’aujourd’hui nous disposons de 60 milliards de dollars.  Cela n’aurait pas été possible sans votre aide », a ajouté le Directeur exécutif, rappelant qu’au cours des cinq dernières années le nombre de personnes bénéficiant d’un traitement avait augmenté et que le nombre de nouvelles infections avait été réduit de 70%. 


M. Sidibé a appelé à éliminer la transmission du virus du VIH/sida de la mère à l’enfant.  « C’est inacceptable, a-t-il dit, qu’il y ait encore 400 000 enfants qui, dans les pays en développement, naissent contaminés. »  Il a mis en avant un objectif « zéro »: « zéro nouvelles infections », « zéro discrimination » et « zéro décès liés au virus ».  Seulement, a ajouté M. Sidibé, « cet objectif « zéro » ne pourra être atteint sans le dynamisme et la création des organisations non gouvernementales et de la société civile ».


Enfin, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Navi Pillay, dans un message également enregistré, a observé que les résultats positifs enregistrés dans la réalisation des OMD avaient été « inégaux » et, souvent, n’avaient pas encore permis de régler les « conditions structurelles de discrimination et d’inégalité qui condamnent un trop grand nombre de gens à la faim, aux maladies et à la vulnérabilité ».  Selon Mme Pillay, une approche « droits de l’homme » du sous-développement aide « à identifier et à s’attaquer aux racines des inégalités et de l’exclusion sociale.


Cette soixante-troisième Conférence du Département de l’information pour les organisations non gouvernementales (DPI/ONG) se tient, pour la troisième fois seulement, en dehors du Siège des Nations Unies à New York.  Cette rencontre est l’occasion d’amener ensemble les acteurs de la société civile et les autres acteurs à promouvoir la santé globale et à promouvoir la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. 


Le partenariat entre la société civile et les Nations Unies a été lancé officiellement en 1968, date à laquelle le Département de l’information a pour la première fois commencé à associer les organisations non gouvernementales.


Quatre tables rondes: « le rôle des ONG et de la société civile en vue d’atteindre les OMD »; « l’égalité, les droits et les progrès pour la réalisation des OMD »; « renforcer l’approche intégrée et les systèmes en vue d’atteindre les OMD relatifs à la santé » et « réaliser les OMD dans le monde en évolution d’aujourd’hui » vont être organisées dans le cadre de la Conférence.


Outre ces tables rondes et la cinquantaine d’expositions prévues, la Conférence a prévu pas moins de 54 ateliers, offrant ainsi à un nombre sans précédent d’ONG de présenter leurs vues. 


La Conférence fermera ses portes le mercredi 1er septembre après avoir adopté une « déclaration finale ».


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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