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ENV/DEV/1139

Le Secrétaire général aux affaires économiques et sociales appelle la communauté internationale à rattraper « de toute urgence » les retards dans l’application d’Action 21

17/05/2010
Assemblée généraleENV/DEV/1139
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité préparatoire de la Conférence

des Nations Unies sur le développement durable

1re et 2e séances – matin & après-midi


LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL AUX AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES APPELLE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE À RATTRAPER « DE TOUTE URGENCE » LES RETARDS DANS L’APPLICATION D’ACTION 21


« J’en ai assez.  Ça suffit », s’est exclamé aujourd’hui, sous un tonnerre d’applaudissements, le Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, en inaugurant les travaux du Comité préparatoire de la Conférence des Nations Unies pour le développement durable, prévue à Rio en 2012.


Nommé récemment Secrétaire général de la Conférence, M. Sha Zukang manifestait ainsi sa frustration devant la lenteur des progrès depuis le Sommet de la Terre en 1992.


« Les 5 millions d’enfants qui meurent chaque année de maladies évitables et les 2 milliards de personnes qui vivent avec moins de 2 dollars par jour, montrent bien que la prospérité sera hors d’atteinte si le monde continue dans cette voie », a-t-il averti.


Action 21, le Programme d’action de Rio, avait assis le développement durable sur les trois piliers de la croissance économique, du progrès social et de la protection de l’environnement.  Or, aujourd’hui, l’accélération de la croissance économique est loin d’être générale, comme en atteste la situation en Afrique subsaharienne.


S’agissant des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les progrès sont inégaux, sans compter que de nombreuses régions qui avaient légèrement progressé ont enregistré des reculs du fait des récentes crises alimentaire, énergétique, économique et financière.


Mais c’est le volet environnemental qui est peut-être celui où les progrès ont été les plus lents.  Les émissions de gaz à effet de serre demeurent très élevées dans les pays développés, alors que dans les pays en développement, l’industrialisation rapide, l’urbanisation et l’élargissement de la classe moyenne ont aggravé les problèmes de pollution, d’élimination des déchets et d’embouteillage.


Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio, la prochaine Conférence sur le développement durable, dite Rio+20, doit être l’occasion de renouveler l’engagement politique.


La Conférence aura pour thème l’économie verte dans le cadre du développement durable et de l’élimination de la pauvreté; et la création d’un nouveau cadre institutionnel du développement durable nécessaire pour combler les fossés actuels entre engagements nationaux et internationaux.


S’agissant de l’économie verte, le Secrétaire général note dans son rapport** que la République de Corée a été le premier pays à avoir élaboré une stratégie en la matière, fondée sur la dissociation traditionnelle entre croissance économique et pression environnementale.  Mais, l’objectif consistant à investir dans l’environnement pour relancer la croissance économique a ceci de stratégique qu’il équivaut à une promotion des nouvelles industries et des technologies vertes.


Si la création d’un nouveau cadre institutionnel a suscité très peu de commentaires de la part des délégations, la question de l’économie verte a en revanche été commentée à plusieurs reprises.  « Elle reste la seule option à suivre », a notamment affirmé M. Achim Steiner, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).


Relevant qu’il n’existe pas encore de définition « claire et consensuelle » du concept d’économie verte, le représentant du Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a engagé les délégations à s’accorder sur cette question.


En début de séance, le Comité préparatoire a adopté son ordre du jour provisoire**, et a élu à la coprésidence, M. Park In-Kook de la République de Corée, et M. John Ashe d’Antigua-et-Barbuda, tandis que Mme Tania Valerie Raguz de la Croatie occupera la fonction de Rapporteur.


Les sept autres membres du Bureau sont M. Maged Abdelaziz, de l’Égypte; M. Charles Thembani Ntwaagae, du Botswana; M. Asad Majeed Khan, du Pakistan; M. Jiri Hlavacek, de la République tchèque; Mme Anna Bianchi, de l’Argentine; M. Paolo Soprano, de l’Italie; et M. John Matuszak, des États-Unis.  En tant qu’hôte de la Conférence, le Brésil siègera également au Bureau, en tant que membre ex officio.


Le Comité préparatoire poursuivra ses travaux demain, mardi 18 mai, à partir de 10 heures.


* A/CONF.216/PC/2

** A/CONF.216/PC/1


Progrès réalisés et lacunes restant à combler au niveau de la mise en œuvre des textes issus des grands sommets relatifs au développement durable, et analyse des thèmes de la Conférence


Conscient de la « complexité du paysage » du développement durable, M. PARK IN-KOOK, Coprésident du Comité préparatoire, a engagé les parties prenantes à assurer un consensus en 2012.  Il a souligné les questions importantes de l’élimination de la pauvreté, de l’économie verte, de l’instauration d’un cadre institutionnel pour le développement durable et du transfert de technologies.


M. SHA ZUKANG, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, a souligné l’importance de la Conférence Rio+20 à une époque où la pauvreté n’a toujours pas été éradiquée.  Les 5 millions d’enfants qui meurent en bas âge chaque année de maladies évitables et les 2 milliards de personnes qui vivent dans avec moins de 2 dollars par jour, montrent bien que la prospérité sera hors d’atteinte si le monde continue dans la même voie, a-t-il averti.


La seule solution est de porter de toute urgence l’attention sur le développement durable, a-t-il estimé, en rappelant que l’Assemblée générale a convoqué la Conférence Rio+20 non pas comme événement commémoratif mais comme un acte de renouvellement des engagements politiques en faveur du développement durable.  Il s’agira d’identifier les lacunes dans la mise en œuvre des textes pertinents et de trouver les moyens de gérer les nouveaux défis, a expliqué M. Zukang.


Un des objectifs du Comité préparatoire, a-t-il aussi rappelé, est de préciser les mécanismes qui vont permettre d’exploiter les résultats des processus intergouvernementaux et non gouvernementaux.  Le Secrétaire général adjoint a invoqué les événements qui vont avoir lieu au niveau intergouvernemental d’ici à 2012, comme le Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et la Conférence sur les changements climatiques.  Le Comité préparatoire devra aussi débattre des différents thèmes possibles pour la Conférence qui s’articulera autour des questions centrales qui sont l’économie verte et la création d’un cadre institutionnel.


En sa qualité de Secrétaire général de la Conférence Rio+20, M. Zukang s’est dit prêt à relever le défi, avec l’aide des coordonnateurs exécutifs et du secrétariat qui sera tenu par la Division du développement durable du Département des affaires économiques et sociales.  Les mécanismes interinstitutions auront également un rôle très important à jouer dans les processus préparatoires, a-t-il ajouté, avant d’expliquer combien les efforts de chaque institution renforceront la cohérence du système des Nations Unies sur le développement durable.


Il faudra aussi, a-t-il poursuivi, arriver à une plus grande cohérence entre les États Membres, les 9 grands groupes, les institutions financières internationales et les autres parties prenantes.  M. Zukang a rappelé que ce sont les États Membres qui devront prendre la direction des négociations sur le document final qui, a-t-il espéré, cristallisera une nouvelle vision basée sur l’esprit et les principes de Rio.  Les progrès ont été trop lents depuis le Sommet de la Terre de 1992, s’est-il impatienté, en jugeant qu’il est temps de renforcer la volonté politique, de mesurer les progrès et de relever les nouveaux défis.  Travaillons ensemble de façon ouverte et démocratique, a-t-il demandé avec insistance.


M. ABDULLAH M. ALSAIDI (Yémen) qui intervenait au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a préconisé une approche plus holistique en matière de développement durable et fait observer qu’il n’existait pas encore de définition « claire et consensuelle » du concept d’ « économie verte ».  Il a engagé les délégations à s’accorder sur cette question afin d’éviter d’autres discussions sur l’interdépendance entre environnement, économie et la société.


Le Groupe des 77 et la Chine, a-t-il poursuivi, estiment qu’un cadre institutionnel efficace à tous les niveaux est essentiel pour la pleine mise en œuvre d’Action 21.  Il s’est dit vivement préoccupé par les « graves défis » qui entravent les objectifs liés aux trois piliers du développement durable.  Il a aussi évoqué les défis émergents comme les crises financière, alimentaire, énergétique et climatique.  Il a conclu en appelant le Comité préparatoire à assurer la transparence et le caractère inclusif de son processus.


M. JUAN ANTONIO YÁÑEZ-BARNUEVO (Espagne), qui s’exprimait au nom de l’Union européenne (UE), a assuré de l’engagement actif de l’UE dans le processus préparatoire à la Conférence de 2012, se disant convaincu que cette Conférence conduirait à l’adoption d’un document final ambitieux et orienté vers l’action.  C’est l’occasion, a-t-il estimé, de développer une nouvelle façon de penser et des solutions innovantes, tout en évitant des doubles emplois avec les travaux de la Commission du développement durable et autres processus d’examen.  Le Comité préparatoire doit permettre de lancer les discussions sur les thèmes de la Conférence de 2012, a-t-il souligné.


Abordant le thème général de « l’économie verte dans le cadre du développement durable et de l’élimination de la pauvreté », le délégué a apprécié la présentation, dans le rapport du Secrétaire général, des principaux instruments politiques en la matière, mais a regretté que le rapport ne précise pas comment ces instruments ont contribué au développement durable et à l’éradication de la pauvreté.  Les travaux préparatoires, a-t-il proposé, devraient se pencher sur les meilleures pratiques à ce sujet et faire des recommandations, en prenant en compte les besoins des pays industrialisés, des économies émergentes et des pays développés.


Le représentant a salué la création prochaine du groupe d’experts de haut niveau sur le développement durable.  Après les premières réunions du Comité préparatoire, a-t-il voulu, il faudrait que le Président du Comité distribue un résumé contenant les rapports des deux groupes de contact, une présentation des sujets essentiels des discussions et des précisions sur l’apport possible des organes de l’ONU et de ses institutions spécialisées, fonds et programmes.  Le représentant s’est dit aussi en faveur d’une participation plus substantielle des grands groupes et de la société civile aux travaux préparatoire et à la Conférence de 2012, ainsi que celle des organisations multilatérales pertinentes.


M. DALEY (Canada), qui s’exprimait aussi au nom de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, a souligné trois questions importantes devant guider le travail du Comité préparatoire et tous les efforts à mener d’ici à 2012.  En ce qui concerne les thèmes de la Conférence Rio+20, il a estimé qu’ils doivent être examinés, en ayant à l’esprit les résultats attendus à Rio+20.  En deuxième lieu, le représentant a jugé essentiel que le processus préparatoire complète les processus existants, notamment le programme de travail de la Commission du développement durable, sans chevauchement.  Enfin, il a invité les délégations à des discussions bien ciblées avec l’apport d’autres institutions complémentaires.


« Le partenariat mondial réclamé à Johannesburg demeure hors d’atteinte », a déclaré M. LUIZ ALBERTO FIGUEIREDO MACHADO (Brésil).  Pour garantir le succès de Rio+20, il a appelé à une évaluation « honnête » des lacunes, notamment de la question « épineuse » des faibles moyens de mise en œuvre dont disposent les pays en développement.  Il faut également réagir aux défis émergents et examiner de nouveaux concepts, notamment celui d’économie verte, a-t-il ajouté.


Le représentant du Brésil a appelé à la réforme du cadre institutionnel relatif au développement durable, notamment au sein des Nations Unies.  Il a engagé les délégations à mener des discussions informées et concentrées pour éviter les éventuels malentendus et les risques d’échange d’accusations « stériles ».


M. FRANZ PERREZ (Suisse) a estimé qu’il faut des mesures concrètes pour renforcer la gouvernance environnementale internationale, qui est en cours d’élaboration sous les auspices du PNUE, ainsi que pour réformer la gouvernance internationale en matière de développement durable.  Il a également engagé la CDD à utiliser le concept d’économie verte pour se concentrer sur un aspect précis du développement durable.


M. NORIHIRO OKUDA(Japon) a averti que le Comité préparatoire ne sera fructueux que si les États s’entendent sur de nouveaux objectifs.  Soulignant la contribution importante que pourrait apporter le PNUE, le représentant a jugé que le document final de Rio+20 devrait transmettre un message bref mais précis sur l’économie verte.


M. JULIO RAFAEL ESCALONA OJEDA(Venezuela) a affirmé l’attachement de sa délégation au concept d’économie verte, avant de rejeter d’emblée toute tentative de changer la définition du développement durable.  On ne peut « privatiser » la nature et donner une valeur monétaire aux forêts et à l’eau au nom de la lutte contre la pauvreté, a-t-il martelé.  Il a appelé les délégations à dégager un consensus solide « au nom de l’humanité et de la planète toute entière ».


M. DANIEL REIFSNYDER (États-Unis) a souhaité que le Comité préparatoire favorise l’implication de toutes les parties prenantes et en particulier les jeunes qui ont un si grand souci de l’environnement.  Au cours des travaux préparatoires, a poursuivi le représentant, les États-Unis souligneront le caractère central du développement humain, en mettant l’accent notamment sur l’éducation.  Aux États-Unis, a-t-il ajouté, les initiatives sont menées avec l’implication d’institutions américaines très actives dans l’amélioration de la gestion des ressources et la création d’emplois verts.


M. ACHIM STEINER, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a reconnu qu’en matière d’environnement, le bilan mondial était plutôt déséquilibré.  Il a notamment évoqué les changements climatiques et la perte de la biodiversité.  Le monde a besoin de meilleures réponses, a-t-il affirmé, et c’est au développement durable de jeter des passerelles.  Il a également réclamé une utilisation plus efficace des ressources et une meilleure gouvernance pour éviter les chevauchements qui perdurent depuis 20 ans.  Il a conclu en estimant que l’économie verte reste la seule option viable.


Mme VEERLE VANDEWEERD, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a aussi estimé que l’économie verte pourrait devenir une passerelle entre les objectifs de développement durable.  En ce qui concerne le cadre institutionnel, elle a souhaité qu’il permette d’intégrer les institutions économiques et financières à tous les niveaux et d’améliorer la cohérence à l’échelle du système des Nations Unies.  Le PNUD, qui aide de nombreux pays dans leur processus de développement, attend beaucoup de la Conférence de 2012, a-t-elle conclu.


Discussion sur l’évaluation des progrès et des échecs dans la mise en œuvre des textes relatifs au développement durable


Au cours de ces discussions, animées par John Ashe d’Antigua-et-Barbuda, trois questions ont été posées aux participants et d’abord, quels indicateurs ou informations sur le développement durable se sont-ils avérés être les plus utiles pour évaluer les échecs et les progrès?


Plusieurs délégations, comme la Suisse et l’Égypte, ont cité les rapports élaborés des Programmes des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’environnement (PNUE); ce dernier fournissant notamment des perspectives mondiales.  Toutefois de l’avis du représentant égyptien, si ces organes font un travail utile, les conclusions tirées de leurs indicateurs n’ont pas été utilisées à fond.


C’est peut-être que les indicateurs ne sont plus adaptés à la réalité, a suggéré son homologue du Guatemala, avant que le représentant du Pakistan ne dise craindre qu’ils ne soient pas suffisamment fiables.  Si le représentant de la République de Corée a demandé au Secrétariat de l’ONU d’améliorer la fiabilité de ces indicateurs, celui du Pakistan a jugé plus prudent de ne pas seulement se reposer sur le Secrétariat.  Les États devraient être capables d’analyser les données en les confrontant à la réalité sur le terrain.


En la matière, le recours aux médias et aux nouvelles technologies, a été encouragé par le représentant du Grand groupe des jeunes, appuyé par celui du Grand groupe des communautés scientifiques et techniques.  Le représentant des États-Unis a tenu à souligner que son pays mobilise les fonds nécessaires à la maitrise des sciences et des technologies.


Quels sont les facteurs sous-jacents des écarts dans la mise en œuvre des textes relatifs au développement durable et quelles mesures correctives doivent être prises?  Le représentant de Cuba a accusé les marchés, qui n’ont jamais réussi à résoudre les problèmes de l’extrême pauvreté, alors que celui du Grand groupe des peuples autochtones a dénoncé un modèle économique basé sur l’extraction de ressources limitées.


Pour réduire cet écart, le représentant de la Bolivie a proposé de développer des « mécanismes contraignants » sur le transfert des ressources financières.  « Il est injuste que les pays en développement soient contraints de payer leur dette extérieure alors que les pays développés ne payent pas leur dette écologique », a-t-il estimé.


Renchérissant, le représentant du Yémen, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, appuyé en cela par l’observateur de la Palestine, a prôné une approche plus holistique conduisant à des engagements financiers plus importants.  Le représentant de l’Espagne a profité de cette occasion pour rappeler que l’Union européenne verse 66% de l’aide publique au développement (APD).


Pour la représentante du Grand groupe des entreprises, il faut d’abord et avant tout, relever le défi d’équilibrer croissance économique et progrès social.


Quels conseils donner aux pays, aux organisations internationales et autres parties prenantes pour la préparation de leurs contributions à l’évaluation des progrès et des écarts dans la mise en œuvre des textes relatifs au développement durable?  « Participer substantiellement», a été la réponse la plus entendue.


Plus techniquement, le représentant de l’Inde a conseillé un travail sur la définition du concept d’« économie verte », alors que celui du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a proposé de collecter plus de données précises sur les populations urbaines qui constituent désormais la majorité de la population mondiale.


Discussions sur les défis émergents


Cette Table ronde a notamment été l’occasion pour les délégations d’identifier certains des défis qui, de leur avis, mériteront d’être examinés à Rio+20.


À l’instar de ses homologues du Tadjikistan et de l’Australie, le représentant de la République de Corée a notamment estimé qu’une attention particulière devait être accordée à la question de l’eau.  « Les progrès ont été lents depuis Johannesburg, du fait notamment de l’aggravation de la pauvreté et la pénurie en eau potable », a-t-il constaté.


« Le droit à l’eau doit être reconnu comme un droit de l’homme », a renchéri le représentant de la Bolivie, en voulant aussi que les questions liées à la création d’un tribunal international pour l’environnement soient examinée.


La gouvernance économique, la migration et la fuite des cerveaux ont été citées par le représentant de l’Égypte, avant que son homologue de l’Indonésie ne s’attarde sur le problème des catastrophes naturelles et que celui des États-Unis ne souligne le rôle des nouvelles technologies dans la prévention et l’atténuation des effets de ces catastrophes.


Relevant que les crises actuelles avaient touché les pays en développement de manière disproportionnée, la représentante de Singapour, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a estimé, tout comme son homologue de l’Argentine, que la Conférence de Rio+20 devait se concentrer sur la prévention de nouvelles crises, et, en particulier, la crise financière, a estimé la représentante du Grand groupe des ONG.


Celui de l’Organisation météorologique mondiale a voulu une solution aux problèmes financiers auxquels se heurtent les pays en développement pour faire face aux effets des changements climatiques.  La question des emplois verts, a dit la représentante de l’Organisation internationale du Travail (OIT), doit figurer à l’ordre du jour de la Conférence, tandis que celle du Grand groupe des enfants et de la jeunesse a ajouté la question de la formation professionnelle.


Les représentants de la Norvège et de la Suisse ont toutefois estimé qu’il fallait s’abstenir d’adopter un nouveau plan d’action et se concentrer plutôt sur la mise en œuvre des engagements déjà pris.


Les discussions étaient animées par le Coprésident du Comité préparatoire, M. Park In-Kook de la République de Corée.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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