Ban Ki-moon appelle à des efforts innovants pour compléter le processus de décolonisation dans son message au Séminaire régional de Nouméa
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
BAN KI-MOON APPELLE À DES EFFORTS INNOVANTS POUR COMPLÉTER LE PROCESSUS DE DÉCOLONISATION DANS SON MESSAGE AU SÉMINAIRE RÉGIONAL DE NOUMÉA
(Adapté de l’anglais)
NOUMÉA, Nouvelle-Calédonie, 18 mai 2010 -- le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a lancé un appel en faveur du lancement d’efforts « nouveaux et innovants » pour la mise en œuvre et l’achèvement du calendrier de la décolonisation. L’appel du Secrétaire général était contenu dans son message à l’occasion de l’ouverture du Séminaire régional pour le Pacifique sur l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, qui a lieu du 18 au 20 mai.
Ce Séminaire de trois jours qui se tient à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, est seulement le deuxième à se tenir dans un territoire non autonome. Il met l’accent sur la volonté du Comité spécial des Nations Unies sur la décolonisation d’entendre sur le terrain les responsables de ces territoires pour connaitre des défis auxquels ils font face.
Organisé sur le thème « évaluation du processus de décolonisation dans le monde d’aujourd’hui », le Séminaire coïncide aussi avec la fin de la deuxième Décennie internationale pour l’éradication du colonialisme (2001-2010), et le cinquantième anniversaire de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de l’Assemblée générale de l’ONU.
Dans un message lu par Mme Laura Vaccarin, du Département des affaires politiques des Nations Unies (DPA), le Secrétaire général a notamment souligné le succès de l’accès à l’indépendance du Timor-Leste et celui des deux référendums tenus aux Tokélaou au cours de la dernière décennie. « Néanmoins 16 territoires non autonomes restent inscrits sur la liste de l’ONU », a noté M. Ban Ki-moon, en ajoutant qu’il était « essentiel que les peuples concernés comprennent les options qui se présentent à eux en ce qui concerne leur statut politique et les moyens d’exercer leur droit de choisir librement leur avenir ».
Saluant les représentants du Comité spécial, des États Membres de l’ONU, des représentants des puissances administrantes et des territoires non autonomes, ainsi que des experts et des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’organisations internationales, le Président du Comité, M. Donatus Keith St. Aimée (Sainte-Lucie), a précisé que ce Séminaire était le dernier de la seconde décennie, et était une opportunité d’évaluer la mise en œuvre du mandat du Comité spécial de la décolonisation. Il a noté que ce séminaire se tenait dans un territoire qui traversait un processus complexe pour la détermination de son avenir, ceci en coopération étroite avec la puissance administrante, la France.
M. St. Aimée a estimé que la tenue de ce Séminaire était un vibrant témoignage de l’amélioration de la coopération entre la France avec le Comité spécial pour faire avancer le processus de décolonisation en général et dans la région du Pacifique en particulier.
Saluant les participants au nom du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le Président Philippe Gomes, a déclaré que les principaux acteurs politiques du territoire, le Haut Commissaire de la France, le Président et le Vice-Président du Congrès, et les Présidents des Assemblées des trois provinces, se félicitaient de la tenue de ce Séminaire en Nouvelle-Calédonie. Il a rappelé que la voie de la Nouvelle-Calédonie vers l’autodétermination n’avait pas été aisée. C’est une des raisons pour lesquelles il était important que ce Séminaire se tienne dans ce territoire, afin que le Comité spécial puisse se rendre compte par lui-même de la manière dont le processus se mettait en place.
De son côté, le Haut Commissaire de la France a déclaré que l’implication de la France dans l’organisation de cet événement démontrait son engagement à appuyer l’ONU dans le domaine de la décolonisation. Il a formé le vœu que cette visite sera l’occasion pour le Comité spécial de mesurer les progrès économiques et sociaux accomplis dans le territoire et la volonté de la communauté kanake et des autres habitants, arrivés plus tard en Nouvelle-Calédonie, de construire une destinée commune basée sur des valeurs partagées.
Les deux réunions qui ont suivi la session d’ouverture ont mis l’accent sur la résolution des défis qui subsistent pour les territoires non autonomes dans le Pacifique. Ces territoires sont les Samoa américaines, Guam, la Nouvelle- Calédonie, Pitcairn et Tokélaou.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel