Conférence de presse sur les moyens de faciliter l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES MOYENS DE FACILITER L’ENTRÉE EN VIGUEUR DU
TRAITÉ D’INTERDICTION COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES
« Il est urgent que les États parties au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE) mettent en œuvre une stratégie diplomatique visant à amener les neuf pays des 44, dont la liste figure en annexe II du Traité, à la ratifier. » C’est en substance ce qu’a déclaré ce midi, lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, Mme Jessica Matthews, Présidente de Dotation Carnegie, en présentant le contenu d’une déclaration commune adoptée ce jour par une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG) en marge de la conférence de deux jours (24 et 25 septembre) sur les moyens d’accélérer l’entrée en vigueur du TICE. Elle a également rappelé que cette nécessité était plus que justifiée après l’annonce faite aujourd’hui de l’existence d’un second centre d'enrichissement d’uranium en Iran.
De son côté, M. Tibor Tóth, Secrétaire exécutif de la Commission préparatoire de l’Organisation du TICE s’est dit encouragé, malgré les difficultés, par la convergence des messages positifs des pays concernés, au cours des récentes interventions au débat général de l’Assemblée générale cette semaine, à la réunion au sommet hier du Conseil de sécurité et lors de la conférence sur le TICE. Il a indiqué que le document final, adopté hier, par les États Membres participant à cette conférence mettait l’accent sur des actions qui peuvent être prises par les 181 pays signataires du TICE.
Par ailleurs, M. Toth a estimé que la présence à cette conférence, de la Secrétaire d’État américaine, Mme Hillary Clinton, représentait un signe positif. « Le discours prononcé au nom du Ministre chinois des affaires étrangères témoigne de la direction prise par ce pays », s’est-il aussi félicité, avant de souligner le signe positif qu’ont constitué la présence et les déclarations faites par les représentants de l’Indonésie, d’Israël et de l’Égypte, trois des six pays qui ont signé le TICE mais qui ne l’ont pas encore ratifié. S’agissant des neuf pays de la liste en annexe II du Traité –à savoir la Chine, l’Égypte, les États-Unis, l’Indonésie, la République islamique d’Iran, Israël, la République populaire démocratique de Corée, l’Inde et le Pakistan-, M. Tóth a rappelé que les six premiers avaient signé sans avoir ratifié le TICE et les trois derniers ne l’avaient ni signé ni ratifié.
Répondant à une question sur l’impact d’une ratification par les États-Unis sur les huit autres pays qui n’ont pas encore ratifié, Mme Matthews a estimé que l’initiative de l’un quelconque de ces neuf pays aura une incidence positive sur les huit autres.
M. Tóth a notamment salué les efforts des États-Unis qui ont contribué à près de 20% (200 millions sur un coût total d’un milliard de dollars) du financement de la mise en place du système international de vérification des essais nucléaires. Il a ainsi précisé que ce système, mis en place en vertu du TICE, comprenait désormais 337 stations de vérification réparties à travers le monde, dont 108 sont établies dans des pays dotés de l’arme nucléaire.
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