CONFÉRENCE DE PRESSE DE ZAHIR TANIN, REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFGHANISTAN ET PRÉSIDENT DES NÉGOCIATIONS INTERGOUVERNEMENTALES SUR LA RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE ZAHIR TANIN, REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFGHANISTAN ET PRÉSIDENT DES NÉGOCIATIONS
INTERGOUVERNEMENTALES SUR LA RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
Le Représentant permanent de l’Afghanistan et Président des négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, M. Zahir Tanin, a tenu, aujourd’hui au Siège, une conférence de presse.
M. Tanin a expliqué que sa présence devant les représentants des médias résultait, notamment, d’une volonté des parties prenantes au processus de négociation sur la question de la représentation équitable au Conseil de sécurité et de l’augmentation du nombre de ses membres, de tenir informé le public, « le plus régulièrement possible », quant à l’état d’avancement des débats qui se sont, pour l’essentiel, déroulés en privé. Il a indiqué qu’avec l’adoption en septembre dernier de la résolution 62/557 de l’Assemblée générale, « quelque chose s’était passé ». « Un coup d’accélérateur a été donné à une réforme discutée depuis plus de 15 ans », a-t-il dit. Le Représentant permanent de l’Afghanistan a également noté que la mise en œuvre de cette résolution, qu’il a qualifiée de « pacte tacite », était une priorité du Président de l’Assemblée générale, M. Miguel d’Escoto Brockmann.
Les cinq points principaux du texte devant être examinés sont la catégorie des membres du Conseil de sécurité, la question du veto, la composition du Conseil, ses méthodes de travail et les relations entre le Conseil et l’Assemblée générale.
« Au cours des deux derniers mois, les groupes de travail impliqués ont eu six réunions au cours desquelles ils ont exprimé une volonté commune d’aller de l’avant, ce qui veut dire que les États Membres sont prêts à passer de la phase de consultations à celle de négociations en bonne et due forme », a dit le Représentant permanent. Il a ainsi précisé qu’un plan de travail serait publié le 19 février prochain, et qu’il comporterait des éléments sur la manière avec laquelle les négociations seront menées, et sur le calendrier de ces pourparlers.
Répondant aux questions des correspondants de presse, M. Tanin a déclaré, concernant le fonctionnement du processus de prise de décisions dans le cadre d’un Conseil réformé, que, conformément au souhait maintes fois exprimé dans les différents groupes de travail, la recherche et l’obtention du consensus devraient être la solution de choix. Il a toutefois indiqué que lors des séances plénières informelles, « où s’expriment d’autres positions », l’idée que le vote devait constituer un moyen de sortir de l’impasse qui peut exister sur certaines questions avait été évoquée. « En tous les cas », a-t-il encore dit, « nous ne nous écarterons pas des pratiques et procédures en vigueur en matière de prise de décisions à l’ONU et du texte qui les sous-tend, à savoir la Charte des Nations Unies ». M. Tanin a cependant insisté sur le fait que la question était loin d’être tranchée, avant de répéter que, pour l’heure, les États devaient s’accorder sur les modalités des négociations à venir et sur un calendrier clair.
Zahir Tanin a conclu sa conférence de presse en soulignant qu’à ce stade, le sentiment partagé par les États Membres était que le Conseil de sécurité devait devenir une institution capable de répondre aux enjeux de paix et de sécurité, cela « dans un monde multipolaire, en plein bouleversement, et n’ayant plus grand-chose à voir avec celui de l’après-guerre » .
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