CD/3172

La Commission du désarmement achève sa session de fond de 2009 sans formuler de recommandations sur le projet de déclaration relatif à la quatrième Décennie du désarmement

01/05/2009
Assemblée généraleCD/3172
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Commission du désarmement

Session de fond de 2009                                    

301e séance – matin                                        


LA COMMISSION DU DÉSARMEMENT ACHÈVE SA SESSION DE FOND DE 2009 SANS FORMULER DE RECOMMANDATIONS SUR LE PROJET DE DÉCLARATION RELATIF À LA QUATRIÈME DÉCENNIE DU DÉSARMEMENT


La Commission du désarmement, unique organe délibérant de l’Assemblée générale sur les questions de désarmement, a achevé ce matin les travaux de sa session de fond de 2009 en adoptant son rapport tel qu’oralement amendé. 


Ce document, qui sera examiné ultérieurement par l’Assemblée générale, est une description factuelle des trois semaines de débats qui ont eu lieu au sein des Groupes de travail I et II de la Commission, chargés respectivement de l’examen des questions portant sur le désarmement nucléaire et la non-prolifération des armes nucléaires et sur les éléments d’un projet de déclaration faisant des années 2010 la quatrième Décennie du désarmement. 


La Commission, qui débutait cette année son nouveau cycle triennal de travail 2009-2012, n’a pas été en mesure de formuler des recommandations.  Dans ses documents finaux*, elle indique ainsi que les délégations poursuivront l’examen des points de l’ordre du jour à sa session de fond de 2010.


Dans ses remarques de clôture, le Président de la Commission du désarmement, M. Andrzej Towpik, de la Pologne, a regretté que la Commission, qui s’était fixée comme objectif principal d’avancer sur la rédaction du projet de déclaration sur la quatrième Décennie du désarmement, n’ait pas réussi à avancer de manière significative sur le sujet.  Saluant l’esprit constructif ayant présidé aux échanges de vues entre les États Membres, il a cependant estimé qu’en dépit des difficultés rencontrées pour parvenir à un accord sur l’ordre du jour de la Commission en début de session, il y avait des signes positifs pour les travaux futurs.


« Les divisions s’estompent et des bases constructives ont été jetées, qui devraient nous permettre d’améliorer nos travaux dès l’année prochaine », a affirmé M. Towpik, ajoutant que, maintenant, les délégations savaient mieux comment la Commission devrait procéder pour adapter ses efforts au nouvel environnement politique dans le domaine de la paix et de la sécurité internationales. 


M. Towpik a préconisé la présence d’experts aux prochaines sessions de la Commission ainsi que la mise en place d’un système d’évaluation périodique des méthodes de travail de cet organe « unique en son genre et qui doit impérativement s’ouvrir aux idées extérieures afin de retrouver toute sa pertinence et sa crédibilité ».


Les délégations de l’Indonésie, au nom du Mouvement des pays non alignés; de la République tchèque, au nom de l’Union européenne; et du Nigéria, au nom du Groupe des États africains, ont pris la parole pour saluer à leur tour l’esprit de compromis qui a présidé aux délibérations de la Commission. 


Elles ont souhaité que dans l’optique de la session de fond de 2010, la volonté politique permette de surmonter les nombreux différends persistants, seul moyen de parvenir à un consensus et de réaliser des résultats concrets.


Le représentant du Pakistan a, de son côté, estimé que contrairement aux idées reçues, le mécanisme de désarmement de l’ONU n’était pas « au point mort ».  Il a demandé que davantage de ressources humaines et financières soient allouées à la Commission et aux autres organes des Nations Unies spécialisés dans ce secteur.  « La communauté internationale ne doit pas laisser tomber ce mécanisme sous le prétexte que les choses avancent lentement », a-t-il dit.


Pour sa part, le représentant de la Norvège a souhaité que l’atmosphère positive saluée par les délégations à l’issue des travaux de la présente session se traduise par des actions positives et des progrès tangibles.  Afin d’améliorer ses travaux futurs, la Commission, devrait réduire la durée des prochaines sessions du cycle triennal, afin d’intensifier la réflexion sur les questions dont elle est saisie, a-t-il proposé.


Au cours de la présente session, outre son Président, le Bureau de la Commission du désarmement était composé de Mmes Maria del Carmen Castillon (Bolivie) et Liseth Ancidey (Venezuela), Vice-Présidentes.


* A/CN.10/2009/CRP.2 - A/CN.10/2009/CRP.3 - A/CN.10/2009/CRP.4


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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