La Réunion Asie-Pacifique sur la Palestine souligne l’impossibilité d’une solution à deux États sans l’arrêt des politiques israéliennes à Jérusalem-Est
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LA RÉUNION ASIE-PACIFIQUE SUR LA PALESTINE SOULIGNE L’IMPOSSIBILITÉ D’UNE SOLUTION À DEUX ÉTATS SANS L’ARRÊT DES POLITIQUES ISRAÉLIENNES À JÉRUSALEM-EST
(Adapté de l’anglais)
Jakarta, Indonésie, le 9 juin –- La Réunion Asie-Pacifique des Nations Unies sur la question de Palestine s’est penchée ce matin sur la question « complexe » de Jérusalem, et des experts ont prévenu que l’absence d’une solution juste à cette question rendrait impossible la création de deux États.
S’exprimant dans le cadre d’un forum sur « l’impératif d’une solution juste à la question de Jérusalem », l’Ambassadeur de l’Autorité palestinienne en Malaisie a décrit les divers moyens par lesquels Israël empiète sur Jérusalem-Est. Il a cité les colonies de peuplement, la construction de routes et celle du mur de séparation, ainsi que les multiples mesures administratives.
Abdelaziz Abougoush a déclaré que les Palestiniens n’accepteraient pas un statut qui ne prévoirait pas Jérusalem-Est comme capitale. L’Organisation de libération de la Palestine (OLP) est disposée à envisager une solution où Jérusalem deviendrait une ville ouverte à la fois aux Palestiniens et aux Israéliens, soit la capitale de deux États.
Un habitant israélien de Jérusalem a prévenu que le « bassin sacré » était « le centre volcanique » de la question de Jérusalem et que les organisations de colons extrémistes cherchaient activement à déplacer les Palestiniens et à faire dérailler le processus de paix. Le Président Obama, a-t-il averti, doit comprendre qu’il n’existe aucune alternative à l’engagement sur la question. Un non-engagement sonnerait « l’arrêt de mort » de la solution à deux États, a souligné cet intervenant.
Un urbaniste palestinien a décrit cinq scénarii possibles pour la future Jérusalem, dont l’un, la « cité des ponts » permettrait d’avoir deux capitales, politiquement séparées mais physiquement reliées l’une à l’autre, soit une ville de diversité et d’égalité et un centre universel du règlement du conflit israélo-palestinien.
Un théologien d’Indonésie a proposé un point de vue éthique, soulignant la nécessité d’une ville ouverte aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, ainsi qu’à tout autre individu sous garanties internationales. Il a appelé à la protection des droits de ceux qui vivent actuellement à Jérusalem.
La perspective de l’Union européenne a été décrite par un journaliste de Bruxelles, tandis qu’un professeur de relations internationales en Indonésie a attiré l’attention sur le soutien dont la cause palestinienne bénéficie au sein des organisations de la société civile indonésienne.
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