En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/3920

La Cinquième Commission examine les efforts du Comité chargé d’élaborer les programmes menés par l’ONU et de coordonner les mandats des institutions du système

13/10/2009
Assemblée généraleAG/AB/3920
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Cinquième Commission

5eséance – matin


L A CINQUIÈME COMMISSION EXAMINE LES EFFORTS DU COMITÉ CHARGÉ D’ÉLABORER LES PROGRAMMES MENÉS PAR L’ONU ET DE COORDONNER LES MANDATS DES INSTITUTIONS DU SYSTÈME


Elle prend note du rapport sur le Bureau des Nations Unies pour les partenariats, instance qui fournit directives et conseils dans ce domaine


La Cinquième Commission (chargée des questions administratives et budgétaires) a examiné ce matin le rapport* du Comité du programme et de la coordination (CPC) dont la mission est de définir les lignes directrices de la programmation budgétaire conformément aux priorités établies par l’Assemblée générale.  Elle a aussi pris note du rapport** du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies pour les partenariats.


Par le biais d’une vidéo conférence, M. Hendrik Ockert van der Westhuizen, Président de la quarante-neuvième session du Comité du programme et de la coordination, a présenté le rapport du Comité, qui est le principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC) chargé de la planification et de la coordination des programmes menés à l’ONU.


Les huit délégations qui se sont exprimées sur cette question ont souligné le rôle important de ce Comité dont les travaux permettent d’améliorer l’élaboration des programmes et d’éviter les doubles emplois et chevauchements dans les activités des différents organes de l’ONU.  Le délégué de l’Inde a noté qu’il s’agit de la seule entité intergouvernementale au sein du système des Nations Unies qui facilite la coopération entre ses différentes institutions et leurs mandats.


Plusieurs délégations se sont félicitées des recommandations faites par le Comité du programme et de la coordination concernant les modifications à apporter au plan biennal qui sont reflétées dans le projet du budget-programme pour 2010-2011.  Elles ont demandé que les amendements approuvés par le Comité soient incorporés dans les différents programmes examinés.


En ce qui concerne le Bureau des services de contrôle interne (BSCI), le délégué du Pakistan a partagé la recommandation du Comité du programme et de la coordination d’améliorer ses méthodes de travail en matière d’évaluation.  Lorsqu’il formule des recommandations, le BSCI devrait tenir compte des résultats des négociations intergouvernementales, a demandé le représentant du Soudan, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, de même que le représentant de Cuba.  Ce sont les États Membres qui ont pour tâche de définir les mandats législatifs des organes de contrôle de l’ONU, y compris du BSCI, a rappelé le délégué du Soudan.  Le BSCI doit donc s’abstenir d’émettre des jugements de valeur sur les résultats des délibérations des États Membres, ont renchéri les représentants de Cuba et de l’Inde, car les négociations longues et compliquées des États doivent être respectées à la lettre.


Le Groupe des 77 et la Chine, le Pakistan et la Fédération de Russie ont approuvé la recommandation du Comité concernant le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) qui demande un dialogue plus régulier entre cet organe et les États Membres.  Le Groupe des 77 et la Chine ainsi que le Pakistan ont également approuvé la recommandation du Comité du programme et de la coordination en faveur du soutien qu’apporte le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) au Nouveau Partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD).  Ils ont lancé un appel à pourvoir de toute urgence le poste de Conseiller spécial pour l’Afrique.


Le représentant du Bangladesh a regretté que le BSCI ait proposé au Secrétaire général d’intégrer les fonctions du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique et du Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, et s’est associé à la position du CPC sur cette question.  Le Comité estime en effet que la coexistence de ces deux Bureaux se justifie par l’importance de ces questions et de l’attention nécessaire à leur donner sur le plan mondial.  Les fusionner « affaiblirait » l’engagement des Nations Unies en faveur de ces pays, a estimé le représentant, avant de rappeler que cette décision serait en outre en violation patente des résolutions de l’Assemblée générale.


La Commission a aussi entendu la présentation du rapport du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies pour les partenariats, par M. Amir Dossal, Directeur exécutif de ce Bureau qui est le point d’accès pour la conclusion de partenariats entre le secteur public et le secteur privé avec les organismes des Nations Unies en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).


À cet égard, le représentant de Cuba a demandé à M. Dossal si le Bureau pour les partenariats avait des critères de sélection pour choisir les entités avec lesquelles il acceptait de former ses alliances.  M. Dossal a expliqué que le Bureau veille à ce qu’il y ait un contrôle de qualité dans le choix de ses partenaires, la principale préoccupation étant que ces partenariats ne doivent pas être contreproductifs.  Il a précisé en outre que tout partenariat était le fruit d’une mûre réflexion avec l’association ou l’entreprise en question, et parfois avec l’organisme pertinent du système des Nations Unies qui sera le vis-à-vis pour ce partenariat.  En règle générale, le Bureau ne mène pas des projets mais fournit plutôt des directives et des conseils.  Par ailleurs, le Bureau ne travaille pas avec des entreprises du domaine du tabac, de l’alcool, des armements et toute entreprise qui ne respecterait pas le droit du travail.  M. Dossal a aussi rappelé que si d’autres organismes des Nations Unies sont associés à un partenariat, ils ont en général leurs propres critères de sélection.


La Cinquième Commission tiendra sa prochaine séance publique, le vendredi 16 octobre 2009, à 10 heures.


*     rapport publié sous la cote A/64/16

**    rapport publié sous la cote A/64/91



Documentation


R apport du Comité du programme et de la coordination (A/64/16)


Le Comité du programme et de la coordination (CPC) a tenu sa session d’organisation (1re séance) au Siège de l’Organisation des Nations Unies le 30 avril 2009 et sa session de fond du 8 juin au 1er juillet 2009.  À sa quarante-neuvième session, le CPC a notamment examiné le rapport récapitulatif sur les modifications à apporter au plan-programme biennal pour l’aligner sur le budget-programme de l’exercice biennal 2008-2009 et le rapport récapitulatif sur les modifications à apporter au plan-programme biennal pour l’aligner sur le projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2010-2011.  Il était également saisi du cadre stratégique pour la période 2010-2011 et des chapitres pertinents du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2010-2011 ainsi que d’un certain nombre de rapports du Bureau des services de contrôle interne (BSCI); et du rapport annuel d’ensemble du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination pour 2008/09.  Le Comité a en outre examiné le rapport du Secrétaire général sur l’engagement du système des Nations Unies en faveur du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD);


Le Comité a notamment recommandé à l’Assemblée générale d’approuver les modifications à apporter au plan-programme biennal pour l’aligner sur le budget-programme de l’exercice biennal 2008-2009, telles que décrites dans le rapport récapitulatif du Secrétaire général, sous réserve de certains changements.  Pour ce qui est du rapport du BSCI intitulé « Évaluation de l’appui fourni par les Nations Unies aux pays les moins avancés, aux pays en développement sans littoral, aux petits États insulaires en développement et à l’Afrique », le Comité a reconnu que, grâce à la création du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique et du Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, les différentes catégories de pays dans le besoin concernés recevaient davantage d’attention à l’échelon mondial.  Il a recommandé que l’Assemblée générale prie le Secrétaire général d’assurer la coordination et de favoriser les synergies [dans les domaines de travail se chevauchant] entre ces deux Bureaux.  Le Comité déplore que le BSCI ait appuyé la proposition du Secrétaire général d’intégrer les fonctions du Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement et du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique, alors que l’Assemblée générale avait décidé de ne pas faire sienne cette proposition.  Il a en outre souligné qu’il faudrait pourvoir d’urgence le poste de conseiller spécial pour l’Afrique, ainsi que celui de Secrétaire général adjoint et conseiller spécial pour l’Afrique.


Le rapport fait aussi part des conclusions du Comité sur les rapports du BSCI relatifs à l’examen triennal de l’application des recommandations formulées par le Comité à sa quarante-sixième session au sujet de l’évaluation approfondie des affaires politiques; sur l’évaluation thématique des organes de coordination des Nations Unies et à l’évaluation thématique des enseignements tirés: protocoles et pratiques.  Le Comité a noté avec préoccupation que le dernier rapport avait été publié comme rapport de gestion interne avant d’être examiné par le Comité.



Rapport récapitulatif sur les modifications à apporter au plan-programme biennal pour l’aligner sur le budget-programme de l’exercice biennal 2008-2009 (A/64/73)


L’Assemblée a prié le Comité du programme et de la coordination d’examiner, dans le cadre de l’exercice de ses attributions relatives au programme dans le processus de planification et de budgétisation, les aspects relatifs au programme des mandats nouveaux ou modifiés qu’elle aurait approuvés après l’adoption du plan-programme biennal, ainsi que tout écart apparaissant entre le plan-programme biennal pour la période 2008-2209 et les aspects relatifs au programme du projet de budget-programme.  Les mandats nouveaux ou modifiés ont des répercussions sur le texte explicatif du programme 24 (Services de gestion et d’appui) du plan-programme biennal approuvé pour la période 2008-2009.


Le présent rapport qui récapitule les changements à apporter au plan-programme pour chacun des sous-programmes du programme 24 concernés, est soumis au Comité du programme et de la coordination et à l’Assemblée générale pour examen.  Une brève introduction explique, pour chaque sous-programme concerné, à quels mandats nouveaux ou modifiés les ajustements ont trait.


Ce rapport présente notamment les modifications à apporter à la structure organisationnelle du Bureau de la gestion des ressources humaines pour que celle-ci s’accorde avec les priorités fonctionnelles, appuie au mieux la réforme de la gestion des ressources humaines proposée par le Secrétaire général et garantisse un partage équitable des responsabilités entre les nouvelles unités organisationnelles du Bureau.


Rapport récapitulatif sur les modifications à apporter au plan-programme biennal pour l’aligner sur le projet de budget-programme de l’exercice biennal 2010-2011  (A/64/74)


Le présent rapport qui récapitule les changements à apporter au plan-programme biennal pour la période 2010-2011 pour chacun des sous-programmes du programme 24 (Services de gestion et d’appui) concernés, est soumis au Comité du programme et de la coordination et à l’Assemblée générale pour examen.  Une brève introduction explique, pour chaque sous-programme concerné, à quels mandats nouveaux ou modifiés les ajustements ont trait.


Le texte descriptif des sous-programmes 3 (Gestion des ressources humaines) et 4 (Services d’appui) a été modifié.  Par ailleurs, une nouvelle section E (Bureau des technologies de l’information et des communications), comprenant un sous-programme 5 (Gestion et coordination stratégiques des technologies de l’information et des communications) et un sous-programme 6 (Services informatiques), est ajoutée par rapport à l’exercice précédent.


Rapport du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies pour les partenariats (A/64/91)


Dans le présent rapport, le Secrétaire général rend compte à l’Assemblée générale au sujet des activités du Bureau des Nations Unies pour les partenariats.  Ce Bureau est le point d’accès pour la conclusion de partenariats public-privé avec les organismes des Nations Unies en vue de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.


Le Bureau s’occupe de trois domaines d’activité:


Le Fonds des Nations Unies pour les partenariats internationaux (FNUPI) que le Secrétaire général a institué en mars 1998, est l’intermédiaire désigné pour la conclusion de partenariats entre les organismes des Nations Unies et la Fondation pour les Nations Unies, organisme caritatif chargé d’administrer la contribution d’un milliard de dollars apportée par Robert Edward Turner pour soutenir les causes auxquelles se consacre l’ONU.  Au 31 décembre 2008, le Bureau avait engagé, par l’intermédiaire du FNUPI, un montant de plus de 1 milliard 60 millions de dollars, (438,3 millions de dollars imputés à la Fondation Turner et 622,1 millions de dollars, soit 58,7% provenant d’autres partenaires), pour financer plus de 455 projets exécutés par 39 entités des Nations Unies dans 123 pays.


Le Fonds des Nations Unies pour la démocratie (FNUD) que le Secrétaire général a institué en juillet 2005 pour contribuer à la démocratisation partout dans le monde, est consacré à l’appui aux institutions démocratiques, à la défense des droits de l’homme et à la participation de tous les groupes au processus démocratique.  Par l’intermédiaire du FNUD, le Bureau a engagé 58,7 millions de dollars pour financer 204 projets dans le monde entier, allant du renforcement des capacités de direction du milieu associatif à la promotion de la participation des femmes et des jeunes, en passant par des programmes devant permettre à la société civile de se faire entendre dans les médias.


Les services consultatifs et de promotion des partenariats ont été lancés en 2006 pour répondre aux organismes des Nations Unies, des gouvernements et des agents non étatiques toujours plus nombreux à souhaiter savoir comment établir et mettre en œuvre des partenariats public-privé.  Le Bureau prête ainsi conseil à toute une gamme d’organismes: établissements d’enseignement supérieur, sociétés, fondations, organismes publics et organisations de la société civile.  Soucieux d’encourager les initiatives ayant un fort impact, il prête conseil aux partenaires potentiels, qu’ils appartiennent au système des Nations Unies ou non, quant aux procédures et pratiques optimales des Nations Unies; il les aide à concevoir des programmes et projets; il donne des conseils aux sociétés sur les moyens de mettre en pratique les principes énoncés dans le Pacte mondial; il contribue à la création voire à l’administration des réseaux mondiaux et régionaux; et enfin il recommande que le cadre d’action de ces partenariats se fonde sur les OMD.


Débat général


Planification des programmes


M. MAGID YOUSIF (Soudan), s’exprimant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a souligné l’importance du travail du Comité du programme et de la coordination (CPC), en tant que principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale, rappelant notamment qu’il s’efforce d’éviter des doubles-emplois à l’ONU.  Le Groupe des 77 et la Chine apprécie le travail effectué par le Comité du programme et de la coordination à sa quarante-neuvième session et estime que son rapport constitue une excellente base d’examen des questions dont la Cinquième Commission est saisie, a indiqué M. YOUSIF.  Le représentant a salué les orientations du Comité sur la modification de la planification des programmes, avant de rappeler que tous les fascicules budgétaires doivent être approuvés par l’Assemblée générale.  La priorité des Nations Unies est de permettre aux États Membres d’exercer leurs prérogatives, a-t-il aussi précisé.  Le représentant s’est également félicité du rôle du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) en matière d’évaluation des programmes politiques.  Là encore, il a rappelé le rôle des États Membres qui ont pour tâche de définir les mandats législatifs des organes de contrôle de l’ONU, y compris du Bureau des services de contrôle interne.  Le Groupe des 77 et la Chine appuie pleinement les recommandations du Comité du programme et de la coordination sur ces questions, a poursuivi le représentant, notant que le Bureau des services de contrôle interne a approuvé une décision qui va à l’encontre des décisions de l’Assemblée générale.  Lorsqu’il formule des recommandations, le BSCI devrait se fonder sur le mandat et le processus intergouvernemental, a-t-il dit.


Le représentant a ensuite lancé un appel pour que soit pourvu le poste de Conseiller spécial pour l’Afrique.  De l’avis du Groupe des 77 et la Chine, le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) devrait jouer un rôle important pour améliorer l’efficacité de l’Organisation.  Il a noté son rôle déjà important dans le soutien au développement et au Nouveau partenariat pour l’Afrique (NEPAD).  Le Secrétaire général devrait encourager un dialogue plus efficace entre le Conseil des chefs de secrétariat et les États Membres, pour améliorer cette coordination.  Enfin, le représentant s’est félicité des progrès réalisés dans les méthodes de travail du Comité du programme et de la coordination.


M. HENRIC RASBRANT (Suède), intervenant au nom de l’Union européenne, a félicité le Comité du programme et de la coordination (CPC) pour son rapport, soulignant que le Comité a réussi à susciter des échanges de vues ouverts et concrets sur son action et le rôle qu’il pourrait jouer dans le système des Nations Unies.  L’Union européenne salue, par ailleurs, l’application des mesures qui ont été approuvées à sa Quarante-septième session, en vue de l’amélioration de l’efficacité des décisions du Comité.  Leur mise en œuvre doit aider le Comité à s’acquitter pleinement de sa mission, qui est de définir les lignes directrices de la programmation budgétaire conformément aux priorités établies par l’Assemblée générale.  À ce titre, M. Rasbrant a estimé que l’aide au Secrétariat était indispensable pour permettre une mise en œuvre efficace du travail du Comité, de même qu’un dialogue plus soutenu entre le Comité et l’ensemble des autres organes et services de Nations Unies.


M. JORGE CUMBERBATCH (Cuba) a estimé que la planification des programmes est indispensable au bon fonctionnement de l’Organisation, car elle permet de mettre en œuvre les mandats en prévoyant des activités concrètes conduisant à l’amélioration du bien-être de nos peuples.  Il a réaffirmé le rôle du Comité du programme et de la coordination (CPC) en tant que principal organe de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social chargé de ces fonctions.  Il a rappelé que le point de départ de tous les organes du Secrétariat de l’ONU, y compris les organes de contrôle, sont les mandats intergouvernementaux approuvés.  Le Bureau des services de contrôle interne doit donc s’abstenir d’émettre des jugements de valeur sur les résultats des délibérations des États Membres, a-t-il souligné.  Ces résultats sont le fruit de négociations longues et compliquées qui doivent être respectées à la lettre, a-t-il insisté.  Le représentant de Cuba a aussi rappelé que le Comité du programme et de la coordination a reconnu l’importance de l’amélioration de ses méthodes de travail et a apprécié qu’à l’issue de sa Quarante-neuvième session le Comité ait réaffirmé ces conclusions.  Le représentant a enfin demandé que les amendements approuvés par le CPC soient incorporés dans les différents programmes examinés.


M. RAJENDRASINGH G. RANA (Inde) a réaffirmé l’importance du Comité du programme et de la coordination (CPC) en tant que principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC chargé de ces questions.  Pour M. Rana, le CPC est aussi l’unique entité intergouvernementale au sein du système des Nations Unies qui facilite la coopération entre ses différentes institutions et leurs mandats.  Compte tenu de son importance, il faut, a-t-il estimé, lui garantir les ressources nécessaires à son bon fonctionnement.  Le représentant a salué les

efforts du Comité du programme et de la coordination pour améliorer ses méthodes de travail dans le cadre de son mandat.  La délégation indienne fait siennes les recommandations et conclusions présentées dans le rapport du CPC, a-t-il dit.


Passant à la question de l’évaluation des travaux et des performances au sein du système des Nations Unies, M. Rana a estimé que, comme les contributions du BSCI et les processus d’auto-évaluation des directeurs de programme, il est important que le Secrétaire général veille à ce que ces évaluations soient prises en compte dans les décisions futures de ces directeurs.  À cet égard, a indiqué le représentant, sa délégation attend les évaluations des programmes du Département des affaires économiques et sociales en 2011, ainsi que l’évaluation thématique conjointe du Département des opérations de maintien de la paix et du Département d’appui aux missions sur la coopération avec les organisations régionales.  M. Rana a ensuite appuyé l’importance de la recommandation du CPC de pourvoir le plus rapidement possible le poste de Conseiller spécial pour l’Afrique, soulignant que l’Assemblée générale avait décidé de ne pas supprimer ce poste à sa Soixante-troisième session.  Avant de conclure, M. Rana a réaffirmé le rôle des organes de coordination des Nations Unies.


M. YURIY SPIRIN (Fédération de Russie) a déclaré que sa délégation attachait beaucoup d’importance aux travaux du Comité du programme et de la coordination (CPC), rappelant que le système de planification des programmes permet aux États Membres de définir les activités de l’Organisation conformément aux mandats existants.  En ce qui concerne les activités entreprises dans le sillage de la conférence sur la crise financière et économique mondiale, il a souhaité que l’on tienne compte des recommandations du Comité du programme et de la coordination sur le renforcement du rôle des Nations Unies pour faire face à cette crise.  À l’instar d’autres délégations, il a estimé qu’il faudrait arriver à un plus grand dialogue entre le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) et les États Membres.  Depuis sa trente-huitième session, le Comité a examiné ses méthodes de travail en vue d’améliorer son rendement, a-t-il ensuite rappelé.  Il a apprécié les résultats atteints dans ce domaine, ce qui permet au Comité du programme et de la coordination de se concentrer maintenant sur les questions de fond.


M. NGUYEN DINH HAI (Viet Nam) a reconnu l’importance du travail du Comité du programme et de la coordination en tant que principal organe subsidiaire de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC chargé de la programmation, la planification et de la coordination.  L’évaluation détaillée des programmes que fait le Comité du programme et de la coordination facilite l’application effective des mandats, a ajouté le délégué.  Il a estimé en outre que les orientations que le CPC fournit aux différents organes du système des Nations Unies sur leurs programmes et activités contribuent à améliorer la cohérence et la coordination au niveau du système.  Le représentant du Viet Nam a assuré que sa délégation faisait siennes les recommandations présentées dans le rapport du Comité du programme et de la coordination, et attend avec intérêt que le Secrétariat et le Bureau des services de contrôle interne prennent les mesures nécessaires pour leur application.


M. AMJAD HUSSAIN SIAL (Pakistan) s’est félicité des travaux accomplis par le Comité du programme et de la coordination (CPC) en tant que principal organe de planification et de coordination de l’Assemblée générale et du Conseil économique et social (ECOSOC).  Il a apprécié notamment l’évaluation que fournit ce Comité pour améliorer l’élaboration des programmes et éviter les doubles emplois et chevauchements.  En ce qui concerne l’évaluation des pays pilotes dans le cadre du projet « Unis dans l’action », il a suggéré qu’elle soit menée en premier lieu par les pays concernés et qu’elle soit inclusive, transparente et indépendante.  Le représentant s’est dit satisfait des recommandations du Comité du programme et de la coordination relatives aux modifications à apporter au plan biennal qui sont reflétées dans le projet de budget-programme pour 2010-2011.  Il a partagé l’idée qu’il faut revoir le cadre logique du Bureau des technologies de l’information et des communications et améliorer les méthodes de travail du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) dans la conduite de ces évaluations.  Le représentant a ensuite approuvé la recommandation du Comité concernant le Conseil des chefs de secrétariat (CCS) qui demande un dialogue plus régulier entre cet organe et les États Membres afin d’augmenter la transparence de ses travaux.  Le représentant a indiqué que sa délégation avait aussi pris note de la recommandation présentée par le Comité du programme et de la coordination à l’ECOSOC pour qu’il demande au Secrétaire général de commencer un processus d’évaluation du système de gestion et de responsabilité du système de développement des Nations Unies et de coordonnateur résident.  Sa délégation, a-t-il assuré avant de conclure, fait sienne la recommandation du CPC en faveur du soutien des Nations Unies au Nouveau Partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD) et celle qui invite à pourvoir de toute urgence au poste de Conseiller spécial pour l’Afrique.


M. MUHAMMAD A. MUHITH (Bangladesh) a regretté que le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) ait proposé au Secrétaire général d’intégrer les fonctions du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique et du Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, et s’est associé à la position du Comité du programme et de la coordination (CPC) sur cette question qui consiste à dire que la coexistence de ces deux Bureaux se justifiait par l’importance de ces questions et de l’attention nécessaire à leur donner sur le plan mondial.  Les intégrer « affaiblirait » l’engagement des Nations Unies en faveur de ces pays, a estimé le représentant, avant de rappeler que cette décision serait en outre contraire aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.  Il a regretté en outre que le poste de Conseiller spécial pour l’Afrique n’ait toujours pas été pourvu. 


Budget-programme de l’exercice biennal 2008-2009


Débat général


M. JORGE CUMBERBATCH (Cuba) a demandé à M. Dossal si le Bureau pour les partenariats avait des critères de sélection pour choisir les entités avec lesquelles il accepte de former ses alliances.


M. AMIR DOSSAL, Directeur exécutif du Bureau des Nations Unies pour les partenariats, a répondu en expliquant que le Bureau veille à ce qu’il y ait un contrôle de qualité dans le choix de ses partenaires, la principale préoccupation étant de ne pas être contreproductive.  Il a précisé en outre que tout partenariat est le fruit d’une mure réflexion avec l’association ou l’entreprise tierce en question, et parfois avec l’organisme pertinent du système des Nations Unies qui sera le vis-à-vis pour ce partenariat.  En règle générale, le Bureau ne mène pas des projets mais fournit plutôt des directives et conseils.  Par ailleurs, le Bureau ne travaille pas avec des entreprises du domaine du tabac, de l’alcool, des armements et toute entreprise qui ne respecterait pas le droit du travail ou autre.  M. Dossal a aussi rappelé que si d’autres organismes des Nations Unies sont associés à partenariat, ils ont en général leurs propres critères de sélection.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
À l’intention des organes d’information. Document non officiel.